L'apprentissage social
Bruner propose d'utiliser le terme "étayage" (scaffolding) pour caractériser les interactions pédagogiques qui prennent place au sein d'une communauté d'apprenants. Celles-ci consistent, pour le partenaire plus avancé, à prendre en charge les parties de la tâche qui dépassent initialement les capacités du partenaire moins avancé en lui permettant de se concentrer sur les parties de la tâche qui lui sont accessibles. Le terme étayage s'est imposé, parmi les chercheurs néo-cognitivistes, pour désigner les interactions de soutien mises en œuvre par un adulte ou par un pair afin d'épauler un sujet dans la résolution d'un problème qu'il ne pourrait résoudre seul. Considérée de cette manière, la notion d'étayage convient aussi parfaitement pour caractériser le type d'intervention pédagogique mise en œuvre au sein de la zone proximale de développement afin d'aider le sujet à se rapprocher de son niveau de développement potentiel. Bruner associe six fonctions principales à l'étayage:
Social learning : le groupe comme levier pédagogique
Le social learning se caractérise par l’utilisation d’outils de partage de connaissances ou de savoir-faire sur une plateforme réunissant des apprenants dans un objectif de collaboration. Directement issus du Web 2.0 : blogs, micro-blog (Twitter…), Wiki, ou encore réseaux sociaux (Facebook, Viadeo…) les outils du social learning permettent aux stagiaires de discuter, d’échanger de résoudre des problèmes, de progresser ensemble par un apprentissage collectif. Partager entre pairs Basé sur des relations établies entre les stagiaires, le formateur et les stagiaires, le formateur les stagiaires et des experts dans le même domaine, le social learning est une « prolongation » à distance, synchrone (en même temps, au même moment) ou asynchrone (quand chacun veut et où il veut) du processus de formation. « Pas de censure hiérarchique » dans le réseau social d’Alcatel Lucent Ouvrir le réseau au client Michèle Furster, Direction Marketing/Afpa
La pédagogie Montessori aujourd'hui
Social learning | apprentissage informel | portails de formation communautaires
Véritable opportunité pour les Directions des Ressources Humaines de mobiliser, fédérer, impliquer les collaborateurs et de développer leurs performances individuelles et collectives, les fonctionnalités sociales bouleversent les usages et les comportements en entreprise et a fortiori ceux de la formation. En permettant à des individus de s'exprimer et d'échanger en ligne, en leur donnnant des moyenx nouveaux pour collaborer, les fonctionnalités sociales redessinent les contours de l'organisation. L'accès à l'information s'en trouve bouleversé au même titre que l'accès à la compétence. Cette innovation majeure est à la formation à distance ce que le web 2.0 est à l'internet traditionnel. Toutefois, il ne suffit pas d'empiler les fonctionnalités sociales pour faire du Social Learning. CrossKnowledge propose à ses clients des portails communautaires pour l'ensemble de leurs communautés clés : jeunes talents, vendeurs, fonctions support, etc.
La pédagogie active : Freinet, Montessori, Steiner...
Le Social learning est-il envisageable comme évolution de la formation en France ?
Frédéric BASCUÑANA Chers amis internautes, si vous avez cliqué sur le petit bouton play de votre player sur, je l'espère Techtoc, c'est que, comme nous, vous êtes arrivés à la conclusion que le 2.0 comme on dit pour simplifier avait cette fâcheuse tendance de réinventer un petit peu tout. Quand je dis fâcheuse évidemment, j'ironise puisque c'est parfois nécessaire. Je vais rapidement vous présenter nos panélistes aujourd'hui. D'abord Marc TIREL. Merci d'avoir fait le déplacement. Marc TIREL Oui Mais avant ça, ce qui est intéressant, c'est que tu as fait du e-learning pur et dur chez Schneider Electric. Tout à fait. Mais tu as aussi créé une société qui s'appelait Savoir pour tous. Jérôme. Jérôme COIGNARD Non, non. C'est ce qui me permet de briser la glace plus vite parce que c'est un style qui est tout à fait conforme à ce que l'on fait sur les média sociaux. Voilà. qu'en l'occurrence, j'ai personnellement souvent croisé sur des salons sur le learning. Vincent BERTHELOT. Frédéric DOMON.
Les gestes professionnels des enseignants ont-ils un effet sur les apprentissages des élèves ?
C'est la dernière intervention de la journée. Dominique Bucheton réussit à emporter l'adhésion du public. Ses propos bousculent un peu les enseignants en général mais confortent les militants qui l'écoutent dans quelques « résistances ». Elle se demande comment faire pour que l'engagement des enseignants produise des effets et celui des élèves aussi, parce que les deux sont investis dans l'affaire. Elle dit qu'il faut « penser le renouvellement de la professionnalité enseignante, parler des dilemmes de la profession. Elle propose trois postulats pour penser l'aide : - la question du sujet : l'élève est une personne avec des affects, des émotions. - Penser séparément les questions didactiques et pédagogiques est contre-productif : il faut des ajustements spécifiques selon les disciplines - maitres et élèves : l'influence de la posture de l'un sur les autres Les gestes professionnels de l'enseignant, c'est « faire plein de choses à la fois ! Ce sera le mot de la fin. Isabelle Lardon
Le social rich learning ? Un jeu d’enfant !
Fév. 12 12 Mots-clés : social, rich learning, avenir, mobile Je m’en étais déjà rendu compte avec plusieurs articles sur le social learning et l’apprentissage pour les enfants ou adolescents. En Thaïlande j’avais pu constater les résultats étonnants en terme d’investissement des enfants pour apprendre la langue anglaise au travers de petits films vidéos les amenant à jouer des scénettes et diffusé sur le web J’avais aussi constaté l’apport du monde virtuel, des avatars pour les enfants isolés par la maladie avec le superbe projet fenêtre sur chambre. Je viens de constater comment dès leur plus jeune ^page les enfants ont désormais acquis de nouveaux réflexes qui mettent en jeu de multiples sources pour leur apprentissage.