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Banque de France : La monnaie et nous

Banque de France : La monnaie et nous

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Monnaie, banques : 2 notions-clé d'économie en podcasts "Avant l'invention de la monnaie, on faisait du troc", "le cash va bientôt disparaître", voici quelques unes des idées fausses dont cette sélection de podcasts propose d'expliquer comment elles ont pu se diffuser. Et au-delà, cette sélection d'émissions d'"Entendez-vous l'éco" contient des éléments de compréhension essentiels à propos de deux notions-clés en économie : la banque et la monnaie. Dans le cadre de l'opération Nation Apprenante, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse, chaque présentation d'émission sera suivie d'une précision sur le niveau scolaire auquel elle peut faire écho.

Comment la Société Générale envisage le futur de la carte bancaire Apparue dans sa forme actuelle il y a près de 40 ans, la carte bancaire est plus que jamais le moyen de paiement préféré des Français. Comment expliquer cette longévité ? Et est-elle appelée à durer ? Philippe Marquetty nous a confié son point de vue sur le présent et le futur de la carte bancaire. Politique monétaire et inégalités : un état des lieux Le niveau historiquement bas des taux d'intérêt et les politiques monétaires non conventionnelles menées à grande échelle après la Grande Récession ont donné lieu à d’intenses débats sur les possibles effets redistributifs des interventions des banques centrales (Brookings (2015), par exemple). La politique monétaire bénéficie-t-elle systématiquement à certaines catégories de ménages ? Et a-t-elle contribué à creuser les inégalités au cours des 40 dernières années (Graphique 1) ? Sur le long terme, la politique monétaire n’affecte les inégalités que par le biais de l’inflation

À quoi sert la Banque centrale européenne ? - Ép. 2/4 - Comptez-moi la banque Après avoir soupesé la monnaie aux côtés des financiers florentins, nous prenons aujourd’hui la direction de Francfort, siège de la Banque centrale européenne. La BCE a mis fin en décembre dernier à son vaste arsenal anti-crise déployé en 2015, composé d'armes inédites visant à relancer la croissance de la zone euro. La BCE a ainsi dépassé le cadre de son mandat... « pour sauver l’euro », selon son président Mario Draghi ; « au mépris de la démocratie », ont répondu ses détracteurs. Il faut dire que la tour de contrôle de la devise européenne est loin de faire l’unanimité.

Moyens de paiement : le smartphone concurrence la carte bancaire chez les jeunes Le smartphone supplante la carte bancaire chez les plus jeunes ( Crédits: Adobe Stock ) Selon les statistiques calculées par l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement pour l'année 2018 près de 683,7 milliards d'euros de transactions ont été réalisés en France et à l'étranger au moyen d'une carte bancaire (1). L'Observatoire relève également que les retraits d'espèces aux distributeurs automatiques « ont représenté 1.439 millions d'opérations en 2018, pour un peu plus de 136 milliards d'euros ». Pour autant, l'idée d'évoluer vers une société sans cash fait son chemin, puisqu'elle apparait même dans le rapport du Comité Action Publique 2022, publié en juin 2018 (2) : « En supprimant progressivement la circulation d'espèces, on simplifiera les paiements, correspondant aux modes de vie déjà préconisés par les Français, tout en permettant une lutte plus efficace contre la fraude et le grand banditisme », indique le rapport.

Une drôle de monnaie : les pierres de Yap A travers les âges, beaucoup d’objets ont été utilisés pour faire office de monnaie : des colliers de coquillages, des plumes d’oiseaux, des briques de thé compressé, etc. Mais la monnaie la plus incroyable de l’histoire est certainement la monnaie de pierre utilisée à Yap, dans le Pacifique, qui a fasciné les plus grands économistes du XXe siècle. Un État-archipel de Micronésie Les quatre étoiles du drapeau des Etats fédérés de Micronésie, à l’est des Philippines, représentent les quatre Etats-archipels constitutifs du pays : Yap, Chuuk, Pohnpei et Kosrae. Le coronavirus provoque un "bouleversement sismique" dans le secteur des paiements La pandémie de Covid-19 est un catalyseur de « bouleversements sismiques » dans le secteur des paiements de l'UE, selon Forrester. Lorsque le confinement a été imposé dans l'Union européenne, les magasins ont fermé leurs portes et beaucoup se sont tournés vers les services en ligne pour acheter. De nombreuses entreprises ont également décidé de ne plus accepter d'argent liquide, demandant à leurs clients de payer en utilisant le sans contact ou leurs cartes à puce avec code PIN. Et après des mois de cahot, de nombreux secteurs économiques, y compris l'hôtellerie et l'événementiel, souffrent encore. Les magasins, les cafés et les hôtels ont été fermés et risquent de l'être de nouveau.

Les banques centrales, ultime rempart de l’économie mondiale Au début des années 2000, les banquiers centraux étaient des messieurs en cravate très sérieux qui devisaient en jargonnant sur une hausse ou une baisse d’un quart de point de leurs taux d’intérêt directeurs. Vingt ans plus tard, ils restent très largement masculins – exception faite de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) – et jargonnent toujours autant, mais leur rôle n’a plus rien à voir. Après deux crises économiques majeures, celle de 2008 et celle liée à la pandémie de Covid-19, ils sont devenus la clé de voûte de l’économie mondiale. Une statistique résume leur interventionnisme, qui a brisé tous les tabous économiques les uns après les autres.

Zone euro: la croissance des crédits aux entreprises décélère en octobre (BCE) La croissance des crédits accordés par les banques de la zone euro aux entreprises a décéléré en octobre, tout en maintenant un rythme élevé, pendant que la seconde vague de la pandémie a pesé sur l'économie, a indiqué jeudi la BCE. Globalement, les crédits aux entreprises non financières et aux ménages de la zone euro, ajustés de certaines opérations strictement financières, ont progressé de 4,6% en octobre sur un an, comme en septembre et en août, en continuant de bénéficier de taux de crédit bancaire historiquement bas. Dans cet ensemble, la croissance des prêts aux entreprises industrielles et commerciales a ralenti à 6,8% sur un an en octobre, après avoir atteint 7,1% en août et en septembre. Une récente enquête de la BCE sur les conditions de crédit au troisième trimestre a montré que les banques ont ressenti une baisse de la demande de prêts par les entreprises, reflétant une baisse des besoins de liquidités d'urgence et un affaiblissement des investissements des entreprises.

Coronavirus : d’où viennent tous ces milliards des plans de relance ? Aurait-on trouvé de l’« argent magique » ? Depuis quelques semaines, une avalanche de milliards est annoncée par les dirigeants du monde pour faire face aux conséquences économiques du Covid-19. Le gouvernement français a déjà annoncé plus de 110 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année, et la facture pourrait encore gonfler. « Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et nos entreprises, quoi qu’il en coûte », a justifié le président Emmanuel Macron. L’hélicoptère monétaire, le dernier recours des politiques économiques ? La crise sanitaire que nous traversons alerte nombre d’économistes sur la conduite à tenir en termes de politiques européennes et des outils à mobiliser afin d’éviter les erreurs passées. Dans ce contexte, les interrogations sur un éventuel recours à l’hélicoptère monétaire (helicopter money), théorisé dans les travaux de l’économiste libéral américain Milton Friedman en 1970, émergent. Le concept de l’hélicoptère monétaire se rapporte à la distribution aux ménages ou aux entreprises de monnaie directement créée par la banque centrale, sans aucune contrepartie. Il s’agit d’un levier qui n’a jamais été mobilisé jusqu’à présent et, si cette option n’a jamais été aussi discutée dans le débat économique, c’est que les crises offrent l’opportunité d’expérimenter des outils économiques. D’ailleurs, les recours aux différents outils utilisés ces 10 dernières années étaient eux aussi impensables jusqu’à l’irruption des différentes crises ! 2010 : La solidarité européenne à inventer

Coronavirus : ce qui a déjà été fait et reste à faire pour soutenir l’économie européenne En à peine un mois, la vitesse et l’importance des plans de soutien à l’économie pour faire face à la pandémie de Covid-19 donnent le tournis : 1 800 milliards de dollars (1 656 milliards d’euros) aux Etats-Unis ; 1 000 milliards de dollars au Japon. Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle va injecter 1 000 milliards d’euros. Ces chiffres dissimulent une réalité complexe, dont le coût exact ne sera pas connu avant des années.

Inflation 1914 - 1923 - images de crises Hyperinflation (1923) Née des suites économiques de la 1ère guerre mondiale, cette crise illustre les dérèglements économiques et sociaux que peut entrainer la perte de confiance dans une monnaie dont la valeur s’effondre. Elle témoigne de l’importance de la stabilité des prix comme condition d’une croissance durable. Hyperinflation (1923)

Pourquoi avons-nous besoin de la monnaie ? Aurélien Eyquem est maître de conférences en économie à l'ENS de Lyon et chercheur au GATE Lyon Saint-Etienne. Il est spécialiste en macroéconomie et en politique monétaire et fiscale. Ses recherches portent notamment sur l'analyse des déséquilibres et des fluctuations macroéconomiques (voir ses publications sur sa page personnelle). Partie 1 : Pourquoi avons nous besoin de la monnaie... par journeeseconomie Partie 2 :

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