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Leadership de soi: préalable indispensable au leadership tout court

Leadership de soi: préalable indispensable au leadership tout court
J’ai eu le grand plaisir d’être invitée par ICF (International Coach Federation) France pour assister à une journée sur le leadership animée par Robert Dilts. L’occasion de découvrir un principe fondamental du leadership: il passe avant tout par le leadership… de soi. L’ICF, fédération de coachs qui oeuvre pour la professionnalisation du coaching, propose régulièrement à ses membres des journées thématiques animées par des grands noms du coaching. Ces journées sont l’occasion d’une formation continue essentielle à un métier dans lequel le client, par les problématiques qu’il rencontre ou les objectifs qu’il amène, “a toujours un pas d’avance sur nous”, comme l’a souligné Christine Puechbroussou-Moulin, ancienne vice-présidente de l’association et très impliquée dans l’organisation de ces événements. Elles sont aussi l’occasion de rencontrer ses pairs, de confronter et partager des pratiques, bref, d’aller vers le meilleur de soi, pas à pas. Aller plus loin Related:  Soft SkillsLeadership de soi

Être humble, ce n’est pas être modeste Minorer ses qualités ou avouer avec franchise son ignorance sont propres à la modestie comme à l’humilité. Pourtant, nous disent philosophes et psychologues, il existe une différence de taille entre les deux. Flavia Mazelin Salvi Sommaire « Sans vous, je n’y serais jamais arrivé. » « J’ai eu beaucoup de chance. » « Je ne suis pas pour grand-chose dans ce succès. » « Cette réussite est d’abord celle d’une équipe… » Bien malin celui qui pourrait faire la différence entre humilité réelle et modestie de circonstance. Faire la différence entre humilité et modestie « Très souvent, dans le champ professionnel, la fausse modestie remplace la vraie humilité, constate le psychiatre et coach Éric Albert. Pour le psychiatre et philosophe anglais Neel Burton (auteur de l'article Should we be humble ?)

Comment les grands leaders inspirent « Les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent la raison pour laquelle vous le faites ». Simon Sinek, anthropologue de formation et spécialiste du leadership, explore dans cette conférence TED un modèle de leadership à la simplicité désarmante : le « Golden Circle ». L’idée est effectivement assez simple. Au lieu de commencer à parler du « quoi », les leaders parlent d’abord et avant tout du « pour quoi ». La recette du succès… … ne réside pas dans le budget dont vous disposez, ni dans la qualité intellectuelle de ceux qui vous entourent, ni dans un marché favorable. Les décisions sont avant tout émotionnelles Contrairement à ce que l’on pense habituellement, la prise de décision, qu’il s’agisse de se lancer dans une aventure entrepreneuriale, ou bien d’acheter un produit, sont rarement rationnelles. Les autres, ceux qui vont créer le marché, suivent parce qu’une poignée de personnes ont déjà essayé le service ou le produit que vous proposez et le recommandent. Et vous ?

Les meilleurs leaders se reconnaissent à leur humilité Chroniques d’experts Leadership Le 05/11/2014 Dans un marché mondialisé, où les problèmes gagnent sans cesse en complexité, personne ne saurait avoir toutes les réponses. C’est pourquoi l’humilité fait partie des traits de personnalité dont Lazlo Bock, vice-président directeur des ressources humaines chez Google, est à l’affût lorsqu’il recrute des cadres dirigeants. « Il ne s’agit pas seulement de faire preuve de modestie en laissant de l’espace aux autres et en cherchant à régler les problèmes collectivement, précise-t-il ; je recherche une forme d’humilité intellectuelle. Sans cette dernière, il est impossible d’apprendre. » A leaders altruistes, salariés mieux intégrés Une étude récente que nous avons conduite au sein du centre de recherche Catalyst confirme cette approche : elle classe l’humilité comme l’un des quatre facteurs essentiels de leadership servant à créer un environnement de travail facilitant l’intégration de salariés provenant d’horizons différents. • Inversez les rôles.

Un patron peut-il avoir peur ? C’est bien connu, un patron est un surhomme hardi et inébranlable. D’ailleurs, les dirigeants sont payés cher pour gérer avec impassibilité un tas d’affaires complexes et délicates ! Et même, un bon patron doit effrayer un peu ses employés… Au-delà du cliché, un dirigeant peut-il avouer qu’il est affecté par des peurs sans altérer sa crédibilité ? Et le fait de perdre son assurance remet-il en cause sa compétence ? Issue de la partie la plus archaïque de notre cerveau, la peur est l’une des quatre grandes émotions fondamentales. Appréhension, inquiétude, crainte, effroi en sont des déclinaisons. Une émotion primitive mais indispensable En coaching, on considère que chaque émotion est un messager apportant de l’information, un signal à prendre en compte. Un tremplin pour cadre proactif En effet, elle délivre un message important de changement à celui qui y prête intérêt. Cela revient aussi à prendre du recul : « la peur n’est pas le danger », pourrait-on dire. XM : Oui.

Comment faire plus avec moins ? Le principe 80/20 de Richard Koch Le livre « Le principe 80 /20 » de Richard Koch est désormais devenu un classique dans la gestion en entreprise. L’auteur souhaite nous montrer que ce même principe peut être appliqué à beaucoup de domaines de notre vie, tant personnelle que professionnelle. Et si nous arrivons à en comprendre la philosophie, nous pourrons multiplier nos résultats tout en réduisant les efforts pour les atteindre. A l’origine, le principe 80 / 20 a été découvert par Pareto, un économiste qui juste avant 1900 avait montré que la distribution de la richesse et du revenu dans plusieurs Pays européens, et dans plusieurs moments historiques, avait toujours été très polarisée : 20% de la population possédait 80% de la richesse disponible. Des études successives ont montré que le principe est aussi valable dans beaucoup d’autres domaines. Ce qui est vraiment important dans ce principe n’est pas la valeur exacte des pourcentages 80 / 20, mais le fait que la distribution soit aussi déséquilibrée.

La proposition Paul se rapproche tout doucement de Virginie. La tension est palpable entre ces deux-là et chacun peut ressentir la nervosité de l’autre. Il se penche en avant, esquisse un sourire hésitant, plonge son regard dans celui de son interlocutrice et, avec un tout petit peu d’hésitation dans la voix, finit par dire les mots magiques : « oui, j’accepte! Je ne parodie pas ici un célèbre ouvrage romantique, forcément tragique. Virginie est en fait directrice générale d’une unité de production d’un célèbre fabricant industriel et Paul vient de se voir proposer de prendre en charge un projet de transformation déterminant pour le site. Avant de faire cette proposition à Paul, Virginie s’est posée un millier de questions : le projet de transformation est-il cohérent avec la stratégie du groupe ? Au final, elle a bien conscience que, selon elle, ce projet est primordial pour l’avenir du site et qu’il est en ligne avec son intention et sa conviction profonde. Son credo à elle, c’est l’engagement.

Qu'est-ce que l'empathie ? C’est un comble chers lecteurs ! Je prétends traiter de sujets liés aux relations humaines et à la communication depuis plus de deux ans et je me rends compte aujourd’hui que je n’ai jamais parlé d’un des fondamentaux de ce domaine, l’empathie. Je compte bien rétablir la cohérence de la ligne éditoriale de ce blog en partageant cette semaine avec vous mes dernières lectures sur le sujet. Étymologiquement, « empathie » provient du terme Einfuhlung, qui fait référence à la projection d’une personne dans la situation de l’autre. Depuis lors, cette définition a évolué grâce aux travaux effectués dans différents champs de recherche tels que la philosophie, la psychologie et les neurosciences. D’après Jean Decety, neurobiologiste, professeur à l’université de Washington, et directeur du laboratoire Social Cognitive Neuroscience à Seattle, l’empathie ne peut s’envisager que lorsque la personne fait l’expérience d’une réponse émotionnelle face à l’émotion d’autrui. Pour résumer :

Tenir la relation : pas de recette pour le leadership (7-2) Alain peut simplement faire une chose pour Paul : prendre soin de sa relation avec lui En lui donnant à voir, à expérimenter, que leur relation est authentiqueEn répondant à ses appelsEn acceptant les doutes et les questionnements de Paul, sans le jugerEn lui faisant part de ce qu’il ressent au vu de ce que Paul lui raconteEn venant confronter de temps en temps, en toute bienveillance, les valeurs de Paul, ses croyances, ses convictions Et c’est exactement et uniquement ce dont Paul a besoin : qu’on lui rappelle qui il est Le sens qu’il donne lui-même à ses différents engagements, personnels, professionnels, intimesLa force de ses valeurs et de ses croyancesL’importance de ses besoins personnels de reconnaissance et d’estime de soiLa capacité de se regarder tous les matins dans le miroir en ayant le sentiment d’avoir accompli ce qu’il pense être justeMais également, la force de ses doutes, de ses émotions, de cette part de lui-même qu’il ne maîtrise pas

Devenez un pro de la gestion du temps : Avalez le crapaud de Brian Tracy Être efficace et optimiser sa gestion du temps ne veut pas dire réussir à compléter toutes les choses que vous voulez ou devez faire. Peu importe à quelle vitesse vous réalisez vos tâches, vous n’aurez jamais le temps de tout faire. Comme explique Brian Tracy dans les 21 conseils du livre « Avalez le Crapaud », les champions de l’efficacité savent identifier les tâches essentielles, celle qui font vraiment la différence, et prennent le temps de bien les faire. Dans la vidéo précédente, vous avez découvert les premiers 10 conseils pour passer efficacement à l’action. Cette semaine vous allez découvrir les 11 conseils restants. 11. Qu’est-ce qui vous empêche d’avoir déjà atteint vos objectifs ? 12. Pour traverser le désert, les barils d’essence servent de balise : posés à distance régulière, il y en a toujours deux visibles : celui déjà passé, et le suivant. 13. 14. Les éléments de base de votre performance sont proportionnels à votre énergie physique, mentale et émotionnelle. 15. 16. 17.

Tenir la relation : pas de recette pour le leadership (7-1) Paul est pris dans un insoluble dilemne. D’une part, il croit que le projet porté par Virginie est un bon projet, en ce que celui-ci permettra très probablement au site de production de répondre aux attentes du groupe tout en se développant industriellement et en se renforçant. Mais comme il n’a pas de boule de cristal, il ne peut le garantir à 100%.D’autre part, il doit amener des garanties à ses collègues et, pour certains, amis, tous employés de l’entreprise pour laquelle ils donnent chaque instant de chaque jour. Paul fait l’expérience du paradoxe et de la complexité Le paradoxe, c’est lorsqu’il n’y a pas d’alternative favorable : si Paul s’engage aux côtés de Virginie, son entourage lui fera comprendre qu’il perd son intégrité syndicale et sa légitimité représentatives’il choisit d’aller contre le projet de la direction, il aura le sentiment de ne pas faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauver le site de la faillite et ainsi sauvegarder les emplois de ses collègues

Optimisez votre temps et votre efficacité : avalez le crapaud de Brian Tracy Le monde d’aujourd’hui est plein d’opportunités ! Jamais dans l’histoire il y a eu un autre moment où il était possible avoir autant des possibilités pour réaliser vos rêves et vos objectifs. L’envers du décor est que à chaque instant nous sommes confrontés à tellement d’options disponibles sur quoi faire qu’on risque vraiment de s’y perdre. Dans son livre « Avalez le crapaud », Brian Tracy nous livre 21 conseils pour dépasser cette sensation d’impuissance et être toujours capables de passer à l’action de manière efficace. La première chose à accepter est que nous n’aurons jamais le temps de faire tout ce que nous souhaitons ou qui est attendu de nous : peu importe le niveau d’efficacité que nous serons capables d’atteindre, nous aurons toujours des tâches en retard, ou même qui ne seront jamais réalisées. Voilà la liste de 10 premières étapes proposées par Brian Tracy pour avaler le crapaud. Vous découvrirez les 10 suivantes dans la prochaine vidéo. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

Bâtir la confiance : pas de recette pour le leadership (8) Tenir la relation n’est cependant pas un exercice solitaire. Dans le processus de transformation en cours, Paul a clairement choisi la voie de la co-construction et du dialogue, en assumant le fait que certaines décisions peuvent être difficiles à prendre et donc demander plus de temps que dans un système autoritaire. Cependant, malgré tous ses efforts, certains membres de l’entreprise ne sont absolument pas en accord avec ses prises de position et le lui font savoir ouvertement : ils ne voteront jamais en faveur d’un projet qui ne les convainc pas et surtout, qui ne les rassure pas sur le devenir de l’organisation et de ses membres. Que ce soit sur des points précis ou bien sur le plan de transformation dans son ensemble, et quelles que soient leurs raisons, ils rechignent à trouver un accord avec Paul et Virginie. Habituellement, dans un tel cas, les porteurs du projet vont chercher à convaincre leurs collaborateurs du bien-fondé de leur décision et de leurs choix. La confiance se donne

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