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Petite histoire de l'alphabet: du phénicien au latin

Petite histoire de l'alphabet: du phénicien au latin
Différents systèmes d'écritures sont nés sous des formes diverses à des époques distinctes dans de nombreux endroits du globe (Mésopotamie, Egypte, Chine, Amérique Centrale, etc.). En revanche, il semble bien que la naissance de l'écriture alphabétique soit géographiquement localisée en terre de Canaan, vers le IIe millénaire avant Jésus-Christ, dans une région qui correspond aujourd'hui au Proche-Orient (Liban, Israël, Syrie, Jordanie et Sinaï). Les origines sémitiques de l'alphabet C'est donc plutôt du côté du Levant qu'il faut chercher l'origine de l'alphabet. Parallèlement (les interactions entre les deux systèmes d'écritures ne sont pas encore clairement établies), était inventé à Ugarit, sur la côte phénicienne, aux alentours du XIVe siècle avant notre ère, une écriture alphabétique consonantique de 30 signes utilisant le système graphique cunéiforme en usage dans l'ancienne Akkadie. Le cunéiforme disparu, l'alphabet linéaire poursuivit son évolution. La lumière des voyelles Related:  Langues anciennes

Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio Naissance. Invention de l'Ecriture Naissance de l’écriture Dans la Mésopotamie antique, les premiers signes d’écriture apparaissent pour répondre à des besoins pratiques : comptabiliser des têtes de bétail ou des sacs de grains. Le plus ancien témoignage d’écriture connu date de 3 300 avant notre ère. Ce sont des tablettes sumériennes en écriture pictographique. Liste de noms propres. Au IVe millénaire avant notre ère se développe dans le sud de l’Irak actuel, une culture différente. Ce passage d’une société agricole à une société urbaine oblige les Sumériens à créer un système d’écriture. Hiéroglyphes. © dinosoria.com Ce système d’écriture ne transcrit pas les sons de la langue, mais présente des signes images ou pictogrammes. Ces systèmes d’écriture ne sont donc pas fondés sur le phonétisme pur. Hiéroglyphes sur le sarcophage de Toutankhamon. © dinosoria.com La cité d’Ourouk (ou Uruk) se transforme progressivement en une ville aux dimensions imposantes. L’argile devient le support privilégié de l’écriture à Sumer. Mayas

Helios: Lexique Grec - Français | HELIOS | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) | Folia Electronica Classica (FEC) | Responsables du Projet HELIOS: FR Lycéé Ouvert de Grenoble : F. Charlon ; BE GLOR (Études grecques, latines et orientales) & ITINERA-HODOI : P.-A. développement écriture L'évolution des caractères se fait dans le temps et il est bien difficile, après un certain temps d'en discerner l'origine commune. Le développement autonome commence par de simples mutations inconscientes et par des ligatures dues uniquement à la personnalité du scribe et qui détermine les caractéristiques de l'écriture du peuple. Les instruments utilisés et la matière sur laquelle est tracée l'écriture ne sont pas moins déterminants (le ciseau pour la pierre, la plume pour le papier). Une écriture est déterminée par le rapport entre le tracé de l'outil (noir), les parties blanches des contre-poinçons et les approches. Les aspects varient suivant la position de la plume. Elle est inclinée, l'écriture est aiguë et étroite : les cursives.

Полный церковнославянскій словарь прот. Г. Дьяченко Slavon d'église Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Slavon. Texte en slavon d'église de 1755. Le slavon d'église, également appelé slavon liturgique, langue liturgique slave ou vieux-slave liturgique, est la principale langue liturgique de l'Église orthodoxe. Présentation[modifier | modifier le code] Ce slavon d'église est parfois utilisé par les Églises catholiques orientales situées dans les pays slaves, notamment en Croatie et chez les Ruthènes catholiques grecs. Historiquement, cette langue liturgique est dérivée du vieux-slave en adaptant la prononciation et l'orthographe, et en remplaçant certains mots ou expressions anciens et obscurs par leurs synonymes vernaculaires. Le slavon d'église se divise en deux variantes : Le philologue et grammairien russe Alexandre Vostokov étudia la grammaire comparative entre le slavon d'église, le vieux-slave et les langues slaves. Bibliographie[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]

Proto-slave Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le proto-slave ou slave commun, est l'ancêtre du vieux slave et des langues slaves ; il est issu de la branche satem de l'indo-européen commun ; il est classé dans le groupe des langues balto-slaves. Le processus de séparation des gens parlant le proto-slave et le proto-balte s'est effectué vers le IXe siècle av. J.-C.. Évolution[modifier | modifier le code] Comme les autres langues satem, le proto-slave a transformé les consonnes palato-vélaires de l'indo-européen commun en affriquées et en fricatives postérieures : Au niveau des voyelles, le proto-slave a transformé les voyelles longues oː et aː en a, et les voyelles courtes o et a en o [2]. Toujours concernant les voyelles, le proto-slave conserve l'alternance vocalique indo-européenne. Métathèse[modifier | modifier le code] Palatalisation régressive[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Portail des langues

Proto-germanique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Foyer proto-germanique, v. 500 av. J.-C. : le groupe nordique au nord (rouge) et la culture de Jastorf au sud (magenta) L'expansion des peuples germaniques, 750 av. Le proto-germanique ou germanique commun est la reconstruction de la langue parlée à l’origine par les peuples germaniques, alors qu'ils se trouvaient concentrés dans le nord de l'Europe entre 750 av. Le germanique commun n'est attesté par aucun texte, mais a été reconstruit selon la méthode comparatiste. Diachronie[modifier | modifier le code] Inventaire des changements phoniques[modifier | modifier le code] Époque pré-germanique[modifier | modifier le code] Époque du germanique commun[modifier | modifier le code] Le germanique est désormais une langue indo-européenne centum qui a perdu ses laryngales et possède cinq voyelles longues et six brèves, ainsi qu'au moins deux voyelles trimoriques (ō̃, ē̃). Germanique commun primitif[modifier | modifier le code]

Langues anciennes Les langues anciennes sur Internet Taormine (photo de Françoise André) « Arrête ton char ! Musagora : un site sur la culture antique associant étroitement textes et oeuvres d'art (MEN - CNDP). Hélios : serveur éducatif franco-belge qui propose des leçons et des séquences de Latin et de Grec de la Troisième à la Terminale. Le grenier de Clio : site riche en informations, à la portée des élèves (mythologie, littérature, arts). Tour de Babel La tour biblique pourrait avoir été inspirée par l'Etemenanki, une ziggurat de sept étages dédiée au dieu Mardouk à Babylone et désignée comme « le temple de la fondation du Ciel et de la Terre ». Ce mythe fut d'une fécondité remarquable et a inspiré des réflexions sur l'origine de la diversité des langues, la puissance de l'effort collectif, l'orgueil humain, la fonction civilisatrice de la ville et la totalisation du savoir. Il a aussi servi de métaphore architecturale à des organismes transnationaux et multilingues. Origine du nom[modifier | modifier le code] En akkadien Bāb-Ilum signifie « la porte des dieux »[1]. Récits originaux[modifier | modifier le code] Peu après le Déluge, alors qu'ils parlent tous la même langue, les hommes atteignent une plaine dans le pays de Shinar et s'y installent. « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Le Livre des Jubilés précise la durée du travail de construction et donne des détails sur les dimensions :

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