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L’Atelier d’Alberto Giacometti

L’Atelier d’Alberto Giacometti
Dossiers pédagogiques Parcours exposition Introduction à l’exposition L’atelier comme laboratoire Du Primitivisme au Surréalisme Les premières années De l’objet à la vision Remettre en cause la ressemblance Épuiser le modèle, recommencer sans fin L’artiste à l’œuvre L’œuvre et son espace Inclure le vide et la distance Bibliographie Bibliographie L’atelier comme laboratoire Le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne organise, en partenariat avec la Fondation Alberto et Anne Giacometti, l’exposition intitulée « L’Atelier d’Alberto Giacometti ». Ce dossier, conçu à l’attention des enseignants, propose d’interroger l’œuvre de Giacometti à partir de quatre moments forts de sa création : - les premières années ou Du Primitivisme au Surréalisme, - la remise en cause de la ressemblance et le passage qui s’opère De l’objet à la vision, - l’artiste à l’œuvre, Épuiser le modèle, recommencer sans fin, - la singulière relation qui se noue de L’œuvre à son espace. Du Primitivisme au SurrÉalisme Revues Related:  Années 50

L’homme qui chavire | Panorama de l'art Né en 1901 à Stampa en Suisse, à la frontière avec l’Italie, Alberto Giacometti pratique dès son plus jeune âge le dessin, la peinture et le modelage, des techniques qui resteront au cœur de son travail tout au long de sa carrière. Installé à Paris depuis 1922, il élit domicile en 1927 dans le quartier Montparnasse où il a trouvé un atelier qu’il occupera jusqu’à sa mort. Fasciné par les antiquités égyptiennes, l’art africain et océanien tout autant que par la peinture de Paul Cézanne, Giacometti cherche longtemps sa voie parmi les différents courants avant-gardistes de la première moitié du XXe siècle. Ce n’est qu’après 1945 que naissent les figures longilignes qui lui apportent la notoriété et le succès. Avec elles, il revient à l’étude de la figure humaine et apparaît à contrecourant des grands mouvements esthétiques de son temps, tant par sa technique que par ses thématiques. Une création singulière L’obsession du vide Le socle primordial L’art, un moyen de mieux voir

947-JEAN TINGUELY (1925-1991) : UN CHOIX D'ŒUVRES DES ANNÉES 1945-1960 - Jean Tinguely et Méta-Matic, Première Biennale de Paris, 1959, photographie argentique de Paul Almasy, 27,8x22, 5 cm. Jean Tinguely (1925-1991) est un artiste suisse (sculpteur, peintre, dessinateur) qui a passé son enfance et son adolescence à Bâle.Enfant, il crée, dans la forêt, au bord du ruisseau, une vingtaine de moulins hydrauliques et sonores, faits de roues de bois et de boîtes de conserves heurtées. Ces réalisations éphémères révèlent déjà son intérêt pour la construction, les matériaux pauvres, la roue, le temps, le mouvement, la vitesse et le son.Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il fait un apprentissage de décorateur/étalagiste puis suit des cours à l'Ecole des Arts appliqués de Bâle où il découvre l'Art contemporain et en particulier l'Art abstrait, le Dadaïsme, le Bauhaus et le Constructivisme russe. A l'Ecole, il rencontre en 1944 Eva Aeppli (1925-2015) qui devient sa compagne et qu'il épousera par la suite (en 1951). - TINGUELY Jean (1925-1991), Stabile I, vers 1948.

Auguste Herbin -L’alphabet plastique : une abstraction spirituelle. - Art-Histoire-Littérature C’est pendant la deuxième guerre mondiale alors qu'Auguste Herbin est très isolé suite à la dissolution du groupe abstraction–création, et à la fuite de nombre de ses amis, qu’il élabore son livre manifeste : « L ‘art non figuratif non objectif ». Ce livre est tout à la fois un traité de peinture, et un livre mystique. Le vocabulaire employé par Herbin, a souvent rapport à la foi, à la création, à la spiritualité. Dans cette dernière partie de l’œuvre de Herbin c’est le verbe, le mot qui va être le point de départ de l’image, tel le verbe divin, créateur de toute chose. Cette dernière partie de l’œuvre de Herbin semble être basé sur un paradoxe, en effet, elle se veut universelle et pourtant elle est hermétique, elle est « décorative » plaisante à l ‘œil, et pourtant complexe. « Comme la musique, la peinture a son propre alphabet qui servira de base à toutes les combinaisons de couleurs et de formes » Auguste Herbin « L’art non figuratif non objectif », 1949. Les sources d’inspiration : Do

Zoé Balthus: Giacometti : le nez de Yanaihara ou la catastrophe de 1956 En novembre 1955, Isaku Yanaihara, jeune professeur de philosophie à l'université d'Osaka, débarquait à Paris pour compléter ses études et gagnait un peu d’argent en rédigeant des articles pour la presse nippone. C’est ainsi qu’il était entré en contact avec le peintre et sculpteur suisse Alberto Giacometti. Le jeune homme souhaitait rédiger un entretien avec l’artiste que lui avait commandé un magazine japonais. Date fut prise. Après une première rencontre, ses visites à l’atelier situé au 46 rue Hippolyte Maindron, se succédèrent régulièrement et moins d’un an plus tard, les entretiens s’étaient transformés en séances de pose. « Peindre votre tête, c’est s’aventurer dans un monde totalement inconnu, […] une aventure sans précédent, la plus grande de toutes », avait déclaré Giacometti qui s’était pris de passion pour les traits du jeune philosophe. Leur « aventure » était alors encore loin d’être terminée. Désespéré devant sa toile et son modèle. Ecrits, Alberto Giacometti (Ed.

Biographie Jean Tinguely - Museum Tinguely Utopia mesure 8 mètres de haut et de large, et 17 mètres de long. L’élément le plus lourd, l’imposante roue en bois au milieu, pèse environ 600 kilos. L’œuvre se compose d’innombrables roues en bois de toutes les couleurs et toutes les tailles. Josef Imhof, ancien assistant de Tinguely, rapporte que celui-ci avait d’abord prévu de réaliser un grand relief. Pour cette construction, Tinguely dispose d’un hangar de l’usine Von Roll AG, à Klus Balsthal, équipée d’un treuil.

Le Mouvement. Vom Kino zur Kinetik - Museum Tinguely 10 février – 16 mai 2010 Le mouvement est un thème central à l’art et sa perception au cours du XXème siècle. L’exposition établit les liens entre la sculpture cinétique et le film à partir d’une reconstitution de la célèbre exposition « Le Mouvement » de 1955 dans la Galerie Denise René à Paris. Du 6 au 30 avril 1955 s’était tenue à la Galerie Denise René, à Paris, une exposition légendaire: « Le Mouvement ». À côté de ces conceptions artistiques de jeunesse (certains artistes connurent avec l’exposition le début de leur carrière internationale), Marcel Duchamp fut représenté avec Rotary Demisphere de 1925 et Alexander Calder avec des mobiles, œuvres qui renvoyaient donc aux expériences cinétiques des débuts de l’avant-garde. Le programme des films de 1955 fait le pont avec la deuxième partie de l’exposition au Musée Tinguely où sont interrogées les sources de l’art cinétique.

Les machines à dessiner de Jean Tinguely Lien vers le Centre Pompidou Paris Jean Tinguely, Machine à dessiner, N°3, Relief Méta-mécanique, 1955 En 1955, Jean Tinguely réalise trois machines pour produire de manière mécanique des dessins. Elles sont présentées lors de l’exposition « Le mouvement » ; une exposition proposant un état des lieux de l’Art Cinétique. Ces œuvres sont remarquées parce qu’elles ont la particularité d’être une œuvre qui produit elle-même des œuvres. L’artiste nous propose un dessin en devenir, le spectateur complète l’œuvre, alors qu’il était passif face à l’art, il devient acteur de la création, actionnant un système de balancement, un bouton, un bras articulé ou encore en pédalant, comme pour le Cyclograveur. Jean Tinguely, Méta-matic 17, 1959 Les dessins produit sont totalement différents les uns des autres. Ici, Tinguely établit ironiquement un lien entre la machine et l’homme. Qu’apporte l’interaction du spectateur ? Video de Meta-Matic N°10 :

174-JEAN TINGUELY " MACHINES A DESSINER" | GENEVIEVE BLONS ARTS Jean Tinguely, Le Cyclograveur (1960) photo Lennart Olson, Besucherin auf Cyclograveur, Ausstellung Roerelse I konsten, Moderna Museet, Stockholm ( 1961) les Méta-matics de Jean Tinguely Leonardo Bezzola: Jean Tinguely 1960. Original photography , Méta-matic n°8, 1959. MUSÉE TINGUELY BÂLE. Jean Tinguely, né en 1925 à Fribourg et mort à Berne en 1991, est sculpteur suisse. Jean TINGUELY (1925-1991), Méta-Matic N° 6, 1959 Iron tripod, wooden wheels, sculpted metal plate, rubber bands, metal rods, electric motor (all painted black) : 50 x 70 x 30 cm Museum Tinguely, Basel, © 2008, ProLitteris, Zürich, © Photo : Christian Baur, Basel Jean TINGUELY (1925-1991), Machine à dessiner N° 3, 1955 Wooden panel painted black, rotating metal disc, wire. Jean TINGUELY (1925-1991), Cyclograveur, 1960 Welded scrap metal, bicycle elements, sheet metal, drum and cymbal, book : 225 x 410 x 110 cm Kunsthaus Zürich; Gift of the artist 1986, © 2008, ProLitteris, Zürich, © Photo : André Morain, Paris

Projets spatiodynamiques | Schöffer En 1952, Claude Parent découvre le travail de Nicolas Schöffer à la galerie Mai lors d’une exposition de reliefs géométriques de l’artiste. S’ensuivra pendant quatre ans une collaboration intense qui aboutira à des projets de ville, de complexes commerciaux… Analysant de manière rigoureuse les composantes de la ville, Schöffer remet en question son organisation, essentiellement fondée sur des considérations économiques et inadaptée aux besoins actuels. Selon lui, « c’est le sculpteur, manieur de volumes par excellence, qui établira les conditions plastiques de toute architecture. La cité sera la prolongation plastique de la sculpture ». Nadine Labedade

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