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Comment la course à l’attention renforce la société de l’ego

Comment la course à l’attention renforce la société de l’ego
ego en abîme Le besoin de se différencier dans nos univers urbains socialement homogènes et foisonnants accentue cette société du narcissisme. Les réseaux sociaux reflètent cette compétition en vue de capter l’attention, nouvelle richesse issue de la pénurie. EMERGER DE LA MULTITUDE UN BESOIN NATUREL Sans tomber dans les théories sociobiologistes radicales, on peut raisonnablement postuler que l’égo, la vanité, l’exaltation de soi sont en partie au moins le résultat d’une stratégie adaptative de l’espèce humaine. A l’époque préhistorique, la survie du groupe se joue sur des critères de force et de résistance physique individuelle en des temps d’insécurité où l’Homme est démuni face à la nature. Autre critère déterminant en termes de survie : la cohésion, la solidarité du groupe qui permet de lutter contre les animaux sauvages ou encore d’organiser des chasses collectives permettant d’abattre de plus gros animaux. standardisation modes de vie bonheur pour tous Related:  Cyrille Franck : sociologie web

Exode urbain, exil rural, par Gatien Elie, Allan Popelard et Paul Vannier De Montpellier, il faut trois quarts d’heure pour arriver à Ganges, gros bourg de quatre mille habitants situé aux confins de l’Hérault. En direction du nord, après s’être frayé un chemin entre Euromédecine et Agropolis, les deux technopôles symboles du dynamisme de « la ville qui réalise ses rêves », la route tourne définitivement le dos à la métropole, traverse en droite ligne les plaines viticoles, les coteaux du Languedoc, avant de prendre un cours plus sinueux aux premières marches des Cévennes. Loin de Montpellier, de ses emplois et de ses services, la commune attire pourtant de nouveaux habitants : depuis 1992, ils sont près d’un millier à s’y être installés. Originaires de la banlieue montpelliéraine, Bernard et Christine. jeunes retraités, sont arrivés en 2008. Lui travaillait chez Nicollin, l’entreprise de nettoyage urbain. Elle faisait des ménages dans les collèges de la région. Taille de l’article complet : 3 110 mots. (1) Les prénoms ont été modifiés. (3) Cf. (5) Cf.

Tout est prêt pour le changement Peu d'entre nous arrivent à y mettre les mots, mais beaucoup le ressentent: le monde change. Les technologies sont là, les rapports de force évoluent... mais sommes nous prêts nous-mêmes à entrer dans une nouvelle ère? Depuis que je suis rentré de la conférence Lift qui a eu lieu à Genève début février, ça cogite sérieux. Des intuitions ou des remarques que je pensais réservées aux quelques piliers de Minorités se sont révélées partagées par de nombreuses personnes de différents horizons et nationalités. Avec les révolutions arabes en cours et la présence toujours plus importante d’Internet dans nos vies, la question de la réalité de la démocratie se pose avec acuité. Mais voilà. En plus, on n’est plus au temps de l’ORTF. Même si je trouve qu’ils exagèrent parfois un petit peu, Don Tapscott et Anthony Williams ont bien saisi le changement majeur que représente Internet. L’apprentissage, mais massif Avec Internet, on passe à un niveau différent. Collaboratif = Démocratie

The Really Smart Phone "L’hypersocialisation accentuée par les réseaux "Pourquoi l'Europe s'enracine à droite" Face à une gauche européenne à genoux, une droite triomphante et décomplexée, dont l'Italie semble être l'avant-garde, l'emporte avec un projet que le linguiste italien Raffaele Simone qualifie de "Monstre doux" dans un essai. LE MONDE MAGAZINE | | Propos recueillis par Propos recueillis par Frédéric Joignot Comment expliquer l'effondrement de la gauche européenne, alors que le continent souffre des contrecoups de la crise financière née des excès du libéralisme ? L'essai de l'Italien Raffaele Simone Le Monstre doux. L'Occident vire-t-il à droite ? qui sort enfin en France (Gallimard) aide à comprendre. Linguiste de renommée internationale, philosophe sympathisant à gauche, Raffaele Simone a publié en Italie plusieurs ouvrages et articles critiques – Il Paese del Pressappoco " Le pays de l'à-peu-près " (Garzanti Libri, 2005). Son constat est sévère. Son essai a fait couler beaucoup d'encre en Europe dans les milieux de gauche dès sa sortie en Italie, début 2009. Et pourquoi ? Lesquels ?

Sans smartphone ni facebook Avez-vous été tenté un jour de déconnecter ? D'étouffer sous un oreiller smartphone ou iPad pour ne plus vérifier vos mails ni au coucher ni au lever ? Si cette envie vous effleure, sachez…que vous n'êtes pas seul. 53 % des Français ont répondu par l'affirmative à la question : "Avez-vous eu envie de ne pas vous connecter à Internet pendant plusieurs jours ?" posée par l'Ifop fin 2010. Un comble alors que les smartphones, qui permettent de naviguer sur Internet en tout lieu devraient équiper un Français sur deux d'ici à la fin de l'année selon la société d'études GFK. Ce paradoxe n'est pas uniquement français. Dans la même veine a été organisée aux Etats-Unis, les 4 et 5 mars, le second "national day of unplugging" ( "la journée nationale où l'on se débranche") imaginée par l'association Sabbath manifesto. Le Monde.fr a lancé un appel à témoignages sous la formule : "Et vous, vous faites quoi pour déconnecter ?". Mon taux de stress a rapidement diminué, par Fernand Le Monde

Portraits of Workspaces by Mell Perling What salt-water taffies have to do with hard hats, mannequins and kindergarten playrooms. Workspaces have their own unique curiosity to them. We’ve compiled a few exceptional projects found on The Behance Network that document people at work, from those who blend seamlessly into their workspaces to the delightful misfits. In Point of Sale by Shane Butler, dozens of trade-related accessories end up defining the space for these employees. In Mannequin Workers, Dylan Collard goes inside a mannequin factory, where the human form is everywhere, making those with real flesh and blood both stand out and blend in. In is At Work Portraits, Rüdiger Nehmzow explores a flawless and sleek scientific workplace, where the setting seems to overwhelm the people within it. Another View by Mitar Simikic captures people at home and lending their personality to their workspaces, be it a woodpile out back or a kindergarten classroom.

- Le plaisir, valeur refuge de nos sociétés en repli La part croissante des loisirs, du divertissement, de la consommation dans nos vies est un exutoire à notre angoisse, nos craintes face au monde qui se complexifie. Celui-ci semble en effet plus insaisissable et dangereux que jamais, notamment en raison d’une couverture médiatique plus forte, voire exagérée. L’évolution économique, politique, sociétale, technologique de ces 20 dernières années tend à plonger nos pays développés modernes dans un “spleen” très prosaïque. Au plan individuel ou collectif nous avons peur de perdre nos positions acquises, notre statut social, notre rang. – Professionnelle : chômage, précarité (CDD, temps partiels, interim) se développent. Les classes moyennes et supérieures ont la trouille d’être déclassées, en raison de l’insécurité professionnelle évoquée ci-dessous. – Physique : augmentation du nombre de délits sur les personnes commis avec violence (mais surtout augmentation des plaintes en réalité). peur du déclin – Sur le plan géopolitique. plaisir refuge

[EXCLUSIF] L’école casse-t-elle nos enfants? - Société De piètres résultats « Entre toutes les nécessités du temps, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et morale, c’est le problème de l’éducation du peuple », disait Jules Ferry, grand réformateur de l’éducation. Ses mots continuent de résonner aujourd’hui, 130 ans plus tard. […] Comme il est étonnant alors, de constater à quel point la réalité des écoles françaises aujourd’hui est éloignée de ces nobles idéaux. Bien sûr, la vie n’a pas toujours l’élan positif qui traverse les Choristes ou Le Cercle des poètes disparus. Toujours est-il que le système actuel d’éducation non seulement ne correspond pas à son image idéale, mais n’atteint pas non plus le même niveau de résultats que dans une grande partie de l’Europe et du monde développé. Comment est-il possible que 15% des élèves entrant en classe de sixième ne sachent pas correctement lire et écrire ? Championne du stress Des méthodes rétrogrades

Les Citoyens Constituants - Quantified self, Big Data… l’obsession de la maîtrise L’obsession du contrôle – Mediaculture / ©David Jones via Flickr.com Les données vont nous permettre d’être plus malins, plus cultivés, plus en forme. Ce sont les promesses affichées de ces nouvelles tendances du “quantified self” et du Big data. Une étape de plus du progrès humain qui traduit aussi l’infusion de l’idéologie libérale. Un tableau de bord intelligent de sa propre vie , sa santé, son humeur, sa culture générale… voilà ce que proposent les gadgets de l’Internet des choses. On retrouve là un thème classique de la science-fiction, rendu possible aujourd’hui par la technologie : celui du transhumain . Les progrès de la génétique, de la nano-médecine et aujourd’hui des capteurs personnels nous invitent à répondre par l’affirmative, à échéance proche. Le quantified self , comme son nom l’indique, propose à chaque individu de mieux gérer sa vie, dans une optique productiviste . C’est surtout une vision inspirée de l’idéologie scientiste du XIXe s . Cyrille Frank

Paul Ariès : « en finir avec la société du toujours plus » Je connaissais finalement assez peu le concept de décroissance. Il faut dire que lors de mes cours d’économie de terminale, la théorie de la décroissance avait été balayée en environ 3 minutes, tout juste le temps de montrer l’absurdité du truc… J’ai été donc plutôt agréablement surpris d’entendre dans propos de Paul Ariès une vision plus positif de la décroissance que ne le laisse entendre le terme de prime abord. Je les ai jugé suffisamment pertinents et intétressants que l’idée m’a pris d’en faire la retranscription (avec Carole et d’autres anonymes que je remercie au passage pour le coup de main ). J’aime beaucoup le début de l’interview, la seconde partie dérive un peu de sujet initial. Et vous, qu’en pensez-vous ? Quoi qu’il en soit, vous souhaite bonne lecture, et on se retrouve en dessous pour en discuter F.T. : Je disais, Paul Ariès, la décroissance est un mouvement international aujourd’hui. Je dirais qu’il y a toujours eu par exemple 2 gauches. Bien sûr que non.

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