Le terme « féminisme » est-il désuet ?
Ça fait un moment que nous sommes quelques-un-e-s dans la rédac à penser qu’il faudrait lancer un débat sur le terme « féminisme », sans vraiment savoir comment nous y prendre. Il est difficile d’exprimer son point de vue sur le mot sans passer pour une ingrate vis-à-vis des féministes (du passé comme contemporaines), de ces femmes – et de ces hommes, aussi – qui ont tant fait pour la cause des femmes. Et si, à titre personnel, je me sens féministe, si je loue les féministes qui ont oeuvré et qui oeuvrent encore pour faire progresser la condition des femmes, parfois, je me pose et me dis : « Ouais. Finalement, ce serait bien qu’on change de nom. Ce débat, qui commence à pointer le bout de sa truffe, rejoint finalement un peu celui qui avait accueilli la création du ministère des droits des femmes en mai dernier : « L’initiative est bonne, mais pourquoi ce nom ? « En tant que femme qui défend l’égalité entre les genres, je crois que le terme féministe est devenu contre-productif. 1. 2.
L’objectivation sexuelle des femmes : un puissant outil du patriarcat – le regard masculin
Partie 1 : définition et concept-clés Partie 3 : les violences sexuelles, des actes d’objectivation extrêmes et dissociant Après une première partie introductive, je vais rentrer dans le vif du sujet et commencer par discuter de la forme d’objectivation sexuelle la plus commune, celle qui passe par le regard masculin. Cette forme d’objectivation est souvent appelée male gaze dans les pays anglo-saxons et consiste à inspecter et évaluer le corps des femmes. Sur le graphique présenté en introduction, nous nous trouvons donc à la première étape : les expériences d’objectivation sexuelle, qui surviennent quand autrui nous traite comme un objet sexuel. Graphique résumant les conséquences de l’objectivation sexuelle. Le male gaze : une prérogative des hommes qui s’exprime via le harcèlement sexuel Blachman est une émission danoise humiliante et misogyne dont le concept est le suivant : deux hommes évaluent le corps d’une femme qui se présente nue devant eux. Conséquences du harcèlement sexuel 1.
Men-son
Yes, Feminism Is Going Out Of Style
As a woman who advocates for gender equality, I believe that feminism has become an unproductive term. And here’s why. Feminist — I’m not afraid to call myself one. I believe in most of the tenets of modern feminism: equal rights, equal pay, equal treatment of individuals regardless of gender. But I have always felt a bit uneasy identifying with the term. Some have noted what they consider “a disturbingly apathetic sentiment toward feminism.” But in all honesty, there are reasons for this apathy and misunderstanding of feminism, even aside from the all-too apparent existence of misogyny and sexism. 1. And while it is unfair for misogynists to stereotype feminists as perpetually angry man-haters, there have certainly been some rather extreme ideas associated with popular strands of feminist thought. There is never a real privacy of the body that can coexist with intercourse: with being entered. 2. Men can, for instance, be subject to false accusations of child molestation and rape. 3.
Nous et les Autres: La femme démembrée
Dans les deux premières figures, c'est le corps de la femme en tant que surface suscitant le désir de l'homme (d'une part) ou l'aspiration à un idéal chez la femme elle-même qui est mis en avant. La représentation des hommes dans la publicité m'apparaît comme plus diversifiée. Si le corps de l'homme peut également être mis en évidence, ses "compétences" dans des domaines souvent beaucoup plus valorisés (affaires, technicité, carrière,...), son "intellect" sont également soulignés. Contrairement à la femme, l'homme n'apparaîtrait pas uniquement comme un corps, il serait aussi une "tête". Par exemple dans Paris Match, il était en moyenne de .33 pour les femmes et de .52 pour les hommes. Remarquons que le choix de ces photos (en particulier celles du site web) étant en partie effectué par la personne photographiée elle-même, on ne peut pas voir le face-isme uniquement comme l'oeuvre d'hommes machistes. Ainsi, la femme apparaît davantage comme un corps décérébré que son alter ego masculin.
La porte en pleine figure
J'étais dans le bus lorsqu'un homme âgé, avec une canne, s'est levé pour me laisser sa place. Je voyais que c'était un réel effort pour lui et qu'il était même dangereux de le laisser debout, lui qui tanguait un peu sur ses jambes. J'ai pensé lui expliquer que la galanterie était ridicule, qu'elle n'avait aucun sens et que seule la politesse importait. Ecrire ce texte m'irrite à l'avance car j'entends déjà les "t'as pas mieux à foutre que de parler de la galanterie ?". Je lis sur le larousse ; galanterie : "Politesse empressée auprès des femmes." La galanterie est comme le Mademoiselle, elle est vendue comme une valeur positive aux femmes. Wikipedia dit "La galanterie se présente comme un ensemble de manières développées par un homme en vue de faciliter les déplacements, les mouvements ou l'habillement d'une femme. Personne n'a à me faciliter la vie parce que je suis une femme, ce qui est un hasard génétique complet.
mashable
Move over, Feminist Ryan Gosling — there's a new Tumblr battling sexism. On Wednesday, 16 undergraduate students at Duke University launched Who Needs Feminism?, a campaign that encourages feminist and gender egalitarian discussion over social media. The Tumblr features posters and statements from individuals explaining why feminism is important. Who Needs Feminism? "We discussed this extensively and concluded that there is a disturbingly apathetic sentiment toward feminism, both on campus and on a broader societal scale," says Amy Fryt, a senior at Duke's Trinity College of Arts & Sciences. All 16 students on the Who Needs Feminism? The Who Needs Feminism? "Students from other schools started reaching out to us to start Who Needs Feminism? Kuhlman says that they identified Tumblr, Facebook and Twitter as the main components of their social media strategy early on.
Je veux comprendre... le mansplaining
Retour sur le mansplaining, un concept très ancien (et très relou) pour un terme relativement récent. Le mansplaining n’a absolument rien de nouveau. C’est un concept tout bête dont nous sommes probablement nombreuses à être témoins au quotidien. Le mansplaining, c’est quand un homme explique à une femme d’un ton condescendant, sur un sujet qui la concerne elle, qu’elle a tort de penser ce qu’elle pense, de dire ce qu’elle dit. Le mansplaining : une illustration du patriarcat Cette idée est très ancienne et elle n’a rien de nouveau. Le mansplaining se fait surtout beaucoup remarquer sur Internet quand il s’attaque au féminisme, quand une féministe relève quelque chose de sexiste et qu’un homme lui explique qu’elle a tort de voir les choses ainsi, parfois en expliquant à la principale concernée ce qu’est réellement le sexisme — qu’il ne connaît que peu en comparaison. Ton idée sonne tellement mieux quand je la reformule. Le mansplaining : les origines Les femmes sont opprimées ?
GALANTERIE FEMINISTE
Les Conquérantes : un film féministe et inspirant en salle le 1er novembre
Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Condor Distribution Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait. Certains films mettent du baume au coeur. D’autres te fournissent l’énergie nécessaire pour soulever des montagnes. Eh bien Les Conquérantes coche les deux cases. Mais surtout j’en suis ressortie armée de courage. Si tu as envie d’un shot d’énergie, tu peux foncer acheter le film de Petra Biondina Volpe, porté par l’actrice Marie Leuenberger qui a prêté ses traits au personnage principal : Nora. Les Conquérantes : l’histoire d’un éveil au féminisme ? En effet, ce film c’est son histoire. Pour planter le décor, dans ce petit village rural, la majorité des femmes sont au foyer pendant que les hommes en assurent la subsistance. Alors quand on pose la question du droit de vote des femmes, publiquement, ça rigole bien : « Et pourquoi pas les autoriser à disposer de leur corps aussi, non mais on croit rêver ! Pourtant, Nora n’est pas contre.