"Le Moyen-âge ou l'époque médiévale côté cuisine" La cuisine médiévale de "France" est héritée de la cuisine Romaine : elle n’a guère évoluée pendant mille ans. Les chroniqueurs de l’époque s’intéressaient à la vie des gens aisés, clergé et nobles, dont ils faisaient, eux-mêmes, partie. L’existence souvent misérable du peuple artisan et paysan ne valait pas la peine de sortir la plume pour consigner leur vie quotidienne. Ce que nous savons des habitudes alimentaires du peuple se réduit à quelques écrits car entre famines et guerres, hivers rigoureux et étés secs, les riches se servaient en premier ! Le bon peuple lui, se nourrissait de ce qu’on lui permettait de prélever dans la nature et de ce qu’il cultivait au rythme des saisons. Le moyen-âge fait la part belle aux épices et à la viande. L’ordre des services n’était pas celui que nous avons aujourd’hui adopté en Europe. Le pain occupait une place prépondérante. Les repas d’apparat : Dynastie des Mérovingiens D’énormes goinfreries sont relatées. soupe à l’ortie et aux amandes Charlemagne
Cuisine médiévale Renaut de Montauban, manuscrit à peintures, fin du XVe Récemment redécouverte, la cuisine médiévale nous apparait bien différente de l'idée que nous nous en faisions. Oubliez plats gras, viandes avariées et repas simples, la cuisine du Moyen Age n'avaient rien à envier à celle d'aujourd'hui. Si elle ne ressemble peu voir parfois pas du tout à ce que l'on trouve aujourd'hui sur nos table que se soit dans les aliments, leurs préparations ou leurs présentation elle en est le digne ancêtre, celui qui a fait de la France le pays gastronomique. Pour les communs des mortels, les gens de petites naissances, paysans et gueux les repas signifiaient plus survie que plaisirs et si quelques fêtes de villages les changeaient de leur quotidien, rares étaient ceux qui se retrouvaient devant autre choses que pain, légumes, produits laitiers et quelques pièces de viande du peuple, notamment le porc. A vos cuisines... Viandier de Taillevent et Ménagier de Paris Bonne traduction ! "Cuisine médiévale" !!!
Cuisine médiévale: Cuisiner au moyen âge Au moyen âge, certains essayaient de manger pour vivre, pendant que d’autres vivaient pour manger, et guerroyer. Les joies de la table n’étaient pas les mêmes pour tous. Il y avait trois ordres dans cette société. Les seigneurs ( les bellatores) qui s’en mettaient plein la lampe, les moines et assimilés (Les oratores) qui étaient aussi souvent bien gras et les pauvres qui travaillaient (les laboratores) “Que l’on appelle les sans dents aujourd’hui”, eux mangeaient quand ils arrivaient à se mettre quelque chose sous la gencive, même s’il ne s’agissait que d’un rat. Pour la cuisine médiévale, celle d’après l’effondrement de l’Empire romain d’Occident, que l’on nomme du Haut Moyen-Âge (VIe Xe siècle), elle est moins connue que celle du Moyen Âge central (XIe ‑ XIIIe siècle) et surtout que celle du Moyen Âge tardif (XIVe XVe siècle) qui sera en fin de Moyen Âge suivi de la Renaissance, période de changements culinaires radicaux (Surtout pour les nobles, les autres…). Mesnagier de Paris
Exemple de Menu pour un repas médiéval LE SERVICE Le service des mets est une parade bien ordonnée, un art, pratiqué dans toute maison argentée (les gens du commun, eux, n'ont pas ce loisir, et mangent d'ailleurs souvent dans le même récipient qui a servi à cuisiner). Au Moyen-Âge, on fonctionne selon un type de service appelé « à la française », dans lequel tous les plats sont apportés sur la table en même temps (par opposition au service « à la russe », dans lequel les plats sont présentés de manières successive sur la table). Durant les très riches festins, cette théorie est tempérée par le fait que l'on ne peut tout simplement pas disposer ensemble sur la table les trop nombreux plats. On apporte donc tous ensemble les divers plats d'un même mets. Un repas se découpe en effet selon plusieurs mets, ou assiettes, qui sont différents services. HIERARCHIE DES SERVICES En général, les mets sont distribués autour du service du rôt (pièce de viande rôtie), qui est le mets central du repas. Hypocras : Dorez au jaune d'oeuf.
Les ustensiles et la pratique de la cuisine au Moyen-Age Les ustensiles individuels sont peu nombreux ; <= Couvert italien, 15ème siècle. Le couteau qui tient éventuellement lieu d'arme permet de couper le pain et les viandes, la cuiller sert à manger les potages et tous deux se retrouvent dans toutes les classes sociales. La fourchette est inexistante, même si l'on trouve quelques traces d'instruments y ressemblant avant la fin du Moyen Age. Le gobelet ou la coupe à boire est aussi très répandu, présentant un caractère individuel dans les couches les plus aisées, les plus pauvres partageants une coupe pour toute la famille. Les tranchoirs, servant à découper les aliments présentés sur la table, sont en étains, en argenterie ou plus simplement en bois, voire d'une sorte de pain à croûte dure et sans mie que les convives se partagent à deux comme le gobelet.
"Ripailles et rogatons, manger au Moyen Âge en Pays de France" Vous êtes dans : Archea > Musée (Louvres) > Expositions temporaires > Archives des anciennes expositions > Exposition : "Ripailles et rogatons, manger au Moyen Âge en Pays de France" Le musée vous invite à découvrir le plaisir et les goûts de la cuisine médiévale : plaisir de se mettre à table, de savourer des mets, de partager un repas, nécessité de se nourrir, volonté de participer à une pratique sociale et culturelle. Du 10 juin 2011 au 4 mars 2012. À quoi ressemblait la cuisine du Moyen Âge en Pays de France ? Par une approche dynamique et sensorielle, cette exposition qui s’adresse à tous les publics vise à appréhender les plaisirs et les goûts de la cuisine médiévale. Les tarifs, les horaires. Pour venir au musée. En lien avec l’exposition : Des visites familiales, pour découvrir l'exposition par tous les sens, avec une dégustation à la clé. Deux visites contées par Aurélie Loiseau « Oyez, oyez ! Des ateliers jeunes archéos pour les 7-12 ans : « Les marmitons du Moyen Âge »
La cuisine au Moyen âge En 2010, j'ai eu l'opportunité de visiter l'exposition faite au château de Langeais sur la cuisine du Moyen âge. Cette exposition a été une réelle découverte des goûts, des ingrédients, du service et des recettes médiévales. Je vais ici essayer de vous faire partager ce que j'y ai appris. Alors donc, à table ! La cuisine médiévale, c'est d'abord l'art de cuire Au Moyen âge, la cuisine est faite sur un feu vif et on apporte un soin extrême à la cuisson, on rôtit, on grille, on mijote, on frit, on sait cuire au four ou au bain-marie. L'originalité de la cuisson médiévale, c'est qu'elle est double et parfois triple en fonction de la nature des aliments. L'oeil doit être flatté autant que le palais, la couleur est là L'époque est aux mets colorés : civet rosé, tarte blanche, purée verte ... Les cuisiniers trempent, hachent, herbes, épices et colorants purs pour obtenir une palette chromatique extrèmement variée. Les épices sont omniprésentes Elles se retrouvent en effet dans les 3/4 des recettes.
Cuisine au Moyen Âge et recettes médiévales La cuisine médiévale, bien que différente de notre cuisine actuelle et contrairement à ce que l’on peut penser, est tout en finesse, légèrement acidulée, haute en couleur, épicée et non grasse. La plupart des sauces accompagnant les volailles et les poissons sont plutôt acides (vin, vinaigre, verjus), et l’aigre-doux est très prisé en rajoutant du sucre, du miel ou des fruits... Les épices utilisées en grande quantité sont principalement la cannelle et le gingembre, puis apparaissent le clou de girofle en poudre, la noix de muscade, le macis, la maniguette ou graine de paradis, le poivre, la cardamome, le galanga (garingal) et enfin le safran pour colorer. L’aspect visuel des mets au Moyen Age est presque aussi important que le goût. De ce fait, les plats obtenus ont de belles couleurs vertes, jaunes, orange, … Ouvrages de référence de la cuisine au Moyen Âge Il existe deux ouvrages de référence en matière de cuisine médiévale au XIV è siècle : Quelques recettes médiévales Soupe improvisée
Au Moyen-Age Les premiers textes culinaires en France datent de l'an 1300 environ. Il s'agit de traités à l'usage des grands de ce monde. Les documents sont beaucoup plus rares en ce qui concerne l'alimentation des paysans et des petites gens. À cette époque, apparaît le premier grand cuisinier français, Taillevent, qui fait figure, avec "Le Viandier", d'ancêtre de générations d'artistes qui ont marqué à tout jamais l'histoire de la gastronomie. Cette éclosion de recueils de recettes tient pour beaucoup à la diversification des techniques culinaires (rôtissage, braisage, pochage, friture), à l'importance des sauces (confectionnées sans matière grasse) et des épices venues d'un mythique Orient, et à une singulière manière de cuire les viandes en les faisant bouillir avant de les rôtir. En 1468, Johannes Gutenberg, graveur sur bois, a su perfectionner un procédé de gravure à base de caractères mobiles en plomb. Le repas spectacle Le Moyen Âge atteint une sorte de perfection dans l'art du festin.
Les épices dans la cuisine du Moyen-Âge Voici la suite du passionnant article de Dame Hermine sur les épices de l’époque médiévale… Au Moyen-âge, ce sont les « Maistre queux » qui ont l’art de maîtriser les épices. Ils en mettent partout : mets salés ou sucrés, boissons… tous en contiennent. Les cuisiniers médiévaux ont une véritable connaissance de l’utilisation des épices, de leur dosage et de leur association. Chaque épice a une saveur particulière et des propriétés caractéristiques. Le safran : C’est une variété particulière de crocus. La mythologie raconte que le dieu Hermès jouant au disque avec son ami Crocos le blessa mortellement au front. Les poivres : Le poivre long (Piper Longum) domine la cuisine jusqu’au XIIe siècle puis il est remplacé peu à peu par le poivre rond (Piper Nigrum). Le poivre de Guinée appelé maniguette ou graine de paradis remplace les vrais poivres qui sont hors de prix ou lors de pénurie. Le gingembre : Ses racines s’utilisent fraîches, séchées, moulues, en poudre ou marinées. A suivre…