Économie collaborative Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’économie collaborative est une activité humaine qui vise à produire de la valeur en commun et qui repose sur de nouvelles formes d'organisation du travail. Elle s'appuie sur une organisation plus horizontale que verticale[1], la mutualisation des biens, des espaces et des outils (l'usage plutôt que la possession), l'organisation des citoyens en "réseau" ou en communautés et généralement l'intermédiation par des plateformes internet (à l'exception de modèles comme les réseaux d'échanges réciproques de savoirs)[2]. Ce type d'économie s'inscrit dans un contexte de défiance des acteurs institutionnels du système capitaliste traditionnel, de crise économique mais aussi d'éthique environnementale[4]. Il prend différents types de formes (économie du partage, économie de fonctionnalité, économie des solutions, économie en peer-to-peer) selon les types de biens et services concernés ou de la finalité (empowerment du consommateur, éco-efficacité)[5].
L’économie collaborative est-elle aussi sociale et solidaire Le terme est employé par OuiShare depuis début 2012 et recouvre une grande variété de thématiques, de formes d’entreprises et de modèles économiques. Le point commun de ces initiatives, et le point de départ de la définition chapeau de l’économie collaborative, c’est le caractère P2P (pair à pair) des systèmes mis en place. Ainsi la consommation collaborative rassemble des initiatives de prêt, location, don, troc, ou vente de biens et services entre particuliers, du covoiturage à l’échange de matériel entre voisins, etc. Ces systèmes ont pu se développer grâce aux outils numériques : des pratiques existant depuis toujours (prêt d’objet, échange de services), à l’échelle de la famille ou l’entourage proche sont désormais étendues à un cercle beaucoup plus large. Par ailleurs l’économie collaborative, comme l’ESS, reste un ensemble d’outils, de pratiques ou de formes, dont on peut faire d’excellentes choses et de moins bonnes.
depliant_fr.pdf L'économie collaborative s'invente en France : gardons notre avance Consommation collaborative, production distribuée, finance participative, éducation et savoir ouverts: ces mouvements nés de la rencontre de l'innovation numérique et sociale sont les piliers d'une nouvelle économie : l'économie collaborative dont la France est pionnière. Consommation collaborative, production distribuée, finance participative, éducation et savoir ouverts. Ces mouvements nés de la rencontre de l'innovation numérique et sociale sont les piliers d'une nouvelle économie : l'économie collaborative. La France est un pays pionnier en la matière. « Ce n'est pas une crise, c'est un changement de monde », prophétisait le philosophe Michel Serres. Alors que la banque Lehman Brothers s'effondrait et emportait l'ancien monde dans sa chute, quelques poignées d'enthousiastes anonymes, éparpillés un peu partout entre l'Europe et les États-Unis, commençaient à expérimenter des façons inédites de consommer, fabriquer et échanger. 1. 2. 3.
A qui profite l'économie collaborative ? Les inégalités ne sont plus un sujet tabou. Dans le sillage de Piketty, nombreux sont ceux qui s’inquiètent aujourd’hui ouvertement de leur grand retour, et ce, quel que soit le bord politique. L’économie collaborative – qui remet entre autres choses le rôle de la possession en question – pourrait-elle constituer une partie de la solution, ou est-ce tout le contraire ? Les discussions autour du capital et des inégalités avaient été un peu oubliées depuis les années 80 et semblaient même légèrement ringardes tant on a voulu voir un dépassement du capitalisme et des analyses de classes. Piketty remet ces questions au centre des débats. En tant qu’observateur assidu des évolutions de l’économie collaborative, la lecture de Piketty m’a profondément interpellé. L’une des principales caractéristiques de l’économie collaborative est en effet de favoriser l’accès à des biens mis à disposition par de simples particuliers, de façon ponctuelle et contre rémunération en règle générale.
Banque du temps - Belgiki - Wiki for Belgium Une banque du temps a pour but de faciliter l'entraide gratuite entre les bénévoles de tout âge d'une même commune (et éventuellement ses associations) dans le domaine de la vie quotidienne. Son fonctionnement est calqué sur celui d'une banque réelle. Après avoir accepté la charte d'adhésion, un bénévole peut ouvrir un "compte", en précisant le nombre d'heures disponibles et le service qu'il souhaite rendre: achat pour le ménage, transport en voiture, arrosage de plantes, conseil informatique, ... ou même: gestion de la banque du temps. Il reçoit en échange un "chèquier" qui lui permet de consommer d'autres services offerts bénévolement. Il peut alors consulter la liste des services offerts par d'autres bénévoles, soit au siège de la banque, soit par téléphone. Le chèque n'a aucune valeur monétaire, et les clients de cette banque s'engage à rester dans un cadre strict de bénévolat. Une banque d'échange de service pour améliorer les biens sociaux
Réinventer les business models : une nouvelle voie pour entreprendre. | Une vie d’entrepreneur Communaux collaboratifs, nouvelle révolution industrielle, société du coût marginal zéro, économie responsable et solidaire… Le XXIème siècle, porté par une technologie numérique qui réinvente les flux et l’intelligence, démarre sur les chapeaux de roue. On entend parler d’un capitalisme sur le déclin, de l’émergence d’une société du partage, ou encore de la disparition de cette “propriété” dont nous nous étions faits un style, voire un objectif, de vie. Tout cela paraît parfois abstrait, utopiste ou inquiétant pour certains, enthousiasmant, inspirant et riche de sens pour d’autres. Ils sont quatre – un chercheur, un consultant en stratégie, un designer et un entrepreneur – et ils ont voulu aider à y voir plus clair, pour éveiller et encourager toutes les initiatives dans une société qui se cherche. Ils ont co-fondé Without Model il y a deux ans, et viennent de publier un ouvrage sur les modèles ouverts : “OpenModels, les business models de l’économie ouverte”
Collaborative, sociale... Les nouvelles formes d'économie - Journal des Professionnels L’économie collaborative : un modèle hybride entre capitalisme et partage Qu’est-ce que l’économie collaborative ? L’économie collaborative repose sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens (voiture, logement), de services (covoiturage, bricolage), ou de connaissances (cours, apprentissage), avec échange monétaire (vente, location, prestation de service) ou sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), le plus souvent par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation. L’économie collaborative se définit donc comme une activité qui vise à produire de la valeur en commun en se basant sur de nouvelles formes d’organisation : mise en réseau ou en communautés via des plateformes internet, mutualisation des biens et des outils, espaces en commun… Elle s’appuie fortement sur les technologies du numérique, notamment autour de sites et d’applications mobiles (marketplaces). L’usage plutôt que la possession De multiples applications © Aleutie – Fotolia Le problème
Partage, P2P… bienvenue dans l’économie collaborative! Boostés par les outils web et la crise, la consommation collaborative émerge comme une véritable alternative à une société propriétaire. De la voiture partagée au booksurfing, Antonin Léonard dissèque les nouvelles tendances. Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde. L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. Pourquoi acheter et posséder alors que l’on peut partager semblent dire des millions d’individus. Tandis qu’Airbnb annonçait il y a quelques mois avoir dépassé le million de nuits réservées sur son site, en France, c’est covoiturage.fr qui a récemment franchi la barre du million de membres inscrits. Sterneck ;