Surpêche - la fin du poisson à foison
Depuis des dizaines d’années, une armada de bateaux sillonne sans interruption les mers du globe. La pêche toujours plus intensive des poissons nuit à la biodiversité. Selon les spécialistes, cette surpêche se pratique sur 90 % de la Méditerranée, tandis que 40 % des espèces de poissons du nord-est de l’Atlantique sont menacées. Les systèmes de quotas ou les subventions accordées par l’Union européenne (UE) contribuent à cette situation, comme le concède Maria Damanaki. Cette commissaire aux Affaires maritimes et à la Pêche a récemment mis sur pied une réforme contre cette surexploitation des ressources. Mais les mesures de l’UE suffiront-elles, quand une grande partie du poisson consommé en Europe vient d’Asie ou d’Afrique ?
Le boom économique de la Chine a détruit une grande partie de ses coraux
Le boom économique en Chine a causé la destruction de plus de 80 % des massifs coralliens au cours des trente dernières années autour de la Chine et en mer de Chine. Le boom économique en Chine a causé, au cours des trente dernières années, une destruction des massifs coralliens autour de la Chine qualifiée de "sinistre" par une étude conjointe australo-chinoise. "Nous avons découvert que la quantité des coraux a décliné d'au moins 80 % ces trente dernières années sur les massifs côtiers le long de la Chine continentale et autour de l'île de Hainan", indique cette étude, menée par le Centre de recherche australien sur les massifs coralliens et l'Institut d'océanologie de la mer de Chine méridionale. "Autour des atolls et des archipels revendiqués par six pays en mer de Chine méridionale, la surface des massifs a décliné de 60 % à 20 % sur les dix à quinze dernières années", ajoute cette étude, publiée dans le magazine Conservation Biology.
Biodiversité et territoires : vers un renforcement des stratégies régionales pour la biodiversité ?
11 March 2011 | Article A quelques mois du lancement de la nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité, comment les collectivités territoriales se mobiliseront-elles ? Les récents engagements pris au niveau national (Grenelle de l’environnement) et international (10ème Conférence des nations unies sur la diversité biologique de Nagoya - CDB) encouragent fortement les autorités locales à renforcer leur implication pour la préservation de la biodiversité. A ce jour, les stratégies régionales pour la biodiversité concernent près de la moitié des Régions françaises : depuis 2004, 6 Régions s’en sont dotées et 4 sont en préparation. L’étude complète « Quelles stratégies régionales pour la biodiversité en France métropolitaine ? Comité français de l’UICN
Billions of pounds of sea life die every year to feed our seafood appetite
For every pound of sashimi, barbecued shrimp, or grilled sea bass that you stuff into your mouth, you’re basically spitting four ounces of marine life onto the floor. The nonprofit Oceana published a detailed report on Thursday cataloguing the egregious problem of bycatch in U.S. fisheries. Bycatch is a word that refers to the sharks, turtles, whales, non-edible fish, and other critters that are inadvertently hauled into fishing boats or caught up in the gear of fishing fleets that are pursuing more palatable and lucrative species. Such gratuitous killing wreaks havoc with marine food chains that are needed to support sustainable fisheries. From Oceana’s new report: Bycatch is one of the biggest threats to the oceans and has contributed to overfishing and the dramatic decline of fish populations around the world. The problem is not well measured globally or in the U.S
Les méduses envahissent les mers en raison de la surpêche
Serons-nous bientôt contraints de manger des méduses ? Depuis le début des années 2000, ces organismes gélatineux envahissent plusieurs mers du globe comme la mer du Japon, la mer Noire, la Méditerranée, etc. Une nouvelle étude scientifique montre que la surpêche est la cause principale de cette prolifération Les prédateurs des méduses, tels que les thons ou les tortues, disparaissent du fait de la pêche. Dans les zones où ces petits poissons sont prélevés en trop grand nombre, ils libèrent une niche écologique. La preuve par comparaison Pour mettre en évidence ce rôle majeur de la surpêche, les chercheurs ont comparé deux écosystèmes appartenant au même courant océanique, le Benguela, qui borde le sud de l’Afrique. Le second se trouve 1 000 km plus bas, au large de l’Afrique du Sud. La pêche en pâtit en retour Dans les zones touchées, un cercle vicieux s’instaure. Les méduses sont la bête noire des touristes. Le saviez-vous ? Références
Qui a peur des espèces invasives
Un entretien avec Jacques Tassin Chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), Jacques Tassin vient de publier La grande invasion aux éditions Odile Jacob. Dans cet ouvrage limpide et profond, il remet en cause la vision manichéenne portée sur les espèces dites invasives et, du même coup, notre regard sur la nature et son évolution. Tout d’abord, qu’est-ce qu’une espèce invasive ? Disons que c’est une espèce, ou plutôt une population d’individus, qui manifeste soudainement un surcroît de présence, une sorte d’inflation démographique. Cette inflation se manifeste en général de la part d’une espèce nouvellement présente, mais pas toujours. J’ajoute qu’on se réfère alors implicitement aux milieux naturels, qu’on estime mis à mal par les espèces invasives. L’expression « espèce invasive » implique une connotation péjorative. Le terme « invasif » est vraiment lourd à porter. Les espèces invasives sont certes opportunistes par nature.
Plus un poisson d'ici 30 ans ? Surpêche et désertification des océans
Extrait Avant-propos par Stéphan Beaucher, ancien journaliste, consultant indépendant en matière de gestion et de politique des pêches. Il a été responsable de la campagne « Océans » de Greenpeace France. Enfant, dans les années 1970, il m’arrivait d’aller en vacances à Douarnenez. Plus tard, les images du parlement de Bretagne en feu lors de la dispersion d’une manifestation de pêcheurs, de caisses de poissons jetées dans les bureaux d’une administration quelconque ou encore de rassemblements devant les portes de la Commission européenne (CE) à Bruxelles marqueraient un signe des temps. Pêcheur récréatif depuis toujours, adepte du capturer/relâcher, je n’ai pas tué un poisson depuis près de trente ans car je considère que s’approprier le poisson n’est pas l’objectif de ce qui doit rester une activité ludique, un acte gratuit [1].. Où étaient donc partis les bars de 3 kg qui nous faisaient marcher des kilomètres sur les grèves par tous les temps ? La destruction d’un bien commun
De la surexploitation des océans | Greenpeace France
La pêche industrielle met nos océans en péril, pille leurs ressources et menace les espèces qui y vivent. L’intensification de l’effort de pêche a débuté dans les années 1990, mettant en œuvre des techniques, telles que les dispositifs de concentration de poissons (DCP), permettant de maximiser les prises des pêcheurs industriels. Les thoniers senneurs sont particulièrement friands de cette méthode de pêche. Or, elle est destructrice car non sélective. Elle mène à la capture de nombreuses espèces autres que le thon. Par ailleurs, les prises sur DCP sont beaucoup trop importantes au regard de l'état des stocks de thons. La ressource de thon tropical, celui que l'on trouve dans les placards de 9 Français sur 10, s'épuise de façon significative. Dispositif de concentration de poissons … Que signifie ce nom barbare ? Classement des marques sur le marché français Cliquez sur la marque pour obtenir plus d’informations que c'est bon la monstruosité ! Messieurs Amaury Dutreil et Sylvain Cuperlier,