Conscience Gérard SabahGroupe Langage et CognitionLIMSI -- CNRS " La conscience est au psychologue ce que la gravité est au physicien : inévitable. " (Baars) Pendant de longues années, les chercheurs en intelligence artificielle et en sciences cognitives se sont gardés d'aborder le thème de la conscience, qui apparaissait comme une notion trop vague pour permettre une étude scientifique et pour fonder la cognition. Des Grecs à Descartes, les rapports entre le cerveau et l'esprit sont fondés sur le dualisme et l'interaction d'un corps et d'un esprit matériels. Descartes fut le premier à tenter d'expliciter comment un esprit non matériel interagissait avec le corps (par l'intermédiaire de la glande pinéale). Les " occasionnalistes " (Malebranche, mais aussi de façon un peu plus lointaine, Spinoza et Leibniz) conçoivent l'idée fantastique d'un parallèle, commandé par Dieu, entre le corps et l'esprit, par ailleurs indépendants. 1.1. 1.2. * Sélectivité. * Exclusivité. * Enchaînement. * Unité. 1.3.
Pédagogie Montessori La pédagogie Montessori est une méthode d'éducation créée en 1907 par Maria Montessori. Sa pédagogie repose sur l'éducation sensorielle et kinesthésique de l'enfant. Description[modifier | modifier le code] La pédagogue italienne Maria Montessori étudie d'abord en médecine. Après l'obtention de son diplôme, elle est nommée assistante de clinique psychiatrique à Rome. Ce projet d'éducation nouvelle s'inscrit dans la promotion de la paix et du progrès ; il repose sur trois piliers : une posture particulière de l’éducateur, un environnement préparé et un matériel pédagogique spécifique[2]. Montessori a voulu élaborer une « pédagogie scientifique » s'appuyant sur une démarche expérimentale et des observations, dans le but d'obtenir l’épanouissement de l'enfant[3]. de 0 à 6 ans (petite enfance) : l’enfant veut apprendre à se débrouiller seul. Elle utilise du matériel repris notamment aux professeurs Jean Itard et Édouard Séguin, tout en l'adaptant aux périodes sensibles de l'enfant.
Thinking outside the box Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sans lever le crayon, comment relier les neuf points à l'aide de seulement quatre traits droits qui se touchent ? Thinking outside the box signifie, en anglais américain, penser différemment, de façon non conventionnelle ou selon une perspective nouvelle. Fortement liée au « problème des neuf points » (qui consiste à relier, sans lever le crayon, les neuf points à l'aide de seulement quatre traits droits qui se touchent), l'expression qualifie une façon originale, créative et astucieuse de réfléchir. Cette approche est parfois qualifiée de pensée latérale. Aux États-Unis en particulier, l'expression est régulièrement utilisée en 2008 dans les milieux d'affaires, le plus souvent par les consultants en management. Origine[modifier | modifier le code] Le Christopher Columbus's Egg Puzzle tel qu'il apparut dans Cyclopedia of Puzzles (1914) de Sam Loyd. L'une des solutions possibles au casse-tête. Difficulté de résolution[modifier | modifier le code]
Sommeil Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chaton endormi Deux hommes endormis sur un banc Le sommeil est un état naturel récurrent de perte de conscience (mais sans perte de la réception sensitive) du monde extérieur, accompagnée d'une diminution progressive du tonus musculaire, survenant à intervalles réguliers et dont le rôle est encore mal connu. L'alternance veille-sommeil correspond à l'un des cycles fondamentaux chez les animaux : le rythme circadien. Chez l'être humain, le sommeil occupe près d'un tiers de la vie en moyenne. Le sommeil dépend du noyau préoptique ventrolatéral (VLPO). Certaines femmes dorment mal pendant leurs règles (elles sont deux fois plus sujettes aux insomnies que les hommes) et beaucoup d'entre elles durant la ménopause. Histoire[modifier | modifier le code] Le poète doxographe grec Diogène Laërce avait écrit un ouvrage intitulé Du Sommeil et des Rêves (en grec ancien Περὶ ὕπνου καὶ ἐνυπνίων au IIIe siècle av. Heure du coucher[modifier | modifier le code]
5 Insane Ways Words Can Control Your Mind On some level we already know that language shapes the way we think. We're automatically more afraid to fight a guy named Jack Savage than somebody named Peewee Nipplepuss, even if we've never seen either of them before. It's totally illogical, but you probably run into an example of that every day, and don't notice it. While we tend to think words are just sounds we make to express ideas, science is finding that language is more like a fun house mirror, warping what we see in mind-blowing ways. For instance ... Speaking English Makes Us More Likely to Blame People Let's say your roommate Steve is jumping on your bed. How will you answer? Keep in mind, Steve pulls this shit all the time. The answer largely depends on what language you speak. Stanford scientists did experiments on this, by having speakers of various languages watch videos featuring, in various situations, people breaking eggs or popping balloons, sometimes on purpose, sometimes on accident. Will nothing stop his madness?
Spiritualité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « L'âme captive » (soul in bondage) par Elihu Vedder. La plupart des spiritualités cherchent une « libération de l'âme » prisonnière ou dominée par la matière Religions et spiritualité[modifier | modifier le code] La spiritualité dans le cadre de la religion[modifier | modifier le code] La spiritualité religieuse est généralement associée à l'aspiration à se « relier » (du latin religare, racine possible du mot religion). Après avoir supplanté les spiritualités plus ou moins structurées du paganisme ou de l'animisme, les spiritualités juive, bouddhique, chrétienne, musulmane, se sont développées sans véritable concurrence pendant de nombreux siècles, jusqu'au siècle des Lumières. Pratiques associées[modifier | modifier le code] Différentes pratiques sont issues des spiritualités religieuses : La notion « d'expérience spirituelle »[modifier | modifier le code] La spiritualité hors du cadre des religions[modifier | modifier le code]
Dissonance cognitive Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie sociale, la dissonance cognitive ou distorsion cognitive au Québec[1] est la simultanéité de cognitions qui entraînent un inconfort mental en raison de leur caractère inconciliable ; ou l'expérience d'une contradiction entre une cognition et une action. Dans sa théorie de la dissonance cognitive, Leon Festinger étudie les stratégies de réduction de la tension psychologique induite et de maintien de leur cohérence personnelle, y compris des stratégies d'évitement des circonstances identifiées comme source de dissonance. Relations entre les cognitions[modifier | modifier le code] Trois sortes de relations sont possibles entre deux cognitions ou entre une cognition et un comportement[1] : Ampleur de la dissonance[modifier | modifier le code] L'ampleur de la dissonance cognitive ou de la tension subie dépend de deux facteurs : L'effort pour réduire la dissonance est proportionnel à son ampleur[1]. Exemples[modifier | modifier le code]
Fear, uncertainty and doubt Fear, uncertainty and doubt (FUD) is a tactic used in sales, marketing, public relations,[1][2] politics and propaganda. FUD is generally a strategic attempt to influence perception by disseminating negative and dubious or false information. An individual firm, for example, might use FUD to invite unfavorable opinions and speculation about a competitor's product; to increase the general estimation of switching costs among current customers; or to maintain leverage over a current business partner who could potentially become a rival. The term originated to describe disinformation tactics in the computer hardware industry but has since been used more broadly.[3][dubious ] FUD is a manifestation of the appeal to fear. Definition[edit] The term appeared in other contexts as far back as the 1920s.[4][5] A similar formulation "doubts fears and uncertainties" reaches back to 1965.[6] By 1975, the term was already appearing abbreviated as FUD in marketing and sales contexts:[7] Microsoft[edit]
La Conscience expliquée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Conscience expliquée est un livre publié par Daniel Dennett en 1991, tentant d'expliquer ce qu'est la conscience et ses mécanismes en faisant largement appel aux sciences cognitives. La traduction française du livre, assurée par Pascal Engel, fut publiée aux Éditions Odile Jacob en 1993. En fondant son argumentation sur les connaissances récentes en informatique, en psychologie et en neurosciences, Dennett propose une théorie de la conscience qu'il baptise « modèle des versions multiples (en) ». Selon cette théorie des faits simples comme élaborer la prochaine phrase que l'on va énoncer ou faire un choix ne sont en réalité qu'un résultat obtenu au terme d'une compétition darwinienne. Portail de la psychologie
Mémoire à court terme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Introduction et historique[modifier | modifier le code] Le concept de mémoire à court terme est assez ancien en psychologie scientifique. William James dans ses Principles of psychology (1890) distingue déjà ce qu'il appelle la mémoire primaire de la mémoire secondaire. À la même époque cette distinction se retrouve aussi dans les travaux de l'Allemand Hermann Ebbinghaus, souvent considéré comme le fondateur de l'étude expérimentale de la mémoire ou de l'Anglais Francis Galton qui considère lui aussi qu'il existe une sorte de mémoire à court terme, liée à l'expérience consciente de l'activité mentale : Au cours du XXe siècle, l'étude de la mémoire sera quelque peu laissée en sommeil, particulièrement dans les universités américaines dominées par le béhaviorisme. Ces résultats expérimentaux sont théorisés par Atkinson et Schiffrin dans leur modèle modal de la mémoire. Effet de récence[modifier | modifier le code] Le fameux article de George A.
Pensée magique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pensée magique est une expression définissant une forme de pensée qui s'attribue la puissance de provoquer l'accomplissement de désirs, l'empêchement d'événements ou la résolution de problèmes sans intervention matérielle. Ce type de pensée se manifeste principalement au cours de l'enfance et est, à l'âge adulte, appréhendé par la médecine comme un symptôme d'immaturité ou de déséquilibre psychologique. La pensée magique est souvent associée au mysticisme et au courant du New Age. Étude scientifique de la pensée magique[modifier | modifier le code] Selon Lévy-Bruhl, la pensée magique serait un reliquat de la mentalité primitive[1], au sens ethnologique. La psychologie suggère que la pensée magique constitue une tentative d'échapper à l'angoisse de l'inconnu (« mieux vaut être dans l'erreur que dans l'incertitude ») et au conflit intérieur. Approches religieuses et thérapeutiques[modifier | modifier le code]
Représentation des Connaissances Notes bibliographiques et liens Cadre et historique La philosophie est concernée depuis longtemps par l'étude de la connaissance, elle a donc subit l'influence de l'évolution des idées en Intelligence Artificielle (IA) , tout en influençant à son tour cette histoire. Pour répondre à la question "les machines peuvent-elles penser ?", Turing a proposé de la remplacer par le jeu de l'imitation. La première critique à ce test a été qu'il se basait sur une conception behavioriste du comportement intelligent. Pour pallier aux déficiences de la théorie behavioriste de l'esprit, les philosophes proposent le fonctionnalisme. Pour un fonctionnaliste ce sont les relations causales d'un état qui sont à prendre en considération, et pas seulement l'entrée et la sortie comme pour les behavioristes. Les fonctionnalistes se détachent aussi des physicalistes car ils ne mettent pas l'accent sur la structure mais sur la fonction. Vers une définition Vocabulaire Les logiques Les réseaux sémantiques Cadre
Sciences cognitives et modèles de la pensée Cette intervention a pour objet l'analyse des modèles de la pensée proposés par les chercheurs en sciences cognitives depuis les années 60. Ces chercheurs expliquent qu'ils aspirent à regrouper diverses disciplines (neurosciences, psychologie, intelligence artificielle, linguistique, philosophie...) pour analyser les processus impliqués dans la formation et l'exploitation des connaissances. Ils sont intéressés par l'étude du fonctionnement de l'esprit et cherchent à décrire, expliquer, simuler les fonctions cognitives telles que le langage, le raisonnement, la perception, la compréhension, la mémoire, ou l'apprentissage. Ce type d'intérêt les conduit à proposer des théories de l'esprit qui ne sont pas sans conséquences puisque, en un sens, elles tentent de définir ce qui spécifie un être humain. Pour les uns, l'esprit étant un phénomène fonctionnel, ses fonctions relèvent de processus cognitifs dont il s'agit de caractériser les opérations en termes de modèles. Notes
La théorie des singes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie des singes La théorie des singes se place dans le cadre des développements de la psychosociologie basée sur les travaux de Kurt Lewin. Les bases de la théorie[modifier | modifier le code] Motivation et communication. Kurt Lewin a été longtemps professeur à l'Université Cornell, l'Université de l'Iowa et du Massachusetts Institute of Technology où il a mis au point ce qu'il a appelé la recherche-action, combinaison de ses recherches théoriques et des applications qu'il pouvait en faire auprès de ses étudiants, organisés en « petits groupes », composés généralement de 6 à 12 personnes (panel qu'il considérait comme optimal pour ses exercices). Le jeu de rôle[modifier | modifier le code] L'exploitation devra faire ressortir la façon dont le groupe a géré le problème, comment certains ont réussi à refiler à d'autres des tâches -autrement dit les singes- qui a priori leur incombaient. Domaines d'application[modifier | modifier le code] J.