SourceMap, le wiki qui simplifie la conception des produits Vous êtes vous déjà interrogés sur la provenance des choses ? Sur les origines des ingrédients de votre barre chocolatée ? Sur la provenance des composants utilisés dans la fabrication de votre téléphone ? Pour y voir plus clair, j’ai eu l’occasion de m’entretenir cette semaine avec Leonardo Bonanni, fondateur de SourceMap, une base de données collaborative développée au Média Lab du MIT (Boston, Etats-Unis) qui vous permet de visualiser sur une carte du monde l’ensemble des pays concernés par la production d’un bien. Géolocaliser l’origine des biens Prenons une pâte à tartiner bien connue par exemple. Si je prends maintenant une paire de baskets d’une autre marque bien connue, j’arrive à visualiser les lieux où sont manufacturés les produits, ceux où ils sont distribués, et ceux où ils sont imaginés. Conçu il y a quatre ans, ce site ouvert permet à chacun de publier l’histoire des produits et la cartographie des chaînes de valeurs. La naissance d’une industrie de niche
Darty condamné à 100 000 euros pour défaut de protection des données de clients La Commission nationale Informatique et libertés (Cnil) réunie en formation restreinte a condamné la société Darty à 100 000 euros d'amende pour ne pas avoir suffisamment protégé les données des visiteurs de son site Internet. fuite de données Rappel des faits : en mars 2017, les équipes de la Cnil constatent l’existence d’une faille de sécurité sur le site Internet de Darty. Il était possible d’accéder à "l’ensemble des demandes et des données renseignées (sic) par les clients de la société, via un formulaire en ligne de demande de service après-vente", indique la Cnil dans un communiqué. Parmi les informations ainsi accessibles figuraient les noms, prénoms, adresses postale et de messagerie ainsi que les numéros de téléphone des clients. Lors du contrôle, les équipes de la Cnil constatent que le logiciel fautif a été développé par un prestataire extérieur. une réaction trop lente ? Bonne volonté de l'entreprise pendant l'enquête Toutefois, la décision sera rendue anonyme dans deux ans.
Is Whole Foods A Viable Model For The Future Of Capitalism? Stacked against the expediency of most American commerce, Whole Foods is a stand-out: It rewards its employees reasonably, emphasizes their autonomy and creativity, pays its execs at non-plutocratic multiples, sets standards for animal welfare, gives a leg-up to artisan producers, has strong environmental commitments, uses 100% renewable power. And so forth. It is also profitable. Last year, Whole Foods had sales of $11.7 billion, and income of $744 million. Is it a model for the future of capitalism? John Mackey, who founded the supermarket in the late '70s, thinks so. "Businesspeople have allowed the ethical basis of free-enterprise capitalism to be hijacked intellectually by economists and critics who have foisted on it a narrow, self-serving, and inaccurate identity devoid of inherent ethical justification," the authors say. The thing is, a lot of what Mackey and Sisodia say is quite old hat, by now. But more seriously, there’s a question of how practical the blueprint is.
Instagram travaillerait sur une application... L’information est au conditionnel, bien que sa source provienne d’Instagram. Le réseau social travaillerait sur une application autonome afin de permettre à ses utilisateurs d’acheter en ligne, selon un article publié sur le site The Verge et daté du 4 septembre 2018. Baptisée IG Shopping, elle permettrait aux commerçants présents sur la plateforme de vendre directement leurs produits. Si le réseau social n’a jamais caché son intérêt pour la vente en ligne, il se limite pour le moment à l’ajout de fonctionnalités in-app, comme la fonction Shopping qui permet à un utilisateur qui a tapoté sur l’image d’un produit d’afficher le prix puis d’être redirigé vers le site marchand d’une marque. Le dispositif est limité à cinq produits par photo. Testée en France auprès de quelques marchands comme Sephora, Clarins, La Redoute, Birchbox et Le Slip Français, cette fonctionnalité a peut-être fait figure de première étape dans le développement d’une vraie plateforme de commerce en ligne.
Rue des Terroirs Les légumes de Terroirs d'Avenir Avis aux Parisiens friands de saveurs vraies : ruez-vous rue du Nil, où Terroirs d’Avenir a ouvert trois boutiques hautes en goûts et en couleurs. Mes amis bloggeurs/euses en ont déjà parlé, mon confrère JP Géné les a dûment célébrés dans sa chronique hebdo, et j’avais anticipé leur inauguration d’un mois ou deux dans un papier sur les épiceries en ville. Je les ai rencontrés la première fois lors d’un marché éphémère au 104, où ils proposaient des coucous de Rennes juteux, des vrais choux de Pontoise, des navets de Pardailhan croquants et sucrés, des lentilles blondes de Saint-Flour… Ils étaient timides et souriants, les mains pleines de terre, prêts à vous faire goûter tout leur étal. Alexandre Drouard et Samuel Nahon sur la rue du Nil C’est pourtant là le pari d’Alexandre (fils d’Alain Drouard, historien de la gastronomie et de l’alimentation) et de son associé Samuel. Certes on pouvait leur reprocher, jusqu’ici, une forme d’élitisme. Les prix?
Instagram intègre deux fonctions shopping à... Instagram reste muet comme une carpe au sujet de la sortie d'une application dédiée à 100% à la vente en ligne, dont le développement a été révélé par The Verge début septembre. Mais le groupe muscle les fonctionnalités shopping directement au sein de son réseau social de partage de photos et de vidéos. A la suite d'un test lancé au mois de juin 2018, la filiale de Facebook déploie à grande échelle dans 46 pays (dont la France) la fonction shopping dans les Stories (vidéo ou série de photos ou dont la durée de vie n'est que de 24 heures) des professionnels. Les entreprises peuvent désormais taguer les articles mis en valeurs dans ces publications, poussées par Instagram en haut du fil d'actualité des internautes qui les suivent. Les marchands ne souhaitent pour le moment pas que le paiement soit réalisé directement sur Instagram car ils veulent garder le contrôle de cette partie clef de la chaîne de valeur. 2 millions d'annonceurs
Agriculture online: le mobile au coeur de la productivité (2/3) La 50ème édition du salon de l’agriculture a ouvert ses portes le samedi 23 février. Durant deux semaines, près de 700 000 visiteurs se presseront dans les allées du salon pour y faire le tour des exposants. Loin du cliché de l’homme coupé de la civilisation, les agriculteurs sont aujourd’hui ultra connectés… Réseaux sociaux, applications mobiles, objets techno… FrenchWeb fait le point sur la place du numérique dans l’agriculture. Les producteurs n’ont pas le temps de rester derrière leur ordinateur pour consulter le prix des grains, les prévisions météo, leurs courriels ou encore le registre de champs. C’est ce qu’explique Peter Gredig, producteur de grandes cultures dans le sud-ouest de l’Ontario et cofondateur d’AgNition, une société spécialisée dans le développement d’applications mobiles pour l’agriculture: «Comme dans n’importe quel secteur d’affaires, le temps est la ressource la plus limitée.
Social data : Linkfluence lève 18 millions... Annoncée le 1er octobre 2018 et menée par Ring Capital et Tikehau Capital, la nouvelle levée de fonds réalisée par Linkfluence est la plus grosse levée réalisée depuis 3 ans sur le marché du social listening. Elle va permettre à la start-up d’accélérer son développement sur le plan technologique (investissements en R&D sur ses technologies d’intelligence artificielle) et son expansion à l’international, notamment via l’acquisition de Scoop.it, la plateforme de monitoring de contenus basée à San Francisco. Un rapprochement qui devrait lui permettre d’accélérer de 50% ses efforts en matière de recherche et développement en s’appuyant notamment sur l’équipe d’ingénieurs de Scoop.it. Le rachat permet par ailleurs à Linkfluence de compléter son offre en ajoutant une solution de web content monitoring. La société, qui n'a pas souhaité communiquer le montant de l'acquisition, précise que le co-fondateur de Scoop.it, Guillaume Decugis, prend la tête de Linkfluence.
Agriculture online: 42 % d'agrinautes sur les réseaux sociaux (1/3) La 50ème édition du salon de l’agriculture a ouvert ses portes le samedi 23 février. Durant deux semaines, près de 700 000 visiteurs se presseront dans les allées du salon pour y faire le tour des exposants, voir les vaches, ou encore manger et boire à l’oeil. Loin du cliché de l’homme coupé de la civilisation, les agriculteurs sont aujourd’hui ultra connectés… Réseaux sociaux, applications mobiles, objets techno… FrenchWeb fait le point sur la place du numérique dans l’agriculture. 81 % des agriculteurs utilisent Internet quotidiennement pour leur métier. C’est ce que révèle l’enquête Agrisurfeur 2012 réalisée par BVA avec Isagri, et publiée dans le numéro de septembre 2012 de Terre-net magazine. 38 % d’entre eux se connectent une fois par jour et 43 % plusieurs fois. Premier constat : l’engouement des agriculteurs pour le social. Les collectivités s’y mettent aussi.
Environ 70% des marketeurs US ont utilisé... Selon un rapport publié le 13 décembre par eMarketer, 69,2% des spécialistes du marketing américains auront utilisé Instagram en 2018. Instagram affiche ainsi une progression de plus de 6% et devrait doubler ses recettes publicitaires outre-Manche cette année, pour atteindre 6,12 milliards de dollars. La stratégie d’Instagram, propriété de Facebook commence à payer : elle incite les professionnels, via de nouvelles fonctionnalités, à relayer des publications et vidéos promotionnelles avec leurs abonnés, sans nécessairement passer par l’achat de publicité. La société développe également des outils qui la font de plus en plus tendre vers une marketplace. De son côté, la maison mère encourage les professionnels à diffuser leurs contenus publicitaires sur Instagram en leur proposant de cocher une case pour les ajouter automatiquement sur les deux plateformes. Les réseaux sociaux professionnels matures ne sont pas en reste.
Le Livre Blanc Le Livre Blanc « Agriculture et numérique en Aquitaine » est à la fois un état des lieux mais également un document repère pour l’action et un outil d'aide à la décision en Aquitaine. La particularité du Livre Blanc est que son contenu résulte d’une collaboration entre chercheurs et professionnels agricoles. Problématique du Livre Blanc Comment les outils et dispositifs numériques se diffusent-ils et sont-ils appropriés par les agriculteurs et les organisations professionnelles ? Quels rôles jouent-ils dans les mutations des métiers et des pratiques professionnelles ? Objectifs du Livre Blanc ⎯ Rendre compte des travaux menés pendant trois ans au sein du projet RAUDIN et valoriser les résultats des recherches de l’axe 4 : Mutation des pratiques et intégration des dispositifs numériques dans les organisations agricoles en Aquitaine, ⎯ Faire une analyse de situation des interactions « Agriculture » et « TIC » en Aquitaine, sur quelques problématiques concrètes pertinentes, ⎯ Le grand public.
Conso : Qui fabrique ce petit salé aux lentilles ? Qui se cache derrière le ketchup Leader-Price ? Les sardines Carrefour ? Le chocolat en poudre système U ? La plupart des produits de marque de distributeur (MDD) sont en fait fabriqués par les grands groupes de l'industrie agroalimentaire, mais vous ne savez le plus souvent pas par qui, et pour cause. Si jusqu'ici, pour savoir qui produit quoi, il fallait connaître quelqu'un dans l'entreprise fabriquant le ou les produits en question, désormais des sites Internet comme mesgouts.fr révèlent le dessous des cartes, et dévoilent les noms des fournisseurs de la grande distribution. L'application permet aussi, pour certains produits référencés, de connaître l'origine des ingrédients qui les composent, y compris de savoir si ces ingrédients viennent de loin ou non. Les concepteurs de cette application et du site éponyme affirment que "Pour chaque produit, retrouver le nom du fabricant est une vraie enquête à part entière qui peut nécessiter plusieurs jours de recherche".
3 questions à… Augustin Rosenstiehl TEDxParis : Quels sont vos projets en ce moment ? Pouvez-vous nous donner des nouvelles du projet à Romainville dont vous parliez dans votre talk ? Augustin Rosenstiehl : Alors Romainville, ça continue et nous en sommes ravis car cela représente une évolution politique. Nous travaillons aussi sur un concours organisé par la ville de Genève qui porte sur un parc horticole avec la construction d’une ferme. TEDxParis : Dans votre talk, vous critiquez beaucoup l’industrie alimentaire. AR : Ce qu’on voit, c’est que dès qu’il y a un scandale comme ça, tout le monde revient vers les artisans, les gens sont prêts à dépenser plus pour retrouver la qualité. Notre démarche d’agriculture urbaine s’inscrit comme une alternative à ce système. Ce qui va être intéressant aujourd’hui, c’est la notion de responsabilité, d’engagement. Je pense que les gens en ont soupé de ne pas savoir ce qui se passe dans cette industrie. L’agriculture urbaine est donc une bonne façon d’imaginer des alternatives.