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Les enjeux politiques autour des frontières maritimes

Les enjeux politiques autour des frontières maritimes
Alexandra Bellayer Roille, "Les enjeux politiques autour des frontières maritimes", , 2011, [en ligne], consulté le 30/11/2021, URL : Les enjeux politico-économiques Le passage Nord-Est ramènerait, en théorie, la distance entre Rotterdam et Yokohama de 11 200 à 6 500 mn, soit un voyage 42% moins long que le trajet actuel par le canal de Suez. Le passage du Nord-Ouest réduirait, quant à lui, le chemin de Rotterdam à Seattle de 2 000 mn, soit 25% de moins que par le canal de Panama. en août et septembre 2008 une mission conjointe de collecte de données afin de délimiter l’extension de leur plateau continental. en cas de différends. Annuaire français de relations internationales, 2009, pp. 740-741). Les enjeux géo-politiques très souvent issue de conflits antérieurs, qui existe entre certains pays riverains. Related:  Mers et Océans : un monde maritimesmer et océans : un monde maritimiséntlili

La mer, au cœur des enjeux du XXI° siècle La conquête des mers n’est pas un événement récent de l’histoire de l’Humanité. Depuis toujours les hommes se sont aventurés en mer et ont cherché à maîtriser les océans afin d’échanger, contrôler, découvrir et s’ouvrir au reste du monde. La mer figure plus que jamais au cœur des enjeux de notre siècle. La maritimisation est un prolongement de la globalisation. L’essor du monde et sa structuration se sont établis par la mer, à tel point qu’aujourd’hui la majorité de la population mondiale vit près du littoral. La richesse des mers Les ressources halieutiques, issues de la pêche et de l’aquaculture, sont exploitées en proportion de l’augmentation des besoins alimentaires d’une population mondiale en constante expansion. Mais les océans sont aussi dotés d’une riche biodiversité. Dans le domaine de l’énergie, l’accroissement de la population mondiale et de ses besoins nécessite de développer l’exploitation des hydrocarbures. La liberté des mers Un monde fragile à protéger

Comment les Etats se partagent l’océan et ses ressources Transport, frontières, pêche, sous-sol… A qui appartient la mer ? La question est aussi simple que les réponses sont complexes. Comment est régi le droit de la mer ? Le droit de naviguer et commercer librement à travers le monde a été théorisé en 1609 par le Hollandais Hugo Grotius. Il s’agissait alors d’empêcher les Portugais de bloquer la route des Indes. Elle n’entrera en vigueur qu’en 1994. Que dit la convention de Montego Bay ? Elle découpe la mer en tranches en fonction de son éloignement de la côte. Au-delà, c’est la «haute mer», territoire appartenant à la fois à personne et à tout le monde. Quelle est la particularité de la mer de Chine méridionale ? Philippines, Chine, Indonésie, Vietnam, Brunei, Malaisie et Taïwan se frottent depuis toujours dans cette mer semi-fermée riche en poissons et en hydrocarbures, où transite un tiers du trafic commercial mondial. Que réclame la Chine ? A lire aussi Chine Méridionale : bras de fer pour un bras de mer Laurence Defranoux

(20) Dix questions pour comprendre le conflit en mer de Chine méridionale Ce mardi, la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye a rendu public son verdict sur le conflit qui oppose la Chine et les Philippines, donnant raison à Manille. La réaction de Pékin pourrait déstabiliser une région du monde où se confrontent des intérêts économiques et politiques multiples. «La décision des juges est nulle et non avenue», a réagi immédiatement l'agence de presse gouvernementale Chine nouvelle, tandis que Manille appelait à la «retenue et la sobriété». La mer de Chine méridionale, c’est où ? C’est une mer semi-fermée, appelée aussi mer de Chine du Sud, qui mesure environ 3 000 kilomètres de long sur 1 000 kilomètres de large. Elle est bordée par les Philippines, la Chine, l’Indonésie, le Vietnam, Brunei, la Malaisie, Singapour et Taiwan. En quoi est-elle un secteur clé de la planète ? Un tiers du commerce maritime de la planète transite sur ses eaux. Que s’y joue-t-il en ce moment ? Que se passe-t-il entre les Philippines et la Chine ? Que dit le droit de la mer ?

La Somalie, piraterie et affairisme Depuis 2008, l’Union européenne est présente au large des côtes somaliennes à travers l’opération « Atalante » (EUNAVFOR), aux côtés des Etats-Unis et de l’OTAN et de pays présents à titre individuel (Chine, Russie, Inde, Iran, Japon…). Soit une trentaine de navires de guerre couvrant une surface supérieure à celle de la mer Méditerranée. Malgré ce déploiement, les attaques des pirates n’ont jamais été aussi nombreuses qu’en 2010, et les premières semaines de l’année 2011, bien que marquées par quelques interceptions et libérations réussies, ne semblent pas montrer d’inflexion (il y aurait aujourd’hui 1 181 membres d’équipage retenus en otages le long des côtes somaliennes). Les attaques s’effectuent de plus en plus loin du littoral (là où la surveillance maritime s’estompe), jusqu’à 1 500 kilomètres des côtes africaines, soit entre les Seychelles et Maldives vers l’est, et jusqu’au canal du Mozambique au sud. Une « approche globale » pour dépasser la piraterie Il y a en effet urgence.

Les ressources maritimes au cœur des tensions internationales Les tensions pour asseoir la souveraineté des Etats sur des zones maritimes, se multiplient un peu partout à travers le monde. Mer de Chine, pôle Nord, golfe de Guinée. Les espaces maritimes sont un enjeu, en raison des ressources qu’ils détiennent. En théorie, la Zone économique exclusive (ZEE) garantit leur exploitation au pays riverain concerné. Mais en même temps, elle est source de conflits. La convention de Montego Bay, signée en 1982, invente la Zone économique exclusive (ZEE). De quoi aiguiser les appétits des uns, et les récriminations des autres. Or justement, la zone économique exclusive, on l’a vu, permet à peu de frais de se tailler un empire maritime avec l’exploitation exclusive qui va avec. Carte des tensions en mer de Chine méridionale Une ZEE se revendique, et le demandeur doit apporter la preuve de son droit à exclusivité. Manifestation anti japonaise à Shenzhen (Chine) le 18/9/2012© AFP/Peter Parks © REUTERS / Michael Studinger / NASA / Handout

Productions Numériques - Un monde d'océans - Webproductions Dans les glaces du Groenland Il y a plus de 80 ans Alfred Wegener entreprenait la plus grande expédition encore jamais tentée au Groenland. Une véritable aventure à rebondissements, qui pose les bases des expéditions scientifiques polaires. Du plastique plein la mer Un web-documentaire d’Alexander Lahl et Max Mönch sur l’omniprésence du plastique dans les océans et ses effets sur les organismes marins… et au final sur nous ? Le monopoly des océans Un web-documentaire d’Alexander Lahl et Max Mönch. Des projets interactifs réalisés en partenariat avec le « Wissenschaftsjahr 2016*17 ».

Le blog remarquable de Nathalie BOUSCARAT. Méthodes, liens, ressources, exemples de copies et d'oraux, pour mieux vivre l'aventure au quotidien dans nos classes et aider à préparer examens et concours en histoire et géographie. Commerce maritime : plongée en eaux troubles De la mer en partage au partage de la mer, par Nicolas Escach (Le Monde diplomatique, juillet 2016) Faut-il un aménagement du territoire liquide ? Découper la mer en zones spécialisées, comme on aménage les terres ? Portée par une directive européenne qui entrera en application en septembre, cette idée part d’un constat : certains espaces juxtaposent des activités parfois incompatibles (transport, pêche, gazoducs, aires protégées, exploitation éolienne ou pétrolière). Le grand bleu se lézarde. Les activités humaines ont progressivement franchi une nouvelle frontière au cours de la seconde moitié du XXe siècle : croissance des échanges maritimes (1960), exploitation accrue des hydrocarbures en mer (1970), généralisation de l’usage du conteneur et développement de l’aquaculture marine (1980), premiers champs éoliens (1990), énergies marines renouvelables (2000). Taille de l’article complet : 2 257 mots. Lycées, bibliothèques, administrations, entreprises, accédez à la base de données en ligne de tous les articles du Monde diplomatique de 1954 à nos jours.

Comment la pêche chinoise pille les océans de la planète Le pillage des mers du Globe par les bateaux de pêche chinois a pris des proportions gigantesques alors que les stocks de poissons déclinent, selon une étude publiée dans "Nature". Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martine Valo Le pillage des mers par les bateaux de pêche chinois a pris des proportions gigantesques, selon une étude internationale coordonnée par le célèbre biologiste Daniel Pauly, de l'Université de Colombie-Britannique, qui chiffre pour la première fois la mainmise chinoise sur une ressource halieutique en rapide déclin. Cette recherche, publiée d'abord dans la revue spécialisée Fish and Fisheries puis reprise dans la revue scientifique Nature le 4 avril, conclut que les navires de pêche chinois ont siphonné, loin de leurs côtes, entre 3,4 millions et 6,1 millions de tonnes de poissons par an entre 2000 et 2011. Car ce que dénoncent les gouvernements africains et ce qu'observent les ONG sur le terrain se confirme et se précise avec ce recensement.

un blog remarquable destiné à la géographie des villes et de la France en général « agrégation interne » - SeenThis Je débarque sans doute mais je viens de trouver les archives de la revue "Quasimodo" et c’est passionant :▻ La revue Quasimodo pluridisciplinaire, paraît en France depuis 1996 à raison d’un numéro par an, et publie des volumes thématiques autour de l’analyse socio-politique du corps.DescriptionLa revue propose une analyse des politiques du corps à travers des contributions de chercheurs de différentes disciplines (philosophes, historiens, journalistes, psychologues ou sociologues). "A propos de Quasimodo Sylvain marcelli, L’interdit Comment percevons-nous notre propre corps ? Textes à télécharger▻ sur le corps : Textes sur le sport : Climat : 5 cartes pour comprendre les enjeux géopolitiques Par Claire Gatinois, correspondante à Sao Paulo Cartographie : Flavie Holzinger et Véronique Malécot Affaibli par la déforestation, le “poumon de la Terre” a de plus en plus de mal à jouer son rôle de grand régulateur climatique. Immense, fascinante et inquiétante, la forêt amazonienne est en danger. Depuis des années et pour encore longtemps probablement. Etendue sur 6,5 millions de kilomètres carrés (km²), débordant du Brésil (de l’ordre de 60 % de sa superficie) pour mordre les pays limitrophes (Bolivie, Pérou, Guyane…), le « poumon de la terre » se désagrège, menacé par l’agriculture intensive et par la construction d’infrastructures pour l’énergie ou les transports. Au cours des quarante dernières années, 763 000 km² de forêt ont été détruits. Autre bouleversement : l’efficacité de l’immense puits de carbone que constitue l’Amazonie a chuté de moitié en un peu plus de deux décennies, conduisant les arbres à absorber moins de CO2. Monoculture du soja

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