La mer, au cœur des enjeux du XXI° siècle La conquête des mers n’est pas un événement récent de l’histoire de l’Humanité. Depuis toujours les hommes se sont aventurés en mer et ont cherché à maîtriser les océans afin d’échanger, contrôler, découvrir et s’ouvrir au reste du monde. La mer figure plus que jamais au cœur des enjeux de notre siècle. La maritimisation est un prolongement de la globalisation. L’essor du monde et sa structuration se sont établis par la mer, à tel point qu’aujourd’hui la majorité de la population mondiale vit près du littoral. La richesse des mers Les ressources halieutiques, issues de la pêche et de l’aquaculture, sont exploitées en proportion de l’augmentation des besoins alimentaires d’une population mondiale en constante expansion. Mais les océans sont aussi dotés d’une riche biodiversité. Dans le domaine de l’énergie, l’accroissement de la population mondiale et de ses besoins nécessite de développer l’exploitation des hydrocarbures. La liberté des mers Un monde fragile à protéger
Comment les Etats se partagent l’océan et ses ressources Transport, frontières, pêche, sous-sol… A qui appartient la mer ? La question est aussi simple que les réponses sont complexes. Comment est régi le droit de la mer ? Le droit de naviguer et commercer librement à travers le monde a été théorisé en 1609 par le Hollandais Hugo Grotius. Il s’agissait alors d’empêcher les Portugais de bloquer la route des Indes. Elle n’entrera en vigueur qu’en 1994. Que dit la convention de Montego Bay ? Elle découpe la mer en tranches en fonction de son éloignement de la côte. Au-delà, c’est la «haute mer», territoire appartenant à la fois à personne et à tout le monde. Quelle est la particularité de la mer de Chine méridionale ? Philippines, Chine, Indonésie, Vietnam, Brunei, Malaisie et Taïwan se frottent depuis toujours dans cette mer semi-fermée riche en poissons et en hydrocarbures, où transite un tiers du trafic commercial mondial. Que réclame la Chine ? A lire aussi Chine Méridionale : bras de fer pour un bras de mer Laurence Defranoux
(20) Dix questions pour comprendre le conflit en mer de Chine méridionale Ce mardi, la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye a rendu public son verdict sur le conflit qui oppose la Chine et les Philippines, donnant raison à Manille. La réaction de Pékin pourrait déstabiliser une région du monde où se confrontent des intérêts économiques et politiques multiples. «La décision des juges est nulle et non avenue», a réagi immédiatement l'agence de presse gouvernementale Chine nouvelle, tandis que Manille appelait à la «retenue et la sobriété». La mer de Chine méridionale, c’est où ? C’est une mer semi-fermée, appelée aussi mer de Chine du Sud, qui mesure environ 3 000 kilomètres de long sur 1 000 kilomètres de large. Elle est bordée par les Philippines, la Chine, l’Indonésie, le Vietnam, Brunei, la Malaisie, Singapour et Taiwan. En quoi est-elle un secteur clé de la planète ? Un tiers du commerce maritime de la planète transite sur ses eaux. Que s’y joue-t-il en ce moment ? Que se passe-t-il entre les Philippines et la Chine ? Que dit le droit de la mer ?
De la mer en partage au partage de la mer, par Nicolas Escach (Le Monde diplomatique, juillet 2016) Faut-il un aménagement du territoire liquide ? Découper la mer en zones spécialisées, comme on aménage les terres ? Portée par une directive européenne qui entrera en application en septembre, cette idée part d’un constat : certains espaces juxtaposent des activités parfois incompatibles (transport, pêche, gazoducs, aires protégées, exploitation éolienne ou pétrolière). Le grand bleu se lézarde. Les activités humaines ont progressivement franchi une nouvelle frontière au cours de la seconde moitié du XXe siècle : croissance des échanges maritimes (1960), exploitation accrue des hydrocarbures en mer (1970), généralisation de l’usage du conteneur et développement de l’aquaculture marine (1980), premiers champs éoliens (1990), énergies marines renouvelables (2000). Taille de l’article complet : 2 257 mots. Lycées, bibliothèques, administrations, entreprises, accédez à la base de données en ligne de tous les articles du Monde diplomatique de 1954 à nos jours.
Les ressources maritimes au cœur des tensions internationales Les tensions pour asseoir la souveraineté des Etats sur des zones maritimes, se multiplient un peu partout à travers le monde. Mer de Chine, pôle Nord, golfe de Guinée. Les espaces maritimes sont un enjeu, en raison des ressources qu’ils détiennent. En théorie, la Zone économique exclusive (ZEE) garantit leur exploitation au pays riverain concerné. Mais en même temps, elle est source de conflits. La convention de Montego Bay, signée en 1982, invente la Zone économique exclusive (ZEE). De quoi aiguiser les appétits des uns, et les récriminations des autres. Or justement, la zone économique exclusive, on l’a vu, permet à peu de frais de se tailler un empire maritime avec l’exploitation exclusive qui va avec. Carte des tensions en mer de Chine méridionale Une ZEE se revendique, et le demandeur doit apporter la preuve de son droit à exclusivité. Manifestation anti japonaise à Shenzhen (Chine) le 18/9/2012© AFP/Peter Parks © REUTERS / Michael Studinger / NASA / Handout
Productions Numériques - Un monde d'océans - Webproductions Dans les glaces du Groenland Il y a plus de 80 ans Alfred Wegener entreprenait la plus grande expédition encore jamais tentée au Groenland. Une véritable aventure à rebondissements, qui pose les bases des expéditions scientifiques polaires. Du plastique plein la mer Un web-documentaire d’Alexander Lahl et Max Mönch sur l’omniprésence du plastique dans les océans et ses effets sur les organismes marins… et au final sur nous ? Le monopoly des océans Un web-documentaire d’Alexander Lahl et Max Mönch. Des projets interactifs réalisés en partenariat avec le « Wissenschaftsjahr 2016*17 ».
Le blog remarquable de Nathalie BOUSCARAT. Méthodes, liens, ressources, exemples de copies et d'oraux, pour mieux vivre l'aventure au quotidien dans nos classes et aider à préparer examens et concours en histoire et géographie. Des sites de préparation à l’Agrégation-CAPES – menrvablog (Nathalie Bouscarat: son site est excellent) Un nouveau site dédié à la préparation de l’agrégation interne : Le site de Franck DAVID reçu 4ième à l’agrégation il y a quelques années et qui continuent à relayer infos, sujets, une mine qui m’a été bien utile ! merci encore! La plate forme de la formation de Toulouse avec des cours en ligne, des corrections, des exemples. Le site de notre collègue de l’ESPE de Corse, Benoît BUNNIK, qui prépare au CAPES et au CRPE, et a été reçu cette année 2016 à l’agrégation interne HG. Site de préparation du réseau des établissements français à l’étranger AEFE avec un lien scoop-it : WordPress: J’aime chargement… 9 juin 2017
Mesurer les Zones Économiques Exclusives Bibliographie | citer cet article Avec 10,2 millions de km², la Zone Économique Exclusive de la France est la deuxième du monde par sa superficie après celle des États-Unis. Derrière ce chiffre se cachent de nombreuses difficultés à mesurer et à comparer ces territoires sans terre, ces étendues d'eau appropriées par des États. Une ZEE est un espace maritime ou océanique situé entre les eaux sous souverainté (majoritairement constituées de la mer territoriale) et la haute mer, sur laquelle un État riverain (parfois plusieurs) dispose de l'exclusivité d'exploitation des ressources. 1. Les ZEE sont une création juridique récente, déterminée par la troisième conférence de l'Organisation des Nations Unies sur le Droit de la Mer, lors de l'adoption de la convention de Montego Bay (10 décembre 1982). C’est également ce texte qui établit les principes de leur délimitation à partir de la ligne de base (la laisse des basses mers, qui peut correspondre au zéro hydrographique). 2. 3. Pour compléter
Comment la pêche chinoise pille les océans de la planète Le pillage des mers du Globe par les bateaux de pêche chinois a pris des proportions gigantesques alors que les stocks de poissons déclinent, selon une étude publiée dans "Nature". Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martine Valo Le pillage des mers par les bateaux de pêche chinois a pris des proportions gigantesques, selon une étude internationale coordonnée par le célèbre biologiste Daniel Pauly, de l'Université de Colombie-Britannique, qui chiffre pour la première fois la mainmise chinoise sur une ressource halieutique en rapide déclin. Cette recherche, publiée d'abord dans la revue spécialisée Fish and Fisheries puis reprise dans la revue scientifique Nature le 4 avril, conclut que les navires de pêche chinois ont siphonné, loin de leurs côtes, entre 3,4 millions et 6,1 millions de tonnes de poissons par an entre 2000 et 2011. Car ce que dénoncent les gouvernements africains et ce qu'observent les ONG sur le terrain se confirme et se précise avec ce recensement.
un blog remarquable destiné à la géographie des villes et de la France en général « agrégation interne » - SeenThis Je débarque sans doute mais je viens de trouver les archives de la revue "Quasimodo" et c’est passionant :▻ La revue Quasimodo pluridisciplinaire, paraît en France depuis 1996 à raison d’un numéro par an, et publie des volumes thématiques autour de l’analyse socio-politique du corps.DescriptionLa revue propose une analyse des politiques du corps à travers des contributions de chercheurs de différentes disciplines (philosophes, historiens, journalistes, psychologues ou sociologues). "A propos de Quasimodo Sylvain marcelli, L’interdit Comment percevons-nous notre propre corps ? Textes à télécharger▻ sur le corps : Textes sur le sport : Jean-Michel Dauriac - Le Blog à Jean-Mi ! » 2017 » avril Etre “Charlie” ou ne pas être “Charlie”: “Nous sommes la France” de Natacha Polony 1 avril 2017 à 7:28 | Dans les livres: essais | Laisser un commentaire Natacha Polony J’ai lu – 2016 –217 pages C’est entendu : Natacha Polony n’est pas fréquentable ni recommandable, puisque chroniqueuse au « Figaro », journal de droite notoire de Serge Dassault. Pour ceux qui sont restés, buvons un coup à la santé de l’ouverture d’esprit et à l’intelligence ! Ce petit livre est une très stimulante réflexion sur l’après-attentat de Charlie Hebdo et la manifestation monstre du 11 janvier qui suivit. Avec un très beau style, qui rappelle sa formation de professeur de lettres, elle nous fait d’abord réfléchir sur ce moment particulier et le sens qu’il porte, riche de contradictions et d’ambiguïtés. Mais au-delà de cette première analyse critique, elle pousse ensuite à réfléchir à ce qui pourrait valider une affirmation comme celle vue sur une pancarte : « nous sommes la France ». Jean-Michel Dauriac