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OGM : comment une étude bidonnée par Monsanto a été validée par les autorités sanitaires - Santé publique

OGM : comment une étude bidonnée par Monsanto a été validée par les autorités sanitaires - Santé publique
Photo : source Avant d’être commercialisés, les OGM sont-ils vraiment évalués avec la plus grande rigueur scientifique, comme leurs promoteurs le prétendent ? Toute entreprise sollicitant une autorisation de mise sur le marché de son OGM doit produire une évaluation censée démontrée que sa semence transgénique est inoffensive. Ces analyses sont réalisées par des laboratoires que les entreprises de biotechnologie rémunèrent directement. Les autorités sanitaires qui étudient ensuite le dossier, comme l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA [1]), ne disposent ni de temps ni de crédits pour pratiquer leurs propres analyses. Elles se contentent donc de lire le dossier de l’entreprise et la littérature scientifique sur le sujet. Que doivent évaluer les experts ? Le Mon810 « aussi sûr » qu’un grain de maïs conventionnel ? Problème : sur quels éléments démontrés scientifiquement repose cette affirmation ? Des extrapolations pas très scientifiques Dissimulations et conclusions hâtives

http://www.bastamag.net/OGM-comment-une-etude-bidonnee-par

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OGM : comment mettre fin à l’irresponsabilité organisée ? Imaginez que les entreprises pharmaceutiques empêchent des chercheurs d’évaluer les effets secondaires de leurs médicaments au motif qu’ils sont protégés par le « secret industriel » d’un brevet, le scandale serait assuré. Pourtant, dans l’évaluation sanitaire des OGM et des pesticides, c’est la norme. Depuis la présentation de son étude sur un OGM et son herbicide associé, l’équipe du professeur Séralini, de l’université de Caen, réclame la « fin du secret industriel sur les évaluations d’OGM » et demande de rendre publiques « les données brutes ayant servi à l’évaluation du Roundup », mais aussi des maïs transgéniques MON810 et NK603 commercialisés en Europe par Monsanto. Le Pr Séralini tonne :

Deux agriculteurs américains témoignent des méfaits des OGM Wendel Lutz et Wes Shoemyer à Paris le 30 octobre 2012 « Les OGM détruiront votre modèle d’agriculture familiale s’ils sont adoptés ! » C’est en substance le message que sont venus porter en France deux agriculteurs américains « repentis » des OGM. MONSANTO : Comment piéger les journalistes crédules – même de Médiapart ? Le SMC propose une liste qui paraît tout à fait objective et est intitulée : « Réactions d’experts à propos du maïs GM provoquant des tumeurs » . Huit scientifiques sont cités et réagissent à l’étude de Séralini et on y trouve aussi 10 contre-arguments dont l’auteur n’est pas cité. Sans aucune surprise, toutes les réactions rejettent l’étude de Séralini. D’après Spinwatch , 70% de tout l’argent reçu par le SMC viendrait de l’industrie et la liste des donateurs comprend presque tous les grands de l’industrie des biotechnologies.

Comment le test sur les rats échoue à protéger les hommes LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart S'agit-il des "bons rats" ? L'étude controversée de Gilles-Eric Séralini (université de Caen, Criigen) sur la toxicité du maïs génétiquement modifié NK603 et de son herbicide-compagnon, le Roundup, a soulevé de nombreuses discussions sur le type de rongeurs utilisés dans l'expérience. Le rat de Sprague-Dawley est-il approprié aux expériences de nourrissage menées sur deux ans, alors qu'il a tendance, passé un certain âge, à développer spontanément des tumeurs mammaires ? Certes, les industriels ont utilisé la même souche pour leurs propres tests, mais sur 90 jours seulement…

OGM : la guerre secrète pour décrédibiliser l’étude Séralini Des grains de maïs MON810, génétiquement modifiés, produits par Monsanto, lors d’une manifestation anti-OGM à Trèbes, près de Carcassonne, le 23 janvier 2012 (ERIC CABANIS/AFP) Pour enterrer définitivement l’étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini tendant à démontrer la nocivité potentielle d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup,ses détracteurs ont trouvé un moyen simple : obtenir de la très sérieuse revue Food and Chemical Toxicology (FCT) qui l’a publiée, qu’elle se rétracte et « retire » l’étude de la liste de ses publications. C’est à quoi s’emploient de nombreux experts, dans une bataille qui ressemble à une opération savemment orchestrée. Une véritable guerre de relations publiques où tous les coups sont permis.

Monsanto, 50 ans de scandales sanitaires Malgré des condamnations à répétition, rien n'arrête la croissance du géant américain des phytosanitaires. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Soren Seelow La condamnation, lundi 13 février, du géant américain de l'agroalimentaire Monsanto, poursuivi par un petit agriculteur charentais intoxiqué par un herbicide, est une première en France. Corinne Lepage: Dix ans d'Efsa: ça suffit! Lorsque l'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a été créée, l'Europe était encore engluée dans la crise de la vache folle. C'est en effet cette affaire, et le scandale qu'elle a révélé au niveau de sa gestion par les institutions européennes, qui ont rendu nécessaire la création d'une agence dont l'indépendance et l'impartialité au regard des pressions, qu'elles soient étatiques ou économiques, étaient la raison d'être. Dix ans plus tard, si la nécessité d'une telle agence au regard de l'évaluation des risques et d'une bonne qualité de leur gestion par les décideurs politiques apparaît toujours aussi pertinente, force est de constater que l'objectif est loin d'être atteint. La multiplication des conflits d'intérêts et l'institutionnalisation d'une forme "de portes tournantes" à l'européenne ont en effet gangréné l'institution.

Large soutien pour l'étude OGM de Séralini sur le maïs NK603 de Monsanto Publiée le 19 septembre dans la revue Food & Chemical Toxicology, l’étude de Gilles-Eric Séralini et de son équipe de l’université de Caen sur les effets toxiques à long terme de la consommation de maïs transgénique NK 603 et de l’herbicide Roundup (deux produits de Monsanto), a suscité diverses réactions. Parmi celles-ci, un petit nombre de scientifiques et de ‘pseudo’ agences d’évaluation, souvent plus ou moins engagés en faveur des OGM, n’ont pas manqué de faire entendre leur voix, avec la complicité de médias les élevant au rang de représentants de la communauté scientifique. Or si comme toute analyse, l’étude de G-E Séralini peut être considérée perfectible, il est deux points indéniables à mettre à son crédit : sa durée et le fait qu’elle soit la plus efficiente menée à ce jour en ce domaine … Rémy Olivier 1- Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie GENétique.

Le Conseil d’État ratiboise Monsanto Dans les semaines à venir, le Conseil d'État devrait remettre en cause le RoundUp Express, le pesticide vedette du groupe Monsanto. Largement vendu aux particuliers, depuis plusieurs années, les effets secondaires de l'un de ses adjuvants n'ont jamais été testés, comme l'exige pourtant le droit. Ce 13 février, un agriculteur a obtenu gain de cause au Tribunal de grande instance de Lyon dans son combat contre la firme américaine Monsanto. La firme, qui fait appel, a été déclarée responsable de l’intoxication de cet exploitant qui avait inhalé accidentellement le pesticide Lasso. Au même moment Monsanto est la cible de plusieurs requêtes devant le Conseil d’État, demandant l’abrogation de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de trois de ses produits.

OGM : les effets du manque de précaution sont déjà là C’est peu dire que l’étude conduite par Gilles-Eric Séralini, portant sur la toxicité du maïs génétiquement modifié NK 603, aura fait grand bruit. Il est trop tôt pour savoir dans quelle mesure cette étude fera évoluer le débat, social et politique, sur la culture et l’usage des plantes OGM. Et il faudra, comme plusieurs voix l’ont demandé, que l’expérience puisse être reproduite, et ses résultats vérifiés. En attendant, et quoiqu’on pense de l’étude et de la communication qui a accompagné sa publication, le choc provoqué en dit long sur la transparence prévalant jusqu’ici sur les OGM, les risques posés et leur dissémination - ou non - dans l’environnement et l’alimentation. OGM: Séralini accuse l'autorité sanitaire européenne de faute professionnelle CAEN (AFP) - Le professeur Gilles-Eric Séralini a accusé jeudi l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) de "faute professionnelle grave" après le rejet définitif de son étude controversée sur un maïs transgénique et le refus de l'agence de réévaluer ce produit. "Ne pas avoir au moins un soupçon après l'étude que nous avons faite, de toute façon la plus détaillée au monde, relève de la malhonnêteté intellectuelle. C'est une faute professionnelle grave", a déclaré le professeur à l'université de Caen dont l'étude a été publiée le 19 septembre dans Food and Chemical Toxicology. Mercredi, l'Efsa a estimé que "les lacunes importantes constatées dans la conception et la méthodologie" de l'étude Séralini "impliquaient que les normes scientifiques acceptables n'avaient pas été respectées et, par conséquent, qu'un réexamen des évaluations précédentes de la sécurité du maïs génétiquement modifié NK603 n'était pas justifié". M.

OGM, Monsanto, Roundup & Co : comment notre société produit des malades Des rats avec tumeurs : le résultat de l'étude sur les OGM menée par G. Séralini et J. Spiroux (Paolo Giovannini/AP/SIPA) Depuis près de 15 ans je travaille, en plus de mes consultations avec Gilles Eric Séralini avec qui je partage les mêmes préoccupations, sur les liens entre les pesticides, les OGM et la santé. Entre 7 et 10 pour 100 des pesticides utilisés en Europe sont illégaux 09Dec2012 Un site internet européen s'est spécialisé sur les pesticides illégaux. On y trouve de nombreux renseignements utiles pour éviter de tomber dans différents pièges. Dans la rubrique "le saviez-vous" de ce site (dont vous avez le lien en fin d'article, il est en anglais), certains rappels sonnent comme des mises en garde pour les utilisateurs. Je vous les donne, en français :

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