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Littérature et amour courtois

Littérature et amour courtois
Étymologiquement, le terme « courtois » fait référence à la cour (de l’ancien français cort). En vieux français, le mot corteis prend le sens d'« honnête », « loyal ». Par ailleurs, ce qui est courtois s'oppose à ce qui est « vilain », c'est-à-dire le monde rude et grossier du paysan. Enfin, la notion de courtoisie renvoie à un ensemble de valeurs, de règles de savoir-vivre et surtout à une conception bien particulière de l'amour, car nul ne peut être parfaitement courtois sans aimer. L'amour courtois L’amour courtois est une conception de l'amour d'un homme pour une femme qui est née au xiie s., dans le midi de la France, avec les troubadours occitans, et qui s'est éteinte dans la seconde moitié du xiiie s. Amour courtois et fin’amor La fin'amor (« amour parfait ») désigne plus précisément une religion de l'amour. Une conception de l'amour issue du modèle féodal : la dame suzeraine La relation amoureuse est régie par un véritable code du « savoir aimer ». La littérature courtoise La tenso Related:  LE CHEVALIER AU MOYEN-AGEMémoire - La courtoisie

Podcast - Qu'est-ce que l'amour courtois ? Partage Tweet Email . L’amour courtois est une façon de se comporter se rapportant au Moyen Âge. Il s’agit donc d’une conception particulière et médiévale de l’amour qui repose sur la notion de courtoisie, qui comprend des valeurs et du savoir-vivre, pratiquée en particulier dans la noblesse. Mais cet amour idéalisé est ambigu car frustré. L’amour courtois comprend aussi l’art de maîtriser la poésie, la politesse et les bonnes manières. Cependant il s’agit surtout d’une forme littéraire plutôt que d’une façon de véritablement aimer dans la réalité. Cette conception de l’amour d’un homme pour une femme s’est éteinte au 13e siècle.

Vue sur les conceptions courtoises dans les littératures d'oc et d'oïl au XIIe siècle accident. Les héros, à de rares exceptions près, semblent l'ignorer totalement. La femme paraît seule à l'éprouver, en coup de foudre presque toujours. Aussi, telle Belyssant dans Amis et Amile, s'abandonne-t-elle sans la moindre pudeur à sa passion soudaine et fait-elle toutes les avances, jusqu'aux plus précises, que l'homme se contente d'accueillir avec une condescendance légèrement dédaigneuse. Les données que je viens de rappeler sont bien connues et généralement admises. Dans son acception large comportant une valeur sociale et morale, courtois s'emploie couramment en ancien français. (2) Chanson de Roland, éd. et trad. (3) Ibid., v. 37°5-3733- (4) Expression employée par le comte de Soissons à la bataille de Mansourah et rapportée par Toinville, Histoire de saint Louis, éd. (6) f.

Les troubadours Lumière sur… ► vous êtes ici Lumière sur… Qui sont les troubadours ? Un troubadour du XIIIe siècle. Un troubadour est un poète qui, de la fin du XIe siècle au commencement du XIVe siècle, dans le Midi de la France, composait en langue d’oc des poèmes, satires, ballades, etc., avec leur accompagnement musical, et qui allait de château en château, propageant les valeurs de la société courtoise. Les troubadours remplissent une période importante de la littérature française. Le style des troubadours La recherche de style des troubadours, la mysticité d’idées si remarquable dans leurs productions, rapproche leur poésie de celle des Orientaux mais les sources de l’Antiquité ne leur étaient pas inconnues. La présence des troubadours Les plus anciens troubadours dont il soit fait mention parurent dans le Xe siècle. Les thèmes et l’influence des troubadours Les troubadours faisaient profession de galanterie. Les troubadours entre la France et l’Italie La poésie des troubadours et sa survie

Henri Dupin. La courtoisie au moyen âge d'après les textes du XIIe et du XIIIe siècle. Paris, Picard, 1931. Henri Dupin. La courtoisie au moyen âge d'après les textes du XIIe et du XIIIe siècle. Paris, A. Picard, 1931. Il n'est pas douteux qu'en écrivant ce livre, M. Trouvères et troubadours au Moyen Âge Offre spéciale de notre partenaire Au Moyen Age, les troubadours et trouvères sont des poètes lyriques qui accompagnent leurs compositions de musique. Un des aspects particulier de leur art est d'être profane et entièrement monodique, alors que la musique chrétienne de l'époque devient un art polyphonique (chant grégorien). Depuis un passé immémorial, ces compositions mélodiques se propagent, célébrant le plus souvent la nature, l'histoire, l'amour ou les métiers du Moyen Age. Trouvères et troubadours en France L'initiative de ce mouvement poétique et musical prend sa source dans le sud de la France. La plupart des troubadours sont en fait des seigneurs (Bertran de Born), et certains, comme le plus ancien troubadour connu Guillaume IX d’Aquitaine, ou Jaufré Rudel, sont même des ducs, des princes ou des rois. Jongleurs et Goliards Les Goliards poètes-musiciens itinérants vivaient en marge des institutions qui les avaient formés. Les genres de compositions - Le Plahn est un chant de deuil.

Moyen Âge : en quoi consistait l'amour courtois ? L'amour courtois au Moyen Âge consiste à se comporter de belle façon avec une dame pour laquelle on éprouve du désir et des sentiments. C'était une attitude conventionnelle. La littérature et la poésie évoquent cet amour qui se vit hors mariage. De tout temps, les écrivains furent poussés à chanter l'amour, à exalter l'union des cœurs qui se cherchent... L'amour courtois au Moyen Âge est une conception de l'amour qui repose sur le désir et la notion de courtoisie, renvoyant à un ensemble de valeurs et de savoir-vivre que l'on retrouve particulièrement dans le milieu de la noblesse. Dans cet amour courtois, aussi appelé « la fin'amor », se mêlent passion et désespoir, plaisir et souffrance car il s'agit le plus souvent d'une relation secrète. Une passion inassouvie ? L'amour courtois au Moyen Âge est un amour idéalisé. L’amour courtois inspire la poésie Cet amour était un sentiment chanté plutôt que vécu, il faisait miroiter l'évocation palpitante d'un amour total.

La vie quotidienne au Moyen Âge Introduction Cet article regroupe plusieurs aspects des mœurs et de la vie quotidienne au Moyen Âge. Nous étudierons successivement : La vie urbaine au Moyen Âge, avec l'expansion des communes et la description de ParisLa vie des paysans à la campagneLes divertissements populaires tels que les foires ou les tournois de chevaliersLes mœurs et coutumes, habillement, coiffures, rôle des femmes... La vie urbaine Les communes Avec le réveil économique et la croissance des villes, l'influence de ses habitants, les burgenses ou bourgeois était croissante. Les libertés communales Dans la plupart des cas, les bourgeois conjurés achetaient leurs libertés au seigneur. « L'air de la cité rend libre » Une règle particulière fut établie dans certaines communes, notamment Bologne. Paris au Moyen Âge Protégée par l'épaisse muraille de ses remparts, qui discipline sa croissance et le met à l'abri des invasions, Paris, à la fin du XIIIe siècle, compte environ 200 000 habitants, ce qui est énorme pour l'époque.

Les Cours Les Cours Retour à la page de présentation des exposés Retour à la page de présentation générale du projet Dans notre deuxième partie, nous allons vous présenter les regions de France où la courtoisie s'est développée et les personnages grâce auxquels la courtoisie s'est répandue. La cour d'Aquitaine et son mécène, Aliénor d'Aquitaine À gauche,Gisants d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine, Eglise de Notre-Dame de Fontevraud (Maine-et-Loire) Aliénor d'Aquitaine était la fille de Guillaume X, dernier duc d'Aquitaine, une des plus grandes régions de France au XIIet XIII siècle. pour revenir en haut cliquez sut le bouton La cour de Champagne et sa mécène, Marie de Champagne Dès son enfance, Marie, fille d'Aliénor d'Aquitaine et du roi de France est très influencée par sa mère. pour revenir en haut, cliquez sur ce bouton

La condition des femmes au Moyen Age Le consentement des deux conjoints est nécessaire. La cérémonie est sacralisée, bénie par un prêtre (mais il peut y avoir des exceptions). Pour protéger la femme contre son mari, il est ordonné à celui-ci de lui constituer un douaire, un capital, dont le montant est fixé au tiers ou à la moitié de ses biens selon les régions. A la mort de la femme, le douaire revient aux enfants de son époux, même si elle est remariée. La répudiation est interdite. L'adultère est sérieusement condamné. Le divorce n'est autorisé qu'en trois cas après une enquète de moralité effectuée par un prêtre et la consultation de témoins : - la stérilité ou l'impuissance ; - la consanguinité étendue au 7° degré de parenté ; - l'ordination ultérieure de l'un des conjoints (de nombreuses femmes furent obligées d'entrer au couvent à une certaine époque. En Ecosse, la cérémonie peut se passer de la bénédiction d'un prêtre. Pour la femme noble, il en va tout autrement. Retour page d'accueil

La Courtoisie La Courtoisie Retour à la page de présentation des exposés Retour à la page de présentation générale du projet Afin de faciliter la compréhension de notre sujet, nous allons préciser d'avantage les trois grands thèmes de la courtoisie dans les paragraphes ci-dessous. La courtoisie admire l'art de vivre, l'élégance morale, la politesse de conduite, la générosité, l'humilité envers les dames, le soucis de se faire passer pour honorable, le refus de tous mensonges et de toutes lâchetés. Ces charactéristiques se classent dans les trois grands thèmes principaux; c'est-à-dire l'amour, la fidélité et le courage, le tout s'opposant à la vilainie. Aujourd'hui, la courtoisie signifie simplement "la politesse" et la vilainie représente "la laideur" et la "méchanceté". L'amour Au Nord, on retrouve un amour conjugal; les textes littéraires décrivent l'amour entre maris et femmes. pour revenir en haut cliquez sut le bouton Le courage et la Fidélité (ou l'honnêteté)

La mode des femmes au Moyen-Age Comme nous l’avons vu dans l’article sur l’hygiène et le maquillage, le Moyen-Age a duré à peu près 1000 ans, de l’an 476 à 1453/1492. La mode française était inspirée de la mode italienne, espagnole et des alliances entre “régions” du pays. Les croisades influenceront les tissus et les formes des vêtements. Au Moyen-Age, les jeunes filles ont le droit d’avoir les cheveux détachés. C’est une fois qu’elles sont mariées ou en fonction des époques, qu’elles doivent dissimuler leurs cheveux sous une coiffe. Quand aux veuves ou les béguines, (célibataires appartenant à une communauté religieuse), elles portent une guimpe qui voile le cou, une partie de la tête et les épaules. Femme portant une guimpe Jeune fille Différents costumes de tête pendant 3 siècles Les “vilaines” portent sous leur robe une chemise, appelée aussi cote de couleur blanche, au départ. Robe de bourgeoise avec emmanchures grises au dessus de la chemise et chausses bleues Tenue d’une paysanne Lavandière (née vers 547-614)

Introduction de la Courtoisie au Moyen-Age Introduction Retour à la page de présentation des exposés Retour à la page de présentation générale du projet Dans la France du12eme au13eme siècle, se developpe la "courtoisie", qui vient du mot cour, qui s'oppose à la vilainie, mot qui vient de villa signifiant "la ferme" en latin. Ainsi, la " la courtoisie" représente les valeurs qui dirigeaient la vie des nobles à la cour, c'est-à-dire l'amour, le courage et la fidélité à son suzerain et à sa suzeraine.

Les femmes et leurs cheveux au Moyen-Âge I/ La coiffure Le Haut Moyen-Âge (Ve au XIIe siècle) La noblesse porte les cheveux longs à proportion de son rang et de sa naissance. Ainsi, les Rois et les Reines mérovingiens (481-751) portent les cheveux longs libres, signe germanique de la royauté. Les cheveux sont divisés en deux tresses cordées avec des rubans qui tombent de chaque coté du visage atteignant parfois les genoux tellement ils sont longs. Les jeunes filles vont tête nue alors que les femmes mariées portent un voile couvrant le cou, les oreilles et une partie de la chevelure, en accord avec les usages francs et ceux de l'Église (« Toute femme qui prie sans avoir la tête voilée déshonore sa tête » Saint Paul, Première Épître aux Corinthiens, XI, 5). La chevelure féminine est considérée trop érotique pour être exhibée au public. Le Bas Moyen-Âge (XIIe au XVe siècle) Le touret et la barbette : Il s'agit d'une coiffure emblématique de la noblesse. La crépine serre principalement à retenir les cheveux. Escoffions et truffeaux :

Amour courtois - Ép. 3/4 - De l'amour Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.

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