@comeetie : carte données carroyées
Cette carte permet de visualiser certaines données issues des revenus fiscaux localisés des ménages de 2010. Ces données sont en effet de nouveau disponibles de manière très fine (aggrégées sur des pixels de 200m x 200m !). J'ai donc essayé de visualiser celles-ci à différentes échelles : aux échelles hautes, les données sont aggrégées sur des pixels de 4km², aux échelles intermédiaires sur des pixels de 1km² et enfin aux échelles fines sur des pixels de 200m par 200m. A ce niveau de détails, les informations associées à chaque pixels sont aussi disponibles par simple survol. N'hésitez donc pas à zoomer pour explorer les détails et à jouer avec les différentes variables : la densité de population (nombre d'habitants / km²); le pourcentage d'habitants de moins de 25 ans; le pourcentage d'habitants de plus de 65 ans; le revenu moyen par unité de consommation; le pourcentage de ménages à bas revenus. Note sur le secret statistique :
Portrait des «1%» français
Mouvements «Occupy...», polémiques en France sur le quotient familial... Des deux côtés de l'Atlantique, la question des niveaux de revenus est au coeur du débat politique. Avec pour cible les «1%», cette catégorie de la population qui capterait, selon ses détracteurs, un niveau excessif de richesses. Qui sont-ils en France? Slate fait le point en chiffres à l'orée de la campagne présidentielle. On peut distinguer deux manières de faire partie des «1%» : par ses revenus annuels ou par sa fortune accumulée. Texte: Jean-Marie Pottier. Actualisé le 19 janvier: contrairement à ce qu'indiquait une première version, le montant total du patrimoine des Français n'est pas de 10,4 milliards mais 10.400 milliards. Portugal : Ce qu'il faut savoir sur l'incendie Powered by
Publications - Indicateurs d’inégalités sociales
Mise à jour : 18 décembre 2015 Le dossier présenté ici rassemble une série d'indicateurs signalés comme centraux pour l'étude des inégalités sociales par les auteurs du rapport « Niveaux de vie et inégalités sociales ». Ce rapport, qui rassemble de façon plus large les réflexions d'un groupe de travail dont la mission était de réfléchir à la mise en place d'un système cohérent d'informations annuelles sur les inégalités sociales, les revenus et la pauvreté, facilement accessible au grand public comme aux initiés, a été présenté le 18 décembre 2006 à l'Assemblée plénière du Conseil national de l'information statistique (Cnis). Tous les indicateurs d'inégalités préconisés ne figurent pas dans ce dossier ; les auteurs du rapport ont en effet parfois anticipé sur la production effective d'une source statistique, voire proposé des indicateurs dont le calcul suppose la mise en place d'une nouvelle source. Dans certains cas, des indicateurs alternatifs ont été suggérés. Sommaire Les revenus Divers
Le Campus Paris-Saclay
"La décroissance permet de s'affranchir de l'impérialisme économique"
Serge Latouche est professeur émérite d’économie et un des principaux inspirateurs du mouvement de la décroissance. On avait envie de le revoir, pour retracer les racines de la décroissance, entre Club de Rome, Illich et Gorz, et savoir où il en est par rapport au pouvoir, aux économistes altermondialistes, et à la gauche. Reporterre - Quelle est l’histoire de la décroissance ? Serge Latouche - L’histoire de la décroissance, en tant qu’étiquette, est très brève. Elle débute en 1972 avec la publication du rapport au Club de Rome Les limites de la croissance. Mais un second courant, porté par Ivan Illich – qui a d’ailleurs refusé de participer au Club de Rome –, est apparu en disant que ce n’est pas parce que la croissance est insoutenable qu’il faut en sortir, mais parce qu’elle n’est pas souhaitable ! Pourquoi la croissance n’est-elle pas souhaitable ? Elle n’est pas souhaitable parce qu’elle est, comme le disait Illich, la destruction du vernaculaire. Oui. C’est n’importe quoi.
La grande récession, la reprise invisible et la crise silencieuse
S’il y a bien un moment de l’histoire récente où l’insuffisance de nos indicateurs de réussite économique et de progrès social éclate au grand jour, c’est la « reprise invisible » que vivent les citoyens en Europe et aux Etats-Unis. Le fossé entre les décideurs politiques et leurs électeurs sur l’état réel de l’économie est tellement béant qu’il semble désormais y avoir deux univers parallèles : l’un, où la « grande » récession de 2009 a cédé le pas à une reprise économique solide et partagée dont chacun devrait se réjouir ; l’autre, où la reprise en question est si partielle, fragile et inégalitaire qu’elle mérite le qualificatif non seulement de « petite » mais d’invisible. La reprise, pas pour tout le monde La chronique de la « reprise invisible » diffère pour l’Union européenne et les Etats-Unis. Démocratie menacée Cet écart entre le discours politique et l’expérience quotidienne des citoyens est un poison pour la démocratie de part et d’autre de l’Atlantique.
Protection sociale : les plus riches touchent trois fois plus que les plus pauvres
Notre système social coûte cher, mais ses dépenses bénéficient en premier aux plus aisés qui reçoivent trois fois plus que les plus pauvres. Les 10 % les plus riches ont perçu 56 milliards d’euros de revenus redistribués (17 % de l’ensemble), alors que 17 milliards (5 % de l’ensemble) sont allés aux 10 % les plus pauvres, selon nos calculs réalisés à partir des données 2011 de l’Insee sur les revenus fiscaux. C’est plus équitable que la répartition du revenu : même après impôts et prestations sociales, les 10 % du haut de la pyramide reçoivent sept fois plus que ceux du bas. Mais contrairement à une idée reçue, la protection sociale est loin de ne protéger que les plus pauvres… L’explication de cette situation est assez simple. La protection sociale comprend aussi des revenus de remplacement, qui sont en gros proportionnels aux revenus qu’ils remplacent. Notre modèle social est de qualité, mais cette qualité à un prix.
Ulule
Etablissement public Paris-Saclay (EPPS), Paris-Saclay, un projet scientifique, économique & urbain
Une société sans croissance: la politique à l’heure de la «grande stagnation»
L’entrée des démocraties occidentales dans une ère sans croissance paraît de plus en plus crédible. Or, le triomphe de l’Etat nation libéral-démocratique et social a été profondément lié aux «Trente Glorieuses». Que peut-on en attendre pour l’avenir de nos régimes politiques? Nicolas Sarkozy se faisait fort d’aller la «chercher avec les dents», tandis que François Hollande la guette désespérément. L’expansion en volume du produit intérieur brut (PIB), soit la fameuse «croissance», a fini par bénéficier dans nos sociétés d’une adoration quasi religieuse. La fin de la croissance apparait bien sûr comme un horizon positif pour certains citoyens de sensibilité écologiste. Les termes du débat sur le caractère souhaitable de la croissance ne sont toutefois pas au cœur de cet article, qui prend plutôt comme point de départ les arguments supportant le caractère probable de sa (quasi) disparition. L’hypothèse de plus en plus sérieuse d’une ère de «grande stagnation» «Winter is coming»?