"L'école, le numérique et la société qui vient" ? Partager cette page Écrit par Élie Allouche L'idée centrale du livre : Le développement du numérique doit conduire à une refondation du projet scolaire et de l'ensemble des institutions académiques en intégrant ces technologies sur des bases scientifiques et humanistes. Changement de civilisation, changement d'Ecole : à quelles conditions ? Avec la généralisation des réseaux numériques, nous vivons un changement de civilisation équivalent à ce qui s'est produit avec l'invention de l'écriture puis de l'imprimerie. Plutôt que d'ignorer ce phénomène en le laissant à la sphère privée, l'Ecole doit en tenir compte sérieusement et méthodiquement en prenant toute la mesure des bouleversements en cours. Cette prise en compte suppose cependant qu'elle reste un lieu de socialisation, de narration et d'éducation à l'esprit critique qui ne transmet les savoirs qu'après un filtrage (et une exigence) à la fois scientifique et méthodologique. Bernard Stiegler et le concept de pharmakon Référence : D.
REL et CLOM quels rapports ? Le web pédago-numérique vit à l'heure des MOOCs (Massive Open Online Courses) ou CLOMs (Cours en Ligne Ouverts Massivement à tous) qui concrétisent un droit universel fondamental : l'accés au savoir pour tous. Radios et TV scolaires avaient dans le temps poursuivi cet objectif mais c'est le web et des choix et pratiques tels les logiciels et objets d'apprentissages libres, l'interopérabilité, les normes et standards qui ont permis la circulation et la diffusion massive des connaissances. Le phénomène nait en 2008 : le premier MOOC officiel fut alors lancé par Stephen Downes et Georges Siemens en prenant appui sur la théorie du connectivisme. Il s'étalait sur 12 semaines et comprenait 1900 étudiants, il était hybride dans son financement, certains étudiants payant pour obtenir une certification, d'autres se contentant de suivre gratuitement le cours (sans certification à la sortie). Une offre diversifiée Des REL aux CLOMs Pour la pérennité des CLOMs, la réflexion doit être centrée sur :
P.P.R.E. : l'aide aux apprentissages - Stratégies d'apprentissage L'Inspection Générale liste un certain nombre de stratégies d'apprentissage, à travers quelques questions relatives à la façon dont l’élève construit ses apprentissages et les met en oeuvre ; parmi lesquelles : “ - Parvient-il à choisir une procédure efficace, qu’elle soit personnelle ou experte, et à mobiliser ce qu’il sait pour répondre à une question nécessitant une prise d’initiative ? - Quelles formes de raisonnements ou de démarches défectueuses peuvent l’amener à développer des conclusions inexactes, ou obtenir un résultat erroné même à partir d’éléments exacts ? - Quel est le comportement de l’élève par rapport aux erreurs qu’il commet, est-il capable de les repérer, d’en analyser l’origine ou les origines ?” Les opérations intellectuelles Pour développer une compétence, il est nécesssaire d'avoir une idée des opérations mentales qu'implique cette compétence. La déduction, procédant de la logique formelle, est l'opération la plus rigoureuse et la plus économique.
Surfer la vie Education et nouvelles technologies : y croire ou ne pas y croire Après un premier article polémique (voir Dans la salle de classe du futur, les résultats ne progressent pas), Matt Richtel a continué son enquête pour le New York Times sur le « pari éducatif high-tech ». Comme le montrait déjà le début de son enquête, ses derniers articles dessinent un fossé, une coupure assez radicale, entre ceux qui croient dans les vertus des technologies pour l’éducation et ceux qui n’y croient pas, avec des arguments aussi faibles dans l’un ou l’autre camp que ceux qu’on éprouve entre les tenants du livre papier et du livre électronique. La valeur des TICE dépend-elle du niveau d’argent dépensé ? Le second article de cette série s’intéressait donc au « boom des logiciels éducatifs », mais avant tout pour dénoncer leur manque de résultats effectifs. Ainsi, les évaluations de ces logiciels montrent qu’ils n’ont « aucun effet discernable » sur les résultats aux tests standardisés que subissent les élèves du secondaire aux Etats-Unis.
L’innovation technologique au service de la pédagogie : oui, mais comment ? / André Tricot - Université Toulouse II-le Mirail Tricot, A. (2012). Sciences cognitives, innovation et ingénierie pédagogiques (diaporama). Séminaire Sciences cognitives et éducation, 20-21 novembre, Paris, Collège de France. [En ligne : Musial, M., Pradère, F., Tricot, A. (2012). Comment concevoir un enseignement. Tricot, A. (2012). Musial M., et al. (2011). Février, F. (2011). Roussel, J.F. (2008). Roussel, S., Rieussec, A., Nespoulous, J. Basque, J. (2004). Tricot, A. et Plégat-Soutjis, F. (2003). Tricot, A., Plégat-Soutjis, F., Camps, J. Venkatesh, V., Morris, M., Davis, G., Davis, F. (2003). Bruillard É. (1997). Dillon, A. & Morris, M. (1996). Guin, D., Nicaud, J.
Neurosciences et éducation : peut-on les marier ? Inspiré du titre d’un article de Francis Schrag (professeur en philosophie de l’éducation) paru en 2013, la question du mariage entre neurosciences et éducation est au cœur des débats que suscite l’éventuelle application des résultats neuroscientifiques dans la salle de classe. Neurosciences de l’éducation, esprit, cerveau et éducation ou encore neuro-éducation, le vocabulaire ne manque pas pour désigner cette « jeune science », dont l’objectif est de mieux faire connaître le cerveau et les processus cognitifs qui lui sont attachés. La fascination qu’exercent les images du cerveau, les animations 3D ou toutes approches déclarées « brain-based » (basée sur ce que l’on sait, ou croit savoir, du fonctionnement cérébral) engendrent malheureusement de nombreux malentendus. Mais quels sont ses véritables apports au monde éducatif ? Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013). Un peu de neurologie pour mieux comprendre Les techniques d’imagerie cérébrale L’intelligence artificielle Les neuromythes
Apprendre à l'ère numérique 4 virages pour l’Ecole au XXIè siècle Après avoir défini les contours d’un modèle de pédagogie ouverte et hybride, je propose aujourd’hui d’explorer les nouveaux horizons que l’ère numérique dévoile en terme d’apprentissages. Apprendre avant le numérique signifiait évoluer dans ... UN CADRE SPATIO-TEMPOREL STRUCTURÉ : les temps de l’apprentissage sont marqués par l’unité de temps et de lieu comme à l’école, influencée par un modèle industriel du XIXè siècle. Apprendre à l’ère numérique signifie désormais évoluer dans UN SCHEMA SPATIO-TEMPOREL ÉCLATÉ : apprendre peut se faire n’importe où et n’importe quand par le biais des outils mobiles et des réseaux de télécommunications, on peut dès lors envisager un apprentissage flexible. Article publié sur le blog