Où s’arrête la liberté d’expression sur Facebook et Twitter ? La justice a tranché : Twitter doit aider les autorités à identifier les auteurs des tweets antisémites. L’occasion de rappeler que nul ne peut tout dire et tout montrer sur les réseaux sociaux sous couvert de la liberté d’expression. Focus sur les règles à suivre sur Facebook et Twitter. #unbonjuif, #unjuifmort. 21 petits caractères qui ont fait grand bruit en 2012 sur Twitter, deux hashtags à l’origine d’un flot de propos antisémites incontrôlable. Le site de microblogging refuse, dans un premier temps, de donner aux associations plaignantes le nom des auteurs des tweets diffamatoires, arguant qu’il doit obtenir au préalable l’aval de la justice américaine. Le 24 janvier 2013, le verdict tombe : sur ordre du tribunal de grande instance de Paris, Twitter est contraint d’aider les autorités à identifier les internautes concernés. Caché derrière son écran, il est facile de se croire tout-puissant et de transgresser les règles sans scrupule. Deux cas de figure peuvent se présenter :
L’intérêt de l’enfant Le débat à propos du mariage des personnes de même sexe, de l’adoption d’enfants par ces couples ou de leur accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP) est aujourd’hui intense en France. Ce débat existe aussi aux États-Unis, où le fait que certains États fédérés et que d’autres pays autorisent le mariage entre personnes du même sexe, l’adoption ou l’accès à l’AMP par ces couples [1], explique la multiplication depuis vingt-cinq ans des travaux en obstétrique, médecine fœtale-obstétrique (fetal maternal medicine), pédiatrie, sociologie, et psychologie, sur le développement et l’évolution des enfants ayant comme parents soit deux hommes soit deux femmes. Ces études sur les familles homoparentales [2] en général, et sur les enfants élevés par des couples de même sexe en particulier, reflètent les objectifs d’un agenda progressiste dans le domaine des enjeux dits de « bioéthique ». AMP : la régulation fédérale américaine Régulation du mariage et des familles homoparentales Résultats
Liberté d’expression sur l'Internet L’UNESCO reconnaît l’énorme contribution que l’Internet peut apporter au développement. L’Internet fournit un volume de ressources sans précédent au service de l’information et du savoir et offre de nouvelles opportunités d’expression et de participation. L’UNESCO assume sa responsabilité consistant à promouvoir la liberté d’expression sur l’Internet, qu’elle a intégré à son Programme ordinaire. Le principe de la liberté d’expression doit s’appliquer non seulement aux médias traditionnels, mais aussi à l’Internet et à tous les types de plates-formes médiatiques émergentes qui contribueront assurément au développement, à la démocratie et au dialogue. Du fait de l’accès croissant à l’information dans le cyberespace, les limites de cet accès et de cette information reculent dans le cyberespace, ce qui tient à l’existence de multiples acteurs aux valeurs et aux buts divers.
Le Guide de la liberté d’expression pour les étudiants Le guide de la liberté d’expression est une des contributions de L’UNESCO à la liberté d’expression. Il a été conçu pour les lycéens et élèves pré-universitaires. Ainsi, il présente et explique les divers concepts qui sont liés à la liberté d’expression dans une langue facilement accessible. Le guide de la liberté d’expression est basé sur le principe que la liberté d’expression, ainsi que la liberté de la presse et la liberté de l’information, sont des droits indissociables et essentiels des droits de l’Homme. Ce guide insiste sur quatre éléments clé : le droit d’exprimer ses opinions sans interférence, le droit the rechercher de l’information, le droit de recevoir l’information et le droit de communiquer de l’information á d’autres. Ce guide peut être incorporé dans le cursus normal des écoles ou bien en tant que support complémentaire pour des matières telles que les sciences sociales, l’éducation civique, les sciences des médias et de leurs utilisations.
Liberté d’expression en Tunisie : la justice, nouveau fer de lance de la censure ? | Nawaat - Tunisia Photo : www.thetechmind.com Une des spécificités du régime Ben Ali a indéniablement été le contrôle des médias et d’internet ainsi que le harcèlement, l’emprisonnement et souvent la torture de toute personne qui osait s’ériger contre le gouvernement. Les journalistes tunisiens ont particulièrement souffert du musèlement opéré par le régime comme ce fut le cas du journaliste Fahem Boukadous, condamné à quatre ans de prison ferme en 2008 pour avoir couvert les évènements du bassin minier de Gafsa. Sous couvert de la loi contre le terrorisme, plusieurs opposants politiques ont également subi des peines de prison très longues suite à des procès arbitraires et injustes. Pendant ces années, des ONG comme Reporters sans frontières, Amnesty international ou Human Rights Watch n’ont cessé de condamner et d’alerter l’opinion internationale contre les multiples violations aux droits de l’Homme commises par le régime tunisien. Armée: quand la Grande Muette censure Nabil Hajlaoui.
De « Charlie » à Dieudonné, jusqu'où va la liberté d'expression ? « Pourquoi Dieudonné est-il attaqué alors que Charlie Hebdo peut faire des “unes” sur la religion » ? La question est revenue, lancinante, durant les dernières heures de notre suivi en direct de la tuerie à Charlie Hebdo et de ses conséquences. Elle correspond à une interrogation d'une partie de nos lecteurs : que recouvre la formule « liberté d'expression », et où s'arrête-t-elle ? 1. La liberté d'expression est un principe absolu en France et en Europe, consacré par plusieurs textes fondamentaux. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi », énonce l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789. Le même principe est rappelé dans la convention européenne des droits de l'homme : « Toute personne a droit à la liberté d'expression. Cependant, elle précise : 2. 3. 5.
censured LA REPUBLIQUE FRANCAISE Dans la République française, il y a des différences entre : - l'État avec ses agents (les fonctionnaires) qui ne changent pas chaque fois que le gouvernement change ; - le Président qui représente l'État et que les Français élisent tous les 5 ans ; - le gouvernement (le 1er Ministre et les ministres) qui change quand il y a des élections législatives, tous les 5 ans, ou quand le Président veut changer le 1er Ministre. I - LA FIN DE LA MONARCHIE ET LA NAISSANCE DE LA RÉPUBLIQUE L’Assemblée nationale constituante était indépendante et avait tous les pouvoirs. Elle regroupait le tiers-état (des bourgeois qui voulaient supprimer les privilèges du clergé et de la noblesse mais qui ne savaient pas exactement quelles réformes ils voulaient), une partie du clergé (religieux catholiques proches du tiers-état) et des élus de la noblesse (en général dévoués à l'autorité royale et qui voulaient rester séparer du tiers-état). Testez vos connaissances
la liberté d'expression francaise américanisée Depuis quelques semaines, on assiste à une série de dérives autour de propos discriminatoires sur les réseaux sociaux. Si le phénomène n'est pas nouveau, il gagne en ampleur et en exposition. Les auteurs de ses propos s'abritent principalement derrière l'humour et la liberté d'expression. Capture d'écran du hashtag #Unbonmusulman sur Twitter. #UnBonJuifx-( twitter.com/CosaNostraAmli… — J U L I ABOND JR(@CosaNostraAmlia) October 14, 2012 Seulement, en France, notre liberté d'expression est encadrée par des lois. Dans des pays comme les Etats-Unis, cette liberté est quasiment totale. Crédits : JAMIE SABAU / GETTY IMAGES Une charte ne fait pas office de loi Avec le rapprochement des peuples et des idées qu'a provoqué Internet, la définition de la liberté d'expression s'est globalisée, adoptant tacitement la version américaine. Même si ces chartes ne remplacent pas la législation, elles infléchissent le comportement des internautes. Des recours perçus comme répressifs
Liberté d'expression La liberté d'expression est le droit reconnu à l'individu de faire connaître le produit de sa propre activité intellectuelle à son entourage[1]. Elle procède de la faculté de communiquer entre humains. Celle-ci a longtemps été considérée comme un simple phénomène naturel conditionnant la vie sociale, avant d'être solennellement érigée en liberté individuelle, aujourd'hui juridiquement garantie mais en réalité encadrée. De tout temps, l'expression des idées, principalement sous sa forme verbale, mais aussi par l'écrit, a suscité l'intérêt des penseurs. Dans sa réflexion sur la détermination des valeurs sociales, l'Antiquité gréco-romaine, considérant l'expression orale comme une forme naturelle de communication sonore propre à la société humaine, accordera elle aussi une place essentielle à son usage, dont le procédé du dialogue platonicien offre une illustration patente. Dans la pensée kantienne, la liberté n'est cependant pas sans limites. « 1.
réactualisation de la liberté d'expression dans la société d'info Au cours d’une séance multilingue, cinq intervenants ont abordé, documents à l’appui et sous diverses perspectives, le sujet « Réactualiser la liberté d’expression dans une société de l’information. » C’est justement par vidéoconférence que Julien Saada, représentant de l’Université du Québec, qui se trouvait alors en France, a présenté les relations complexes qui se sont nouées entre cyberactivistes et journalistes durant le Printemps arabe. Laura Tribe, membre de l’ONG Journalistes canadiens pour la liberté d’expression, a ensuite souligné le potentiel d’Internet dans la promotion de la liberté d’expression. Titulaire d’une chaire UNESCO à l’Université du Québec et secrétaire général du Réseau international de Chaires UNESCO et d’associés en communication (ORBICOM), Yves Théorêt a quant à lui insisté sur l’importance du pluralisme dans les cas de concentration des médias, et sur la nécessité de réguler leur convergence. Le prochain Forum aura lieu en 2015 à Durban, Afrique du Sud.