Où s’arrête la liberté d’expression sur Facebook et Twitter ?
La justice a tranché : Twitter doit aider les autorités à identifier les auteurs des tweets antisémites. L’occasion de rappeler que nul ne peut tout dire et tout montrer sur les réseaux sociaux sous couvert de la liberté d’expression. Focus sur les règles à suivre sur Facebook et Twitter. #unbonjuif, #unjuifmort. 21 petits caractères qui ont fait grand bruit en 2012 sur Twitter, deux hashtags à l’origine d’un flot de propos antisémites incontrôlable. Caché derrière son écran, il est facile de se croire tout-puissant et de transgresser les règles sans scrupule. • En 2009, un professeur d’anglais de Marseille (collège des Chartreux) porte plainte après avoir été insulté sur Facebook par des élèves. Peut-on tenir des propos injurieux sur les réseaux sociaux ? Ce que dit le règlement de Facebook« Vous ne devez pas menacer autrui ou organiser des actes de violence. (…) Facebook ne tolère pas l’intimidation et le harcèlement. Deux cas de figure peuvent se présenter :
Liberté d'expression et réseaux sociaux
Peut-on tout dire ? Internet permet-il d’exprimer tout point de vue ? Bien que le contrôle des paroles et des écrits soit plus difficile sur le net, plusieurs délits punissant des propos racistes y sont réprimés tout comme dans n’importe quelle sphère de notre société. Le 19 septembre 2013, plusieurs associations, dont la Maison des potes, ont demandé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice d’intervenir pour que soient punis les auteurs de tweets incitant à la violence et à la haine envers deux jeunes militantes. Ainsi, dans un communiqué de presse du 21 septembre 2013, Madame Taubira, garde des Sceaux, a rappelé que les tweets racistes et antisémites devaient être réprimés et qu’Internet et les réseaux sociaux ne devaient pas constituer des lieux d’impunité. La ministre de la Justice réaffirme ainsi la position de la France : la liberté d’expression peut être restreinte lorsque les propos « suscitent un sentiment d’hostilité ou de rejet envers un groupe de personnes déterminées ».
Liberté d’expression en Tunisie : la justice, nouveau fer de lance de la censure ? | Nawaat - Tunisia
Photo : www.thetechmind.com Une des spécificités du régime Ben Ali a indéniablement été le contrôle des médias et d’internet ainsi que le harcèlement, l’emprisonnement et souvent la torture de toute personne qui osait s’ériger contre le gouvernement. Les journalistes tunisiens ont particulièrement souffert du musèlement opéré par le régime comme ce fut le cas du journaliste Fahem Boukadous, condamné à quatre ans de prison ferme en 2008 pour avoir couvert les évènements du bassin minier de Gafsa. Sous couvert de la loi contre le terrorisme, plusieurs opposants politiques ont également subi des peines de prison très longues suite à des procès arbitraires et injustes. Pendant ces années, des ONG comme Reporters sans frontières, Amnesty international ou Human Rights Watch n’ont cessé de condamner et d’alerter l’opinion internationale contre les multiples violations aux droits de l’Homme commises par le régime tunisien. Armée: quand la Grande Muette censure Nabil Hajlaoui.
censured
la liberté d'expression francaise américanisée
Depuis quelques semaines, on assiste à une série de dérives autour de propos discriminatoires sur les réseaux sociaux. Si le phénomène n'est pas nouveau, il gagne en ampleur et en exposition. Les auteurs de ses propos s'abritent principalement derrière l'humour et la liberté d'expression. Capture d'écran du hashtag #Unbonmusulman sur Twitter. Crédit : Mehdaax #UnBonJuifx-( twitter.com/CosaNostraAmli… — J U L I ABOND JR(@CosaNostraAmlia) October 14, 2012 Seulement, en France, notre liberté d'expression est encadrée par des lois. Dans des pays comme les Etats-Unis, cette liberté est quasiment totale. Crédits : JAMIE SABAU / GETTY IMAGES Une charte ne fait pas office de loi Avec le rapprochement des peuples et des idées qu'a provoqué Internet, la définition de la liberté d'expression s'est globalisée, adoptant tacitement la version américaine. Même si ces chartes ne remplacent pas la législation, elles infléchissent le comportement des internautes. Des recours perçus comme répressifs
réactualisation de la liberté d'expression dans la société d'info
Au cours d’une séance multilingue, cinq intervenants ont abordé, documents à l’appui et sous diverses perspectives, le sujet « Réactualiser la liberté d’expression dans une société de l’information. » C’est justement par vidéoconférence que Julien Saada, représentant de l’Université du Québec, qui se trouvait alors en France, a présenté les relations complexes qui se sont nouées entre cyberactivistes et journalistes durant le Printemps arabe. Laura Tribe, membre de l’ONG Journalistes canadiens pour la liberté d’expression, a ensuite souligné le potentiel d’Internet dans la promotion de la liberté d’expression. Titulaire d’une chaire UNESCO à l’Université du Québec et secrétaire général du Réseau international de Chaires UNESCO et d’associés en communication (ORBICOM), Yves Théorêt a quant à lui insisté sur l’importance du pluralisme dans les cas de concentration des médias, et sur la nécessité de réguler leur convergence. Le prochain Forum aura lieu en 2015 à Durban, Afrique du Sud.
Nicolas Bedos: sa nouvelle chronique cinglante sur les
Alors que sa dernière chronique sur Dieudonné dans «On n’est pas couché» sur France 2 lui avait valu des menaces de mort, Nicolas Bedos a fait une nouvelle chronique cinglante samedi soir sur le plateau de Laurent Ruquier. Dieudonné, l’affaire Hollande-Gayet, les juifs, la manif pour tous, l’humoriste surfe sur les sujets sensibles qui secouent la France. Nicolas Bedos a commencé par revenir sur sa chronique qui a fait tant parler d’elle: «Quel bonheur pour moi de revenir en France. « Les juifs, lâchez-moi la grappe » Dans la suite de son sketch, il remercie, avec humour, l’´État israélien de bien avoir voulu le cacher pendant quelques semaines. «Je les remercie pour leur soutien mais je demande du fond du cœur à tous les juifs de France de me lâcher la grappe», supplie Nicolas Bedos. « Avec la tronche que t’as François, si ce n’est pas de l’abus de pouvoir ! Puis Nicolas Bedos évoque la France et «les actrices dans lesquelles François Hollande a osé s’introduire».
Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves
Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif