La Marine américaine s’arme du premier canon laser La Marine des Etats-Unis a annoncé qu’elle installerait pour la première fois une arme laser, le Laser Weapon System (LaWS), sur un de ses navires de guerre afin d’exploser la flotte aérienne et les bateaux de ses ennemis, rapporte le journal espagnol Publico.es. « Le futur est là », a déclaré un responsable de l’ONR, l’Office de recherche navale. Selon ce dernier, le laser est un grand pas en avant qui va transformer la guerre moderne par le fait qu’il fonctionne avec de l’électricité et qu’il peut tirer avec une énergie dirigée, comme à l’époque de la poudre à canon et des couteaux et épées. Grâce à ce canon laser, la Marine américaine pourra neutraliser les petits vaisseaux ennemis mais aussi abattre les drones de surveillance. Elle a d’ailleurs réalisé des tests de lasers à haute énergie avec succès contre des cibles mobiles en mer et contre un drone.
Un livret d’apprentissage numérique pour le permis de conduire Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFMTV Midi La mesure n°8 de la réforme « Le permis pour tous » envisage la création d’un livret d’apprentissage numérique afin de suivre la progression du candidat en temps réel. Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Auto-école.net Le livret d’apprentissage est obligatoire pour tous les candidats au permis de conduire et permet le suivi de la formation des élèves. Lors d’un contrôle par les forces de l’ordre, ce document peut être demandé à l’élève. Dans les auto-écoles traditionnelles, les élèves reçoivent une version papier permettant de voir où en est le candidat dans son apprentissage. A l’instar de ce qu’ont mis en place les auto-écoles en ligne depuis plusieurs années, le gouvernement a décidé de numériser ce système, permettant un suivi en temps réel et une meilleure évaluation du futur candidat. Quelles informations seront présentes sur ce guide numérique ? Quels sont les objectifs de cette mesure ? Tweeter A lire aussi Votre opinion
Le transhumanisme n'est pas un humanisme FIGAROVOX/TRIBUNE - A l'occasion du 1er colloque international sur le transhumanisme en France, Théophane le Méné s'interroge sur les dérives de la volonté humaine de toute-puissance. Théophane Le Méné est journaliste. Il écrit pour Causeur et FigaroVox. C'est aujourd'hui que s'ouvre 1er colloque international sur le transhumanisme en France, sous la houlette de l'Association Française Transhumaniste. La course à la technologie est désormais lancée au point que l'intelligence artificielle est largement préférée à l'intelligence humaine. Ici un homme bionique exposé au Science Museum de Londres et réalisé avec des prothèses et des organes de synthèse, là un Kevin Warwick qui s'est implanté lui-même des puces électroniques pour pouvoir communiquer avec des ordinateurs et des machines en utilisant son système nerveux. Ce qui fait rêver les uns fait redouter les autres.
PRISM, le filet géant des États-Unis pour la surveillance du web Nous indiquions hier dans nos colonnes qu’un important lien avait été révélé entre Verizon et l’agence américaine du renseignement, la NSA. L’opérateur fournit sur une base automatisée de nombreuses données sur l’historique de ses clients. Mais Verizon était clairement la pointe de l’iceberg et le programme de la NSA, baptisé PRISM, touche en fait de nombreuses sociétés. Quartier général de la NSA, Fort Meade, Maryland. Crédits : Greg Goebel, licence Creative Commons. AT&T et Sprint sont eux aussi concernés L’opérateur Verizon transmet quotidiennement à la NSA un grand nombre de données, notamment les appels émis par ses abonnés, la durée, la destination ou encore la position géographique. Concernant la téléphonie tout d’abord, le Wall Street Journal indique, selon ses propres sources, que les opérateurs AT&T et Sprint font également bien partie du lot. Le même ordre depuis sept ans Saxby Chambliss, de son côté, indique que rien de ceci n’est nouveau. Un fait confirmé par James R.
Trois bienfaits de l’intelligence artificielle pour la société L’intelligence artificielle permet aux agriculteurs, aux médecins et aux secouristes d’avoir un impact positif sur la société. L’intelligence artificielle (IA) est intégrée à de nombreux gadgets qui facilitent la vie quotidienne, comme les smartphones, les thermostats intelligents et les assistants virtuels activés par la voix. L’IA est aussi de plus en plus utilisée pour relever des défis sociaux majeurs. L’IA est une discipline de l’informatique qui permet aux machines de sentir, d’apprendre, de raisonner, d’agir et de s’adapter au monde réel, en amplifiant les capacités humaines et en automatisant les tâches dangereuses ou fastidieuses. Certains experts pensent que l’IA peut potentiellement déclencher une véritable révolution sociale. « Le risque de perte d’emplois fait débat. L’évolution et la course avec les machines font l’objet d’un débat depuis le milieu des années 1950, période à laquelle les recherches sur l’IA ont commencé. Le regretté Hubert L. Restructurer l’agriculture
Transhumanisme : L’idéologie dominante Les travaux de Lucien Cerise ont permis de manifester l’émergence de cette nouvelle synthèse de la philosophie moderne qu’est le “Transhumanisme”. S’il s’agissait de nouveaux développements purement intellectuels du positivisme, son intérêt serait mineure, mais cette théorie unifiante habite l’esprit de nombreux décideurs influents qui n’hésitent pas à envisager une redéfinition de l’homme dans un proche avenir. La technicisation de notre quotidien par ce qu’on appelle les techno-sciences (outils numériques, sciences de l’information, sciences neurocognitives, nanotechnologies) constitue une sorte de tsunami qui progresse inexorablement. Ce progrès technique impressionne par son efficacité et sa rapidité. Il est d’autant plus accepté que l’homme contemporain refuse de plus en plus ses limites et ses faiblesses naturelles. Il acquière une légitimité quand il promet une « meilleure qualité de vie ». A. Le terme « transhumanisme » (symbole h+) n’apparaît qu’en 1957. B. C. Mourra-t-il ? D.
Un ancien de Mobil Oil: «Le gaz de schiste est pire que le charbon» Au temps de la guerre froide, on l’aurait qualifié de transfuge. Ancien vice-président exécutif du groupe pétrolier Mobil Oil, Louis Allstadt est devenu un opposant résolu à l’exploitation des gaz et des pétroles de schiste (voir par exemple ici cette audition publique). Aujourd’hui retraité, il a dirigé des opérations d’exploration et de production de l’entreprise après avoir été en charge de ses activités d’approvisionnement, de commerce et de transport pour le monde. Il a également supervisé, côté Mobil, la fusion de son entreprise avec la société Exxon – Exxon Mobil est aujourd’hui l’un des plus grands groupes mondiaux. Au total, Louis Allstadt a travaillé trente et un ans dans les hydrocarbures. Mediapart a pu l’interroger pendant près d’une heure, par Skype et en public, dans le cadre d’une discussion qui a suivi la projection du film de Lech Kowalski Holy Field Holy War (voir ici), début avril. Louis Allstadt. À quoi servent les gaz et huile de schiste aux États-Unis ?
Un rapport alerte sur les risques d’utilisation malveillante de l’intelligence artificielle Vingt-six experts s’inquiètent que l’IA facilite la manipulation d’élections et renforce la cybercriminalité avec l’utilisation de drones ou de robots à des fins terroristes. Le scénario de drones ou de robots détournés à des fins terroristes continue d’inquiéter. Des experts internationaux sonnent l’alarme sur les risques d’une utilisation malveillante de l’intelligence artificielle (IA) par « des États voyous, des criminels, des terroristes », dans un rapport publié mercredi 21 février. Lire aussi : « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité » Rédigé par 26 experts spécialistes en intelligence artificielle, cybersécurité et robotique qui appartiennent à des universités (Cambridge, Oxford, Yale, Stanford) et à des organisations non gouvernementales, ce rapport de 100 pages appelle les gouvernements et les différents acteurs concernés à mettre en place des parades pour limiter les menaces potentielles liées à l’intelligence artificielle.
La réalité augmentée va-t-elle changer notre vision du monde? Une application chez Renault de la réalité augmentée par Diotasoft Diotasoft © Diotasoft L’expression n’est pas encore entrée dans notre vocabulaire. Mais cela ne va pas tarder tant l’industrie semble prête pour nous plonger dans un nouvel univers composé à la fois du monde réel que nous connaissons et du monde virtuel dans lequel nous naviguons aujourd’hui via Internet et les autres applications de l’informatique en réseau comme le courrier électronique ou le guidage GPS. Demain, c’est à dire dès l’an prochain, ces deux mondes vont se superposer pour nos offrir ce que les spécialistes appellent la « réalité augmentée ». Ce vocable froid masque ce qui pourrait représenter non seulement une révolution technologique mais aussi une transformation profonde du fonctionnement de notre cerveau et de nos relations avec les autres. De notre rapport au monde, en somme... Application de réalité augmentée sur iPhone Glogger © Wikimedia Commons Rien que cela ! Comment fonctionne la réalité augmentée ?
Transhumanistes sans gêne L’homme percera-t-il un jour le secret de son cerveau ? Dans vingt ans, cinquante ans, un siècle ? Les spéculations les plus aléatoires circulent. Cette quête apparaît comme la prochaine frontière de l’homme, celle qui lui permettra de se dépasser, prétend le mouvement transhumaniste. Les efforts de la recherche tendraient à les conforter. C’est l’incroyable défi du Human Brain Project, initié par le neurobiologiste Henry Markram, associant treize centres de recherche en Europe et réclamant un milliard d’euros sur dix ans. «Matrix» et «Avatar» Une vieille lune qu’on pensait cantonnée à la littérature de science-fiction. Le transhumanisme, frange extrême de la cyberculture californienne, professe que l’humanité se trouverait au seuil de la plus grande transformation de son histoire. Ce courant de pensée radical se développe dans la Silicon Valley, en pleine révolution numérique. Défiance de la chair Devenir un homme d’acier préconisait déjà le futuriste Marinetti dans les années 20.