background preloader

Une ville faite pour les garçons

Une ville faite pour les garçons
Nos espaces urbains sont construits pour tous, pensez-vous ? Il n'en est rien. Dès le plus jeune âge, tout est fait pour y favoriser la présence des garçons, affirme le géographe Yves Raibaud. A la veille des élections municipales, il propose aux élu(e)s des actions concrètes. À Paris, Toulouse, Bordeaux et Montpellier, les garçons sont les usagers majoritaires de la ville. L’objectif serait de canaliser la violence des garçons La première de nos études montre que les filles décrochent à partir de la classe de 6e des activités de loisir sportif, culturel ou généraliste proposés par les municipalités ou les associations mandataires. Nos espaces urbains sont souvent construits par et pour des hommes. « Les filles préfèrent rester chez elles » Ces inégalités devraient apparaître comme une préoccupation prioritaire si l’on veut lutter contre les inégalités structurelles qui en découlent : des femmes moins bien insérées dans la ville et dans leur environnement social et professionnel. Related:  Veille et presse (milieu éducatif)CultureGenre et occupation espace public

Les filles, grandes oubliées des loisirs publics L’offre de loisirs publics proposée aux jeunes s’adresse en priorité aux garçons. Voilà l’étonnant résultat d’une enquête menée par des chercheurs du CNRS. Deux fois plus de garçons que de filles profitent des gymnases, skate-parcs et autres équipements publics culturels ou de loisirs pour les jeunes dans l’agglomé­ration de Bordeaux. Avec l’avancée en âge, la mixité se réduit progressivement, jusqu’à un décrochage massif des filles, qui désertent les lieux à partir de la classe de 6e. Le sport masculin valorisé Est-ce à dire que l’offre de loisirs subventionnée s’adresse davantage aux garçons qu’aux filles ? Alors pourquoi ce désintérêt de la ­collectivité pour les activités dites féminines (gym, danse…) ? Les vertus de la mixité « Depuis janvier 2011, nous avons lancé la même étude à Toulouse et à Ramonville, avec un financement des mairies, poursuit le sociologue. Sur le même sujet : « Une ville faite pour les garçons »

The Empowerment Elite Claims Feminism As the movement enjoys a star moment, “controversial” issues risk being left behind. At first, I wasn’t sure why TEDWOMEN—the feminist-minded spin-off of TED Talks that launched in 2010—troubled me. The San Francisco conference held this past December featured incredible speakers and performers. It might have been the homogeneity of the audience—mostly white women with coiffed hair—or the gift bag so voluminous that it required a “gift bag guide.” It wasn’t that the conference—filled with what one attendee called “the empowerment elite”—serves as a sort of Feminism 101 for the wealthy. My worries grew more concrete when I realized I hadn’t heard anyone mention abortion—an odd lapse in a conference on women’s rights. When I asked around, the consensus was that the omission was simply an oversight. Balancing potentially polarizing issues with popular appeal is not a new struggle for feminists. I liked the book and even defended it against some of its detractors.

Enquête sur le harcèlement de rue, Holloback, 2015 Hollaback! and Cornell University began a large-scale research survey on street harassment in 2014. The research was released in two parts: Part I reviewed data from the United States and Part II of the survey, a cross-cultural analysis of street harassment from 42 cities around the globe, was released in May 2015. The study includes age at first experience of harassment, type of harassment experienced, behavioral changes as a result of harassment, and emotional effects of harassment. Data was collected and analyzed by Dr. Results follow below in alphabetical order. Table of Contents: Argentina Australia Bahamas Belgium Bosnia-Herzegovina Canada Columbia Croatia France Czech Republic Germany India Ireland Italy Korea (South) Mexico Nepal New Zealand Poland South Africa United Kingdom United States Mental Wellness Infographic Argentina: Australia: Belgium: Bahamas: Bosnia-Herzegovina: Canada: Columbia: Croatia: Czech Republic: France: Germany: India: Ireland: Israel: Italy: Korea: Mexico: Nepal: New Zealand: Poland: South Africa:

Laboratoire Lab'URBA: Lucile Biarrotte Doctorante A propos / Présentation Lucile Biarrotte, ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Paris, est doctorante au Lab’Urba, Université Paris Est depuis 2015 sous la direction de Claire Hancock. Elle travaille sur les dimensions genrée des milieux de l’urbanisme en France depuis un siècle. Domaines de recherche / Expertise Thème de recherche : Dimensions genrées de l'urbanisme Dimensions de genre de l'urbanisme : politiques publiquesCultures, organisations et pratiques professionnellesUrbanisme inclusif Domaines d'enseignement Urbanisme et aménagement : histoire de l'urbanisme; procédures d'aménagementEtudes de genre et féministesMéthodologie de la recherche

Concevoir des cours, c’est de l’ingénierie pédagogique 89 Shares Share Tweet Email « La conception de cours par un enseignant est quelque chose de très important car cela associe aussi bien l’imagination pédagogique que l’utilisation de supports ». L’enseignant, un véritable ingénieur pédagogique Un enseignant ne peut pas utiliser le cours d’un autre de manière identique ; il doit toujours l’adapter et pour Bruno Devauchelle, « cela est une force ». Plusieurs paramètres vont rendre nécessaire cette adaptation, comme le nombre d’élèves, la disposition de la salle, le matériel technique disponible et enfin la personnalité même de l’enseignant. Tous les enseignants sont, à un degré ou un autre, des concepteurs de leurs cours mais dans ce travail en amont de leur enseignement, il y a une grande variété de fonctionnements. Bruno Devauchelle évoque l’exemple des MOOCs où l’on perçoit un argumentaire qui dirait que les machines et donc les vidéos proposés remplaceraient les cours. lu : 14541 fois

Is Your Yoga Studio Feminism-Free? Come to a comfortable seated position; use the blanket to elevate your hips so you can sit with the spine straight. Close the eyes and rest the hands gently in the lap. So begins the yoga class. Everything in your life is the product of decisions you have made, ways of being you have chosen. These words were offered as inspiration, as is often the practice in yoga studios. But hang on. Is the teacher’s utterance even true? And does it have anything to do with the millennia-old practice of hatha yoga? Leaving off the question of how this type of affirmation/inspiration fits into the history of hatha yoga, we should certainly discuss how it fits into the landscape of platitudes women and others consume and create—to the detriment of being able to organize for gender fairness and respect for body diversity. Think for a moment about the teacher’s statement. As the object of other people’s judgment, we have far less individual control. I would never argue that people aren’t powerful.

Most Dangerous Cities for Women | Thomson Reuters Foundation "La ville comme espace genré" : entretien avec Édith Maruéjouls - Observatoire du design urbain Edith Maruéjouls, vous avez publié une thèse intitulée Mixité, égalité et genre dans les espaces du loisir des jeunes. Qu’est-ce qui vous a menée à vous intéresser à ce sujet ? Il faut que je rectifie : ma thèse n’est pas encore publiée, et même pas encore soutenue ; il faudra attendre ce mois de septembre pour ça. J’en suis venue à ce sujet par une démarche à la fois personnelle et professionnelle qui m’a amenée à écrire une thèse. Quel rapport entretenez-vous avec les Gender Studies, florissant en France depuis quelques décennies ? La question du genre se pose dans tous les domaines de la vie d’un individu : marché du travail, famille, couple et parentalité, citoyenneté, loisirs … Elle fait partie de la construction identitaire de tout individu et traverse l’ensemble des classes sociales et des problématiques humaines. Le sous-titre de ma thèse, c’est « pertinence d’un paradigme féministe ». Crédit Flickr / N.Marty La question de la mixité est dévoyée en France. Crédit Flickr / gatogato

Éducation nationale : le (dernier) mauvais coup de Vincent Peillon Le 27 mars prochain, Vincent Peillon, quelques jours avant de quitter sans doute le ministère pour cause de campagne des européennes (il a ingénieusement prévu de se faire tête de liste dans le Sud-Est, ce qui lui assure, quel que soit le désamour électoral pour son parti, un gîte à Bruxelles pour les années à venir) et de remplacement par Ségolène Royal, disent les augures, fera signer à la plupart des syndicats d'enseignants l'abrogation des "décrets de 1950" qui régulaient depuis soixante-trois ans le temps de service des profs. J'en ai déjà parlé ici même début janvier. On en était alors aux intentions. La plupart des syndicats n'ont pas bougé, sinon dans le sens du ministre. Dès lors, pourquoi se gêner et ne pas passer aux actes ? Le nouveau texte, qui ramène les enseignants au cadre général de la fonction publique, établit que ce seront désormais 1 607 heures qui seront dues - en 36 semaines de cours. Celui qui paie décide Travailler plus pour gagner encore moins C'est très exagéré.

Meet the Woman Giving Cards Against Humanity a Makeover Screenwriter and political consultant Kate Stayman-London started the Tumblr Ladies Against Humanity as a feminist answer to the party game Cards Against Humanity (which positions itself as a "despicable and awkward" version of Apples to Apples). The site offers woman-oriented additions to the game's deck of question-and-answer cards; recent ideas include "dumpsters overflowing with whimsical save-the-date magnets" and "a new cookbook by Sylvia Plath." Stayman-London says she's bringing a missing voice to Cards Against Humanity, which was created by a group of men. And since launching six days ago, the site has had over 700,000 viewers and around 1,500 reader submissions. We spoke with her about Ladies Against Humanity’s rapid popularity, Diva Cup humor, and realistic goals. You really started the site last Wednesday. I was not working on this for a long time. Your day job deals with gender politics too, right? Some of the work I do in the political-consulting world is very serious work.

La ville se donne-t-elle un genre ? (Carole DAVROU) Trouble viewing this page? Go to our diagnostics page to see what's wrong. Ce que le genre fait à l’espace… et inversement Ait Ben Lmadani, Fatima ; Moujoud, Nasima, 2012, « Peut-on faire de l’intersectionnalité sans les ex-colonisé-e-s ? », Mouvements, 4/72, pp. 11-21. Anglade Marie-Pierre et al. (eds), 2014, Expériences du genre, Paris, Karthala. Bacchetta Paola, 2010, « Réflexions sur les alliances feministes transnationales », dans Falquet J. et al., Le sexe de la mondialisation. Genre, classe, race et nouvelle division du travail, Paris, Presses de la Fondation Nationales des Sciences Politiques, pp. 259-274. Bilge Sirma, 2009, «Théorisations féministes de l’intersectionnalité », Diogène, n°225, janvier-mars, pp. 70-90. __________, 2013, « Intersectionality undone, Saving Intersectionality from Feminist Intersectionality Studies », Du Bois Review, 10/2, pp. 405-424. Blidon Marianne, « Genre », Hypergéo, 2011 [version anglaise « Gender »], Chivallon Christine, 2001, « Les géographies féministes. Collin Françoise, 1992, « Le féminisme : fin ou commencement de la mixité ?

Les jeunes français se débrouillent mieux en résolution de problèmes qu'en maths. Mais pourquoi ? Et si nos élèves étaient meilleurs que l'on ne croit ? Mauvais en maths, mais capables de logique et d'initiatives pour démêler les difficultés d'un problème. C'est ce que révèle une enquête PISA inédite sur "les résolutions de problèmes" qui montre que les jeunes Français se situent devant leurs camarades européens et américains. Ce n'est pas le seul paradoxe français. C'est une enquête pas commune, révélée le 1er avril au matin par l'équipe de Pisa. Mais à quoi ça sert ? Les résultats français sont surprenants. Comment expliquer que les élèves se débrouillent mieux en résolution de problèmes qu'en maths ? Que nous apprend cette étude ? Sophie Vayssettes rappelle que des pays se sont engagés sur cette voie. François Jarraud L'étude sur le site OCDE Exemples de problèmes posés aux élèves

Why Does Our Society Undervalue Domestic Work? As a child, Sheila Bapat watched her mom do all the housework. Abroad, visiting family in India, she saw her female relatives do the same. Over at her friends' houses, she observed their moms take care of all things domestic as well—politicizing Sheila from an early age to see the relationship between gender, justice, and domestic work. In her new book, Part of the Family? KJERSTIN JOHNSON: Tell me about the domestic workers’ rights movement. SHEILA BAPAT: You might say the birthplace of the movement was New York City, where in 2001, Ai-jen Poo—the head of the domestic workers movement and in many ways the key spokesperson—was working with domestic violence victims. All of that energy helped start the domestic workers movement: ensuring fare wages, minimum-wage guarantees, and overtime guarantees for nannies, homecare workers, and housekeepers in the state of New York. In practice, this means securing policy change at both a state and federal level. It’s also a deeply sexist problem.

Related: