Engager un développement durable de l'apiculture ? L’apiculture est un maillon essentiel de l’agriculture, puisque 1/3 de ce que nous mangeons n’existerait pas si les abeilles disparaissaient. En Europe, elles pollinisent à elles seules plus de 80 % des espèces de plantes à fleurs (sauvages et cultivées). Sans les abeilles, pas de miel, mais pas non plus de fraises, d’aubergines, de poires ou d’amandes sur les étals des marchés… La France a tous les atouts pour être un grand pays apicole, en agissant à la fois sur la santé de ces pollinisateurs hors pair, sur la biodiversité essentielle à leur environnement et sur la structuration de la filière apicole. LES ENJEUXLes abeilles jouent un rôle important dans le maintien de la biodiversité et sont aussi des auxiliaires indispensables à l’agriculture. Les abeilles, en butinant de fleurs en fleurs, pollinisent les plantes et permettent à celles-ci de produire fruits et graines qui font partie de notre alimentation quotidienne. Elles produisent également le miel. Quelles actions ?
Monsanto perd face aux apiculteurs yucatèques | Vivre au Mexique Les apiculteurs de la péninsule du Yucatán ont remporté un procès contre le géant Monsanto, après deux ans de procédures. Ils s’opposaient à la décision du Ministère de l’Agriculture d’autoriser la plantation d’OGM. Le juge a révoqué l’autorisation et demandé que, conformément à la constitution mexicaine, des référendums soient tenus dans les communautés autochtones Santa Elena, Ticul, Oxkutzcab, Tekax, Tzucacab, Peto et Tizimin avant tout changement en la matière. (En ces temps où la finance semble dicter tous nos faits et gestes, il faut avouer qu’un juge qui rappelle le droit à l’autodétermination des peuples, ça fait plaisir!) Le Mexique est un des plus grands exportateurs de miel, le 3e au monde, et 40% de cette production a lieu au Yucatán. 25 000 familles en vivent. La victoire est encore loin d’être définitive, Monsanto, soutenu par les autorités fédérales, a déjà lancé 74 appels contre le jugement.
Pesticides: les Français en ont plein le sang Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes. Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).
L’artémisinine : cette herbe incroyable qui tue 98% des cellules cancéreuses en seulement 16 heures Selon une série d’études publiées dans « Science de la vie », l’artémisinine, de la « Douce vermouth » du dérivé « d’Artemisia Annua », utilisée en herbologie chinoise depuis plus de 2 000 ans, réduirait les cellules cancéreuses du poumon jusqu’à 28%. Et combiner avec le fer, cette plante incroyable tue 98% des cellules cancéreuses en seulement 16 heures. Elle n’attaque sélectivement que les «mauvaises» cellules, sans affecter les tissus sains. Déjà reconnue comme un remède antipaludéen puissant et contre la fièvre, son plus ancien usage formulé par écrit figure dans un texte appelé: Recettes pour cinquante-deux maladies (chinois traditionnel : 五十二病方 ; pinyin : Wǔshí’èr Bìngfāng) datant de 168 av. J.-C. et découvert, parmi d’autres textes ayant traits à 283 traitements médicaux différents, dans une tombe mise à jour sur le site de Mawangdui. La Revue des Sciences de la Vie a présenté une étude de l’Université de Washington, menée par les Drs Narenda Singh et Henry Lai.
Des abeilles filmées en plein travail au ralenti Une nouvelle vidéo présente le vol d’abeilles filmées au ralenti. Des images surprenantes qui dévoilent toute la grâce de ces insectes au travail. Lorsqu’elle est en vol, une abeille peut effectuer jusqu’à 200 battements d’ailes par seconde. Cette rapidité de mouvement rend l’observation difficile. Pourtant, ces insectes sont particulièrement gracieux dans ce qu’ils entreprennent. Une élégance qui gagne à être connue. C’est dans cet esprit là que Michael N. Il a ensuite monté les images et les a intercalées avec quelques informations fascinants sur les butineuses. Trois piqûres en un tournage L’artiste explique dans la description de la vidéo : "Je me suis fait piquer trois fois ce qui est assez remarquable en raison de ma proximité. Des insectes dociles à protéger Malgré ces petits inconvénients, le photographe reste particulièrement bienveillants envers les sujets de son film documentaire.
Disparition des insectes : une catastrophe silencieuse Les personnes de plus de 40 ans se souviennent des pare-brise, phares et calandres de voiture constellés de cadavres d'insectes. La propreté des voitures actuelles est le signe d'une disparition massive d'insectes qui doit nous alarmer. L'agriculture moderne a permis, par l'usage massif d'« intrants », une augmentation considérable de la productivité des cultures. Elle atteint depuis quelques décennies des limites dues à l'impact environnemental de ses pratiques. Dès les années 60, la naturaliste américaine Rachel Carson décrivait dans son best-seller Silent Spring la lente éradication des peuplements d'oiseaux par l'usage irréfléchi du DDT et d'autres insecticides organochlorés. Adieu abeilles, papillons, oiseaux Un danger plus redoutable nous menace avec l'usage des insecticides néonicotinoïdes, dont la molécule dérive de celle de la nicotine. Solutions européennes dérisoires le premier de ces insecticides ainsi que la clothianidine et le thiamethoxam.
Cultiver son jardin pourrait devenir un acte criminel " Nous voulons rester libres de manger ce que nous voulons et ce que nous cultivons et libres de cultiver les variétés anciennes." Ces mots sont ceux de Damien, l'un de nos internautes qui nous a écrit via notre page 'Alerte-nous' pour rappeler qu'une marche pacifique mondiale a eu lieu ce samedi 25 mai contre 'Monsanto'. En Belgique, la mobilisation a eu lieu à 16h à Bruxelles (quelque 1.000 personnes se sont réunies place de la Bourse) et à 14h à Anvers (80 personnes ont été arrêtées). L'exemple américain ne donne pas espoir La Commission balaie les critiques en assurant que les petites entreprises et certaines semences de niche seront exemptées des obligations coûteuses de tests et d'enregistrement. Indignation Les eurodéputés verts promettent quant à eux de combattre une proposition "contreproductive et dangereuse" : " La biodiversité est en danger.
Entretien avec Masanobu Fukuoka, précurseur de la Permaculture - Reverdir les déserts des techniques - Permaculture Masanobu Fukuoka aime dire de lui qu’il n’a aucune connaissances hormis celles contenues dans ses livres, dont La Révolution d’un Seul Brin de Paille. Pour la présenter en quelques mots, on peut dire qu’il promeut une méthode d’agriculture qui ne nécessite ni labour, ni fertilisants, ni pesticides, ni désherbage ni élagage... et qui au final ne demande que très peu de travail ! Il obtient cependant des rendements élevés en étant très attentif pour le choix du moment des semis et des associations de plantes cultivées. C’est ainsi qu’il a grandement perfectionné l’art du travail en accord avec la nature. Il décrit comment on peut appliquer ses méthodes d’agriculture naturelle aux zones désertiques de la planète, et ceci sur la base de son expérience en Afrique en 1985. Robert : Qu’avez-vous appris durant ces 50 ans de travail sur l’agriculture ? Masanobu Fukuoka : Je suis un petit homme, comme vous pouvez le voir, mais je suis venu aux États-Unis avec un grand but. L’agriculture du non agir
Les abeilles parasitées ne sont pas exclues des ruches Les abeilles, malgré leur vie sociale extrêmement hiérarchisée, auraient une personnalité propre dont les bases moléculaires sont identiques à celles des vertébrés. Heureusement, les envies de liberté de quelques abeilles sont parfaitement compatibles avec le mode de fonctionnement des ruches. © L. Brian Stauffer Les abeilles parasitées ne sont pas exclues des ruches - 2 Photos Depuis plusieurs années, il n’est pas rare, à la sortie de l’hiver, qu’un apiculteur français ou transfrontalier ait à constater la mort de 30 à 50 % de ses abeilles. Actuellement, de nombreux agents ont été tenus pour responsables de cette surmortalité, dont les très médiatiques néonicotinoïdes. Cependant, même les plus « antipesticides » savent que l’utilisation des produits phytosanitaires n’explique pas tout. Quel que soit le parasite dont elles sont victimes, les abeilles infectées quittent souvent leur ruche prématurément, parfois au point de mettre leur vie en péril. A voir aussi sur Internet
La Terre a perdu la moitié de ses populations d'espèces sauvages en quarante ans La planète est malade, et sa guérison semble de plus en plus incertaine. La pression exercée par l'humanité sur les écosystèmes est telle qu'il nous faut chaque année l'équivalent d'une Terre et demie pour satisfaire nos besoins en ressources naturelles, tandis que le déclin de la biodiversité est sans précédent. Ce sont les conclusions alarmantes du Fonds pour la nature (WWF), dans la dixième édition de son rapport Planète vivante, le bilan de santé le plus complet de la Terre. Ce rapport bisannuel, réalisé avec la société savante Zoological Society of London et les ONG Global Footprint Network et Water Footprint Network, et présenté à l'Unesco mardi 30 septembre, se fonde sur trois indicateurs. Résultat : les effectifs de ces espèces sauvages ont décliné de 52 % entre 1970 et 2010. « Nous avons enrichi notre base de données d'un millier de populations, mais surtout, nous avons changé de méthodologie, explique Christophe Roturier, directeur scientifique du WWF France. Audrey Garric
Supreme Court sides with Monsanto in major patent case WASHINGTON -- The Supreme Court usually isn't friendly toward questionable patents, but it came down overwhelmingly on the side of agribusiness giant Monsanto Monday in a case that's bound to resonate throughout the biotechnology industry. The court ruled unanimously that an Indiana farmer violated Monsanto's patent on genetically modified soybeans when he culled some from a grain elevator and used them to replant his own crop in future years. "If simple copying were a protected use, a patent would plummet in value after the first sale of the first item containing the invention," Justice Elena Kagan ruled in a short 10-page opinion. "The undiluted patent monopoly, it might be said, would extend not for 20 years as the Patent Act promises, but for only one transaction. And that would result in less incentive for innovation than Congress wanted." Who it helps: Inventors and entrepreneurs who have patents on products that can be self-replicated, from computer software to cell lines.
Privatisation de l’eau : Suez sur le banc des accusés en Indonésie et au Maroc À Jakarta, capitale de l’Indonésie, est actuellement en train de se tenir un procès inhabituel : celui de la privatisation de l’eau. Et aussi, d’une certaine manière, celui de Suez environnement, la multinationale française en charge du service de l’eau dans la moitié Ouest de la ville. Cédant à la pression de ses administrés, le gouverneur de Jakarta, Joko “Jokowi” Widodo, a annoncé l’année dernière son intention de remunicipaliser le service, après seize années de gestion privée. Mais il souhaite le faire à travers une transaction commerciale, en rachetant les parts du groupe français, pour un coût vraisemblablement élevé. Au cours du procès, un représentant de la Commission indonésienne des droits de l’homme a ainsi estimé que la privatisation de l’eau de Jakarta avait occasionné des « violations des droits humains » [1]. Les contrats de privatisation de Suez environnement à Jakarta et Casablanca datent tous les deux de la fin des années 1990.
L’industrie des accrocs alimentaires L’affaire des lasagnes a mis à jour les contradictions d’une industrie agroalimentaire toujours plus dévoreuse d’énergie et de matières, engagée dans une course aux bas prix. Avec 147 milliards d’euros engrangés en 2009 et 400 000 salariés, c’est le premier secteur industriel français. Il dépend intégralement du travail des agriculteurs. Leurs méthodes de production, héritées d’un autre âge pour la plupart, épuisent l’environnement, ne rémunèrent pas toujours équitablement les hommes et consomment trop d’énergie. Alors que s’ouvre aujourd’hui le 50e Salon international de l’agriculture, retour sur trois symptômes d’un système malade. Le bio au rythme d’un escargot Tout le monde en veut, mais l’agriculture française la boude. Redonner des ailes à l’apiculture Les 40 000 apiculteurs français sont à la peine et perdent à 20 à 30% de leurs colonies tous les ans. L’impasse des marées vertes Laure NOUALHAT et Eliane PATRIARCA
Deux fois moins d'animaux sauvages qu'en 1970 L’action de l’homme a entraîné la disparition, en quarante ans, de plus de la moitié des animaux sauvages de la planète : ce constat brutal est au cœur du rapport Planète vivante 2014 de l’ONG WWF, dernier état des lieux d’une Terre surexploitée. «Les différentes formes du vivant sont à la fois la matrice des écosystèmes permettant la vie sur terre, et le baromètre de ce que nous faisons vivre à notre planète», écrit le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF International), Marco Lambertini. «Et en nous désintéressant de leur sort, nous courons à notre perte», alerte-t-il. Entre 1970 et 2010, l’indice Planète vivante – qui mesure l’évolution de 10 380 populations de 3 038 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons – a chuté de 52 %. Dans son dernier rapport bisannuel, datant de 2012, le WWF faisait état d’une baisse de 28% des espèces sauvages entre 1970 et 2008. A qui la faute ? A qui la faute ?