Subconscient Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le subconscient est un concept relativement récent[1] qui appartient à plusieurs domaines. Étymologiquement, le terme signifie « sous la conscience » ; il est aussi utilisé et discuté en philosophie[2]. En psychologie[modifier | modifier le code] « L'idée de subconscience est née chez les philosophes, mais elle a pris corps dans la clinique psychiatrique : “Elle n'est pas assez mûre pour en sortir”[7]. » Il est aussi repris par Théodule Ribot[8]. Subconscient et psychanalyse[modifier | modifier le code] Sigmund Freud a utilisé le terme[9] dans les Études sur l'hystérie (1895), il a ensuite récusé le terme et condamné son usage concomitant avec celui d’inconscient[10],[11],[12]. D'autres courants psychanalytiques[réf. nécessaire] (jungiens, reichiens…) utilisent parfois les termes « subconscient » ou « subconscience ». Psychologie cognitive[modifier | modifier le code] Subconscient et neurosciences[modifier | modifier le code]
Refoulement Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le refoulement (traduit de l'allemand : Unterdrückung, Verdrängung) est la tentative psychologique d'un individu de repousser ses propres désirs et envies. Le refoulement joue un rôle important dans la plupart des troubles mentaux[1]. Le refoulement est également l'un des concepts majeurs de la psychanalyse développés par Sigmund Freud. « En effet[2], la psychanalyse apparait essentiellement comme une sorte de confession provoquée et dirigée au cours de laquelle le malade s'abandonne au médecin, révélant ainsi les souvenirs, les idées, les désirs refoulés ( parce que pénibles ou répréhensibles) qui sont la cause inconsciente du déséquilibre dont il souffre.Il s'agit de “défouler” ce qui a été “refoulé” (et souvent depuis l'enfance) pour en faire cesser les ravages. Mécanisme de défense[modifier | modifier le code] Aperçu[modifier | modifier le code] Représentations[modifier | modifier le code] Première topique[modifier | modifier le code]
Ça (psychanalyse) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Seconde topique freudienne vue par rapport à la première. Le Ça (en allemand : Es) est un concept psychanalytique initialement fondé par Georg Groddeck. L'élaboration que Freud fit consécutivement de cette notion en 1923 éloigne considérablement cette dernière de ses origines groddeckiennes (que Freud reconnaîtra pourtant toujours) : situé dans l'instance inconscient de la première topique, il désigne une des trois instances de la seconde topique, Freud appelant les deux autres le Moi et le Surmoi. Suite à ses travaux sur les pulsions et le refoulement (circa 1915), Sigmund Freud élabore à partir de 1920 la seconde topique, qui ne remplace pas la première mais se superpose à celle-ci. — Sigmund Freud, Abrégé de psychanalyse, 1938 Il se heurte le plus souvent, et le plus violemment, au Surmoi qui est le centre des normes imposées (par l'extérieur, la société, la déontologie...), des interdits.
Imaginaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Le concept d'imaginaire est polysémique, il renvoie à une multiplicité des sens, selon les points de vue adoptés, selon les auteurs qui l'utilisent ou les champs théoriques qui s'y réfèrent. Lorsqu'on parle d'imaginaire social, ou d'imaginaire personnel on fait appel à une notion sensiblement différente de celle que le sens commun associe au mot imagination. Il s'agit de la capacité d'un groupe ou d'un individu à se représenter le monde à l'aide d'un réseau d'association d'images qui lui donnent un sens. Imaginaire social[modifier | modifier le code] Chaque groupe humain construit un imaginaire qui lui est propre. Imaginaire personnel[modifier | modifier le code] Les grandes conceptions de l'imaginaire[modifier | modifier le code] Les structures anthropologiques de l'imaginaire de Gilbert Durand[modifier | modifier le code] Le régime "héroïque" ou "schizomorphe"[modifier | modifier le code]
Mémoire (psychanalyse) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sigmund Freud dès son écrit de 1891 Contribution à la conception des aphasies[1] fait montre d'une conception de la mémoire qui se différencie à la fois de celle de Broca ou de celle de Carl Wernicke et donc de la psychologie académique de l'époque. Sur certains points, elle anticipe[réf. nécessaire] la conception de Bergson[2]. En fait et plus tard, dans ses écrits psychanalytiques, Freud parle plutôt de Traces mnésiques[3] adoptant par là une définition qui s’intègre à la Métapsychologie et au fonctionnement de ce qu'il appelle l'Appareil psychique. Portail de la psychologie
Idéal du Moi - Moi idéal Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’Idéal du Moi (allemand : IdealIch) désigne les valeurs positives auxquelles aspire le sujet, il est lié au narcissisme[1] (Freud 1914) et à la seconde topique (Freud 1920). Le Moi idéal, toujours dans la métapsychologie freudienne, désigne une instance reposant sur un idéal de toute puissance infantile basée sur le narcissisme infantile. Idéal du Moi[modifier | modifier le code] Sigmund Freud emploie bien le terme d'Idéal du Moi, mais il ne le distingue pas véritablement du Moi. Idéal du Moi et Surmoi[modifier | modifier le code] Cette distinction ramène l'Idéal du Moi à une partie, une des fonctions du Moi, ou encore à l'un de ses aspects : la satisfaction de l'identification quand celle-ci permet de conserver l'amour, quand l'identification se présente comme cohérente avec les autres représentations. Selon Jacques Lacan[modifier | modifier le code] L'Idéal du Moi se distingue nettement du Moi. Le moi héroïque[modifier | modifier le code]
Symbolique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot symbolique peut prendre différentes significations[1] : Une personne très douée, très puissante et un taulier.l'ensemble des relations conjugales entre les humains et les animaux et des interprétations afférant à un symbole, la symbolique du feu, par exemple ;l'ensemble des symboles caractéristiques d'une tradition, par exemple la symbolique de la Kabbale ou celle des Mayas, de l'art roman, etc. ;l'art d'interpréter les symboles, par l'analyse psychologique, par l'ethnologie comparée, par tous les processus et techniques de compréhension qui constituent une véritable herméneutique du symbole;la science ou la théorie des symboles. Selon J. Pour Sigmund Freud, la symbolique est l'ensemble des symboles [mots, images, gestes, œuvres d'art...] à signification constante qui peuvent être retrouvés dans diverses productions de l'inconscient [fantasmes, rêves, actes manqués, mots d'esprit, symptômes...][3]. Chaque culture a une symbolique.
Principe de réalité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la psychanalyse freudienne, le principe de réalité désigne la capacité d'ajourner la satisfaction pulsionnelle. Respecter le principe de réalité consiste à prendre en compte les exigences du monde réel, et les conséquences de ses actes. Le principe de réalité désigne avant tout la possibilité de s'extraire de l'hallucination, du rêve, dans lesquels triomphe le principe de plaisir et d'admettre l'existence d'une réalité, insatisfaisante ou non conforme à son idéalisation. Origine[modifier | modifier le code] L'origine du principe de réalité se lit dans la déception. On peut faire à ce sujet la remarque suivante : les troubles de l'attention sont présents dans la totalité des psychopathologies. Principes psychiques[modifier | modifier le code] Le principe de réalité ne remplace pourtant pas le principe de plaisir, mais en est la continuité. Principe de réalité et pulsions[modifier | modifier le code] Réalité[modifier | modifier le code]
ca moi surmoi ideal ça self soi instance structure freudienne imago freud instances psychiques: introduction et description - formation pour Infirmier de Secteur Psychiatrique - cours de Mr Giffard - INTRODUCTION et DESCRIPTION Instances psychiques, théories Freudiennes Systèmes, parties de l'appareil psychique d'après la conception Freudienne; Théorie d'une structure psychologique et dynamique de l'ensemble "inconscient, préconscient et conscient"; Les 3 premières instances théorisées par Freud sont le Moi, le ça et le Surmoi. Apports ultérieurs Le terme "ça" est inventé par Georges Groddeck en 1923. Introduction à la deuxième topique Dans la théorie psychanalytique, la première topique a défini trois systèmes: l'Inconscient, le Préconscient et le Conscient, chacun ayant sa fonction propre et son type de processus particulier. Sigmund Freud abordera dans une deuxième topique les rapports dynamiques qui relient 3 instances psychiques: Il deviendra alors possible de décrire les principaux phénomènes psychiques en termes de conflits. Aspect économique Haut de Page