Subconscient Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le subconscient est un concept relativement récent[1] qui appartient à plusieurs domaines. Étymologiquement, le terme signifie « sous la conscience » ; il est aussi utilisé et discuté en philosophie[2]. En psychologie[modifier | modifier le code] « L'idée de subconscience est née chez les philosophes, mais elle a pris corps dans la clinique psychiatrique : “Elle n'est pas assez mûre pour en sortir”[7]. » Il est aussi repris par Théodule Ribot[8]. Subconscient et psychanalyse[modifier | modifier le code] Sigmund Freud a utilisé le terme[9] dans les Études sur l'hystérie (1895), il a ensuite récusé le terme et condamné son usage concomitant avec celui d’inconscient[10],[11],[12]. D'autres courants psychanalytiques[réf. nécessaire] (jungiens, reichiens…) utilisent parfois les termes « subconscient » ou « subconscience ». Psychologie cognitive[modifier | modifier le code] Subconscient et neurosciences[modifier | modifier le code]
Imaginaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Le concept d'imaginaire est polysémique, il renvoie à une multiplicité des sens, selon les points de vue adoptés, selon les auteurs qui l'utilisent ou les champs théoriques qui s'y réfèrent. Lorsqu'on parle d'imaginaire social, ou d'imaginaire personnel on fait appel à une notion sensiblement différente de celle que le sens commun associe au mot imagination. Il s'agit de la capacité d'un groupe ou d'un individu à se représenter le monde à l'aide d'un réseau d'association d'images qui lui donnent un sens. Imaginaire social[modifier | modifier le code] Chaque groupe humain construit un imaginaire qui lui est propre. Imaginaire personnel[modifier | modifier le code] Les grandes conceptions de l'imaginaire[modifier | modifier le code] Les structures anthropologiques de l'imaginaire de Gilbert Durand[modifier | modifier le code] Le régime "héroïque" ou "schizomorphe"[modifier | modifier le code]
Symbolique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot symbolique peut prendre différentes significations[1] : Une personne très douée, très puissante et un taulier.l'ensemble des relations conjugales entre les humains et les animaux et des interprétations afférant à un symbole, la symbolique du feu, par exemple ;l'ensemble des symboles caractéristiques d'une tradition, par exemple la symbolique de la Kabbale ou celle des Mayas, de l'art roman, etc. ;l'art d'interpréter les symboles, par l'analyse psychologique, par l'ethnologie comparée, par tous les processus et techniques de compréhension qui constituent une véritable herméneutique du symbole;la science ou la théorie des symboles. Selon J. Pour Sigmund Freud, la symbolique est l'ensemble des symboles [mots, images, gestes, œuvres d'art...] à signification constante qui peuvent être retrouvés dans diverses productions de l'inconscient [fantasmes, rêves, actes manqués, mots d'esprit, symptômes...][3]. Chaque culture a une symbolique.
LE CONSTRUCTIVISME Le constructivisme a pris son essor en réaction au behaviorisme qui limitait trop l'apprentissage à l'association stimulus-réponse. L'approche constructiviste de l'apprentissage met l'accent sur l'activité du sujet pour appréhender les phénomènes. La compréhension s'élabore à partir des représentations que le sujet a déjà. Aussi, dans cette perspective, les auteurs parlent de restructuration des informations en regard des réseaux de concepts particuliers à chaque personne. Voir Lasnier (2000) : p.9 Piaget (1896-1980), en réaction aux associationnistes, a développé une théorie du développement de l'intelligence où il a placé le sujet au coeur du processus; il en a fait l'acteur principal. En outre, Piaget (1974) suppose différents niveaux de prise de conscience de la démarche cognitive que le sujet-apprenant mène ou a menée. Piaget a également parlé d'abstraction réfléchissante. Voir Dubé (1990) pp.203-210, Goupil et Lusignan : pp.50-52 Voir Goupil et Lusignan (1993) pp.52-54 Minier (2000)
Constructivisme (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le constructivisme, théorie de l’apprentissage, a été développé, entre autres, par Piaget, dès 1923, en réaction au behaviorisme qui, d’après lui, limitait trop l’apprentissage à l’association stimulus-réponse. L’approche constructiviste met en avant l’activité et la capacité inhérentes à chaque sujet, ce qui lui permet d’appréhender la réalité qui l’entoure[1]. Le constructivisme suppose que les connaissances de chaque sujet ne sont pas une simple « copie » de la réalité, mais une « (re)construction » de celle-ci. Le constructivisme s'attache à étudier les mécanismes et processus permettant la construction de la réalité chez les sujets à partir d'éléments déjà intégrés. La compréhension, constamment renouvelée, s’élabore à partir des représentations plus anciennes d’événements passés, que le sujet a d’ores et déjà « emmagasinées » dans son vécu. À la suite de Piaget, Willem Doise et Gabriel Mugny[2] ont développé le socioconstructivisme.
Caractère (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le caractère d'une personne résume la manière dont cette personne réagit habituellement dans une situation donnée. On dit alors qu'elle possède tel ou tel trait de caractère. Par exemple, on dit d'une personne qui aime faire plaisir aux autres qu'elle est généreuse, altruiste. Quelqu'un qui tient rigueur aux autres pendant longtemps de leurs griefs à son encontre sera qualifié de rancunier. L'étude du caractère est la caractérologie. On distingue traditionnellement des caractères forts et d'autres plus faibles ; la force d'un caractère étant l'aptitude à maintenir ses choix en dépit des événements et autres facteurs contraires rencontrés (adversité). La polarité fort/faible croise la distinction mauvais caractère/bon caractère qui traduit davantage le mode d'expression de l'individu en particulier dans ses rapports aux autres. « J'aime mieux forger mon âme que la meubler » Montaigne
Caractère phénotypique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un caractère, pour un organisme vivant, est un de ses aspects anatomique, physiologique, moléculaire ou comportemental, qui peut-être analysé (par exemple : la présence de cheveux). L'ensemble des caractères d'un organisme vivant constitue son phénotype, par opposition au génotype qui décrit les informations génétiques de cet organisme, héritées de ses parents. Différentes notions[modifier | modifier le code] Caractère inné ou acquis[modifier | modifier le code] On parle de caractère inné lorsqu'il est hérité génétiquement. Caractère qualitatif ou quantitatif[modifier | modifier le code] Lorsqu'un caractère est dit qualitatif ou mendélien, les diverses variantes de ce caractère dans une population se distinguent nettement les unes des autres (variation discontinue) et sont en nombre réduit. Caractère discret ou continu[modifier | modifier le code] Évolution d'un caractère[modifier | modifier le code] ↑ Pontier, D. (1993). Portail de la biologie
Image mentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme image mentale est utilisé en philosophie, dans le domaine de la communication et en psychologie cognitive pour décrire la représentation cérébrale mémorisée ou imaginée d’un objet physique, d'un concept, d’une idée, ou d'une situation. La capacité particulièrement développée des êtres humains à former, mémoriser et utiliser des images mentales, pour appréhender l’environnement et communiquer avec les autres, est intimement liée à l’intelligence humaine. Les biologistes et anthropologues sont partagés sur ce type de capacité chez les autres espèces [1]. Ce débat, présent en biologie, est généralement ignoré dans les autres domaines qui tendent à se concentrer sur la connaissance humaine. Pourtant, l’intelligence adaptative, qu’elle soit humaine ou animale, semble être fortement liée à la capacité à stocker, traiter et faire évoluer un capital d’images et de représentations mentales [2]. Voir aussi[modifier | modifier le code]
Représentation mentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La représentation mentale est une représentation que l'on se fait, par la pensée, d'une projection sensorielle, d'un concept ou d'une situation. Une représentation mentale peut être de l'ordre du réel ou du fictif. Généralités[modifier | modifier le code] La représentation mentale ne doit pas être confondue avec les techniques d'imagerie cérébrale. Du point de vue du matérialisme identité, une représentation sera un état du système nerveux, ayant des relations avec des objets - états de l'organisme ou environnement. Statut de la représentation[modifier | modifier le code] Les représentations sont variées : images, mémoire, concepts, émotions... Il est également possible de distinguer représentations du monde et représentations de soi. La psychologie cognitive considère que toutes les représentations ne sont pas conscientes, bien que ce point diffère de la notion d' inconscient en psychanalyse. Informations[modifier | modifier le code]