Soyons réalistes, demandons le bonheur L’homo economicus est-il apte au bonheur? Daniel Cohen en doute, qui examine les doutes et souffrances qui tiraillent l’homme d’aujourd’hui, ruminant son malheur dans la société d’abondance. Dans son livre (Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux) semble inscrit en filigrane le refrain du «c’était mieux avant». L’auteur s’appuie sur une multitude d’études diverses qui montrent que l’homme aujourd’hui doute, souffre, s’ennuie. publicité Pourtant, objectivement, il ne nous manque rien: nous mangeons à notre faim, nous baisons du soir au matin, nous vivons plus longtemps, nous likons sur facebook et payons notre psy. Mais être objectivement «heureux» ne suffit pas à l’être. L’âge d’or, graal des vieux Le chemin de croix de 2012 est-il réaliste? Cette vision idéalisée du monde d’avant n’est pas neuve: Stefan Zweig en tira un joli Welt von Gestern, n’importe quel vieillard se souviendra de sa jeunesse comme d’un âge d’or. Max Weber est bling bling A Noël, l’orange est devenue obèse
On a visité le « supermarché socialiste » de New York Pas cher, bio et malin : un supermarché new‑yorkais géré par ses clients prospère depuis quarante ans. Le concept doit être décliné à Paris. Visite guidée d’un lieu sans pareil. A la Foodcoop de Brooklyn, au rayon légumes (Sophie Caillat/Rue89) (De New York) Quarante ans après sa création, la Food Coop de Park Slope (PSFC), à New York, va faire un petit à Paris. La Louve ne compte ouvrir dans le XVIIIe arrondissement qu’en 2015, mais il a déjà dépassé ses objectifs de levée de fonds sur Kiss Kiss Bank Bank, avec plus de 40 000 euros collectés. A la Coop [PDF] de Brooklyn, les 16 200 membres travaillent gratuitement 2h45 toutes les quatre semaines pour faire tourner la boutique – 75% de la main-d’œuvre est donc bénévole. Rue89 a visité ce lieu sans pareil avec Joe Holtz, premier des 60 salariés et désormais directeur général. Espace livraison : un « valet » pour remplir le coffre Au sous-sol, on découpe le fromage et on prépare les épices Le problème de la Coop, c’est le manque de place.
Onze logiques économiques qui changent le monde Source image : Tout changement social doit concevoir son économie. Et alors que s’ouvre aujourd’hui à Paris le OuiShareFest, premier événement européen entièrement dédié à l’économie collaborative, j’avais envie de donner suite à ce billet et faire le point sur un ensemble de termes qui reviennent souvent dans l’actualité pour qualifier les modèles économiques émergents et à venir qui cherchent à fournir des réponses aux enjeux du siècle. L’économie coopérative Commençons avec le plus ancien de ces modèles, qui relève de l’économie sociale et solidaire. En ce sens, la logique n’est pas anticapitaliste, mais a-capita-liste: ces initiatives ne sont pas en opposition au capital, mais dans sa négation, et la personne humaine remplace le capital dans la finalité de l’action collective des hommes. Tableau extrait du livre Vive la Corévolution ! L’économie positive L’économie circulaire Voilà une forme économique qui fait également parler d’elle ces temps-ci.
Association RELOVUTION - Toulon | iStatut RELOVUTION s’inscrit dans la tradition de la Révolution française et du mouvement des non-alignés. L’association a pour objet de rassembler les citoyens qui font de la nation le cadre détérminant de l'action politique et de la politique sociale un fondement de la fraternité, composante essentielle de l'unité nationale, de défendre et de promouvoir les principes énoncés par la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789, de lutter contre toutes formes de discimination. Son but est de concevoir à terme un outils qui puisse aider les dissidents à sortir des schémas révolus et projeter de nouveaux axes de luttes et de réfléxion pour la défense de la souveraineté et de l'identité des peuples.
42 Ways to Build a Culture and Economy Beyond Capitalism It is time to try to describe, at first abstractly and later concretely, a strategy for destroying capitalism. At its most basic, this strategy calls for pulling time, energy, and resources out of capitalist civilization and putting them into building a new civilization. The image, then, is one of emptying out capitalist structures, hollowing them out, by draining wealth, power, and meaning from them until there is nothing left but shells. This is definitely an aggressive strategy. It requires great militancy and constitutes an attack on the existing order. Thus, capitalist structures (corporations, governments, banks, schools, etc.) are not seized so much as simply abandoned. This is how it has to be done. But we must not think that the capitalist world can simply be ignored, in a live-and-let-live attitude, while we try to build new lives elsewhere. We must always keep in mind how we became slaves; then we can see more clearly how we can cease being slaves. Build a Meeting Hall
Salaire à vie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour Bernard Friot il s'agit de généraliser le « déjà là » obtenu par les conquêtes sociales du 20e siècle, pour passer de la « convention capitaliste » à la « convention salariale » : il propose l'extension des institutions révolutionnaires que sont la cotisation sociale et le salaire à la qualification personnelle, pour libérer le travail des employeurs, des actionnaires et des prêteurs[1]. Principes[modifier | modifier le code] Un salaire versé à un individu est la reconnaissance que celui-ci est producteur de valeur économique. La valeur économique est une convention sociale. Le salaire à vie consiste à reconnaître le statut de producteur de valeur économique à tout citoyen ayant atteint 18 ans, en lui versant un salaire sans autre condition. La qualification personnelle reconnaît la capacité de créer de la valeur économique qu'elle que soit cette valeur. Le mode de financement[modifier | modifier le code]
Serge Latouche : “La décroissance permet de s’affranchir de l’impérialisme économique” Entretien avec Serge Latouche, professeur émérite d’économie et un des principaux inspirateurs du mouvement de la décroissance. Il retrace ici les racines de la décroissance, entre Club de Rome, Yvan Illich et André Gorz. Quelle est votre définition de la décroissance ? C’est très difficile de définir la décroissance car je considère que ce n’est pas un concept, c’est une bannière, un drapeau. La décroissance permet surtout de s’affranchir de la chape de plomb de l’impérialisme économique pour recréer la diversité détruite par l’occidentalisation du monde. Avec la décroissance, on n’est plus dans l’intérêt, l’égoïsme, le calcul, la destruction de la nature, dont l’homme serait maître et possesseur, ce qui définit le paradigme occidental. La décroissance implique aussi évidemment une autre répartition des richesses, une autre redistribution, le changement des rapports de production, une démondialisation, pas seulement économique – à la Montebourg –, mais aussi culturelle. Oui. Reporterre
Les 8 approches de financement d'un revenu universel de base A partir des diverses options proposées par les philosophes, divers économistes ont proposé des schémas de financement. Vous trouverez ci-dessous les principales propositions que l’on peut énumérer. Nota : Le Mouvement Français ne se positionne pas quant à ce que serait la meilleure proposition de financement parmi celles existantes Approche A : Le financement d’un revenu de base par l’impôt sur le revenu Cette proposition s’appuie sur le travail de Marc de Basquiat dont on peut trouver un résumé de la thèse en cliquant ici (pdf). Il s’agirait de mettre en place un revenu de base financé par un impôt proportionnel qui viendrait remplacer le système actuel du RSA, de la prime pour l’emploi et des exonérations de cotisation patronales (réductions Fillon). Le financement par un impôt proportionnel donne une réponse aux sceptiques du revenu de base qui demandent souvent « Mais pourquoi le distribue-t-on aussi aux plus riches ? Approche B : regarder la part d’autofinancement Crédit image :
2007 petit traité de la décroissance sereine de Serge Latouche Ce petit traité ne coûte que 3,5 euros. Il donne la base des raisonnements nécessaires pour le XXIe siècle. Difficile de ne pas l’acheter, le lire et agir en conséquence. L’idée générale ? Voici une mise en bouche en 7 chapitres : 1/7) les trois ressorts de la société de croissance Trois ingrédients sont nécessaires pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l’obsolescence programmée des produits, qui en renouvelle la nécessité. La publicité nous fait désirer ce que nous n’avons pas et mépriser ce dont nous jouissons déjà. 2/7) les limites du développement Les combats politiques se déroulent aussi dans l’arène des mots. En adoptant le modèle de la mécanique classique newtonienne, note Nicholas Georgescu-Roegen, l’économie ignore l’entropie. On ne résoudra pas le problème social sans résoudre la crise écologique. 3/7) la nécessité de la décroissance Où allons-nous ?