Plan biodiversité L’objectif du Plan biodiversité est de réconcilier développement économique et préservation de la biodiversité en limitant les pressions et en renforçant les synergies. Dans la poursuite des travaux engagés au niveau national par le Plan de réduction des produits phytosanitaires et par la Feuille de route pour une économie circulaire et pour répondre à la directive européenne relative aux déchets, le Plan propose une série de mesures permettant de réduire l’ensemble des pollutions (plastique, chimiques, lumineuses…). Pour être à la hauteur des enjeux, les entreprises doivent aussi s’engager à mieux prendre en compte la biodiversité dans leurs activités, que ce soit aux phases de production, d’approvisionnement ou d’investissement. Objectif 2.1 - Mettre fin aux pollutions plastiques Le Plan biodiversité fixe un objectif ambitieux de zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025. Objectif 2.2 - Faire de l’agriculture une alliée de la biodiversité et accélérer la transition agroécologique
Au secours, la terre disparaît ! - Agriculture Photo : source « C’est un problème plus grave encore que le réchauffement climatique », prévient Daniel Nahon, professeur de géosciences à l’université Paul-Cézanne d’Aix-en-Provence. La qualité des sols agricoles se dégrade. Au point, selon certains experts de mettre en cause la capacité à nourrir les humains. « Les sols s’érodent, se dégradent, perdent de leur fertilité, poursuit le chercheur. On considère à tort qu’ils vont produire éternellement. Aux États-Unis, de nombreuses études analysent le problème. La terre, une ressource non renouvelable Or pour nourrir la population mondiale grandissante, il faudra doubler la production agricole dans les prochaines décennies. Les sols se renouvellent grâce à l’altération de roches dures par la pluie, ce qui crée des minéraux meubles – l’argile – qui permettent aux végétaux de pousser. Où sont passés les vers de terre ? En France, rares sont ceux qui tirent la sonnette d’alarme. Comment en est-on arrivé là ? Photo : source Agnès Rousseaux
Agriculture : des logiciels pour les « circuits courts » Il ne suffit pas de décréter qu’on va manger local. Encore faut-il que les agriculteurs soient organisés pour cela et y trouvent leur compte financièrement. Des chercheurs en informatique se sont penchés sur l’optimisation des circuits courts, qui mettent directement en contact clients et producteurs. Manger local grâce aux circuits courts. C’est ce que demandent de plus en plus de consommateurs, qui n’hésitent plus à acheter directement auprès des agriculteurs de leur région. Certains producteurs s’organisent entre eux. Bien décidés à trouver l’organisation la plus pertinente, les chercheurs ont mis à plat toute la chaîne logistique : qui transporte les produits, par quel moyen, où sont-ils stockés le cas échéant… Ils ont montré que l’organisation choisie par les producteurs n’est pas toujours optimale : « il y a beaucoup de coûts cachés, relève Van-Dat Cung. Il y a une vraie demande de qualité de la part des parents d’élèves. (*) CNRS/Grenoble INP/Université Grenoble Alpes
La biodiversité : présentation et enjeux La biodiversité au cœur des politiques publiques Une prise de conscience dès le XIXe siècle. La richesse du patrimoine naturel français et les menaces qui pèsent sur son devenir confèrent à la France une responsabilité particulière en matière de biodiversité. À la fin du XIXe siècle, des artistes et des gens de lettres prirent conscience de la valeur patrimoniale et de la fragilité des paysages naturels. Il faut attendre le début des années 1960 pour que l’intérêt écologique de la protection des espèces sauvages et de leurs milieux de vie, ou habitats, soit reconnu explicitement dans les textes législatifs, avec la loi sur les parcs nationaux et la création de la première réserve naturelle en 1961. Une stratégie nationale pour la biodiversité La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages Le Plan biodiversité Un panel d'outil en faveur de la biodiversité
Agriculture paysanne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'agriculture paysanne est une idée de l'agriculture qui s'inscrit dans les critères de durabilité, de respect de l'environnement et de conservation du tissu social. C'est une vision qui affirme que l'agriculture n'a pas qu'un rôle de production de denrées alimentaires, mais a aussi un rôle social, environnemental et de maintien de la qualité des produits agricoles. Dans les pays en développement, l'Agriculture paysanne est souvent aussi une agriculture familiale qui joue un grand rôle alimentaire, socio-économique, environnemental et culturel. Éléments de définition, charte[modifier | modifier le code] L'agriculture paysanne telle qu'elle est entendue en France s'appuie sur une charte, 10 principes, et 6 thèmes. Les dix principes de l'Agriculture paysanne : — Pierre Bitoun , Le Sacrifice des paysans (p. 260). Notes et références[modifier | modifier le code] Source[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]
Les coraux, espèces en danger Les récifs coralliens éblouissent par leur beauté naturelle. On les trouve partout, même là où on ne s’y attend pas. Ces dernières années, les scientifiques ont découvert les récifs coralliens au large de la Norvège, ainsi qu’à des profondeurs importantes en Méditerranée. La variété de la faune et de la flore qui forment les récifs coralliens équivaut largement à celle des forêts tropicales d’Amazonie ou de Nouvelle-Guinée. La surface totale de tous les récifs coralliens de notre planète représente moins de 0,25 % de tout l’environnement marin. Cette biodiversité est fondamentale. Pourtant, on considère qu’environ un quart des récifs coralliens mondiaux a déjà subi des dégâts irréversibles, et que deux tiers sont gravement menacés.
L'agriculture croît dans les mathématiques Réduction des pesticides et engrais, prédiction des récoltes, adaptation au changement climatique... Les défis posés à l’agriculture sont multiples et les mathématiciens ont des solutions à apporter. Focus sur leurs travaux à l'occasion du Salon de l'agriculture qui se tient à la Porte de Versailles jusqu'au 3 mars. Peut-on mettre l’agriculture en équations ? Simulation de la croissance de plantes (betterave, Arabidopsis, blé, riz, maïs, tournesol, chrysanthème, concombre, tomate, poivron, caféier, pin) par le logiciel Digiplante du laboratoire de mathématiques et informatique de CentraleSupélec. Prédire la récolte grâce aux modèles Les semenciers qui mettent au point de nouvelles variétés tirent aussi un vrai bénéfice de ces modélisations, qui leur permettent d’optimiser leurs essais : sur cent essais d’une nouvelle variété réalisés en différents endroits de la planète, 20 seront effectivement conduits en conditions de culture, et le reste sera effectué par simulation.
Les récifs coralliens, des écosystèmes menacés à préserver Les récifs coralliens, au même titre que les mangroves et les herbiers qui sont des écosystèmes associés aux récifs, font l’objet de nombreux usages, tant à travers les pêches récifales, que les activités récréatives et touristiques. Les écosystèmes coralliens nous rendent aussi de nombreux services. En atténuant la houle, les barrières récifales permettent de limiter l’érosion du littoral et les risques liés aux tempêtes. L'érosion des récifs est aussi à l'origine du sable qui constitue certaines plages. Ils délimitent également des zones de lagon, utiles par exemple pour l’activité de perliculture en Polynésie française. Les espaces abrités permettent la pratique d’activités touristiques, comme c’est le cas sur l’île de La Réunion, à Mayotte ou dans les Antilles. Un tiers des espèces marines connues (près de 100 000) vit dans les récifs. À l’échelle des territoires d’outre-mer, seuls certains biens et services ont pu faire l’objet d’évaluations approfondies.
Faut-il opposer agriculture biologique et biotechnologies ? Incontestablement, la compétition entre l’agriculture biologique et l’agriculture conventionnelle est devenue l’objet de nombreux débats. Jusqu’à une période récente, les confrontations entre les acteurs du bio et ceux du conventionnel étaient essentiellement politiques car l’agriculture biologique ne pesait pas lourd économiquement. Le débat était principalement idéologique ou sociétal et intéressait peu de monde. Aujourd’hui, l’agriculture biologique n’est plus seulement une autre manière de produire, elle représente aussi un marché de grande consommation qui, en France, pèse plus de 8 milliards d’euros par an en 2017 [1]. Le marché du bio est devenu le nouvel eldorado de la grande distribution. Outre l’image positive que permet un affichage bio, les prix des produits bio sont très supérieurs à ceux des produits conventionnels et permettent des marges très intéressantes. De son côté, l’agriculture conventionnelle est en crise. Des plantes « plus vertes » Références