Un film de synthèse sur l’exigence démocratique populaire qui monte dans le pays : « J’ai pas voté » Il y a quelques années, pour la préparation de ce film, une équipe de jeunes gens a réuni (à Paris) et filmé les trois personnes qui, à ma connaissance, travaillent et défendent le plus -en France- le tirage au sort en politique : Yves Sintomer, Jacques Testart et moi. Formidable moment, vous imaginez comme j’étais content. Nous nous sommes rencontrés à Paris, et ce fut une bien intéressante conversation à trois. Le film ci-dessus, que je trouve très bien fait (et qui comporte des passages très convaincants et originaux, que des gentils virus isoleront sans doute dans petites vidéos séparées), utilise quelques (petits) fragments de cet entretien parisien. L’équipe des réalisateurs est en train de bosser sur le film complet de la rencontre Sintomer-Testart-Chouard.
Une autre école est possible Ils sont de plus en plus nombreux à étudier en dehors du système scolaire classique. Cours par correspondance ou écoles alternatives affirment mettre l'enfant au cœur de l'enseignement. Serait-ce l'éducation de demain ? Au cœur de Paris, dans l'un de ses quartiers les plus denses, un îlot de calme et de sérénité : le jardin public Anne-Frank, caché au bout d'une impasse. « J'ai retiré mon fils de l'école en 2006, alors qu'il était en CE1. « Comme un évadé », son fils ne fut pour autant jamais un hors-la-loi : on l'ignore souvent, mais, en France, l'école n'est pas obligatoire. Un mouvement hétérogène – des extrémistes catholiques aux néolibertaires, en passant, pour l'essentiel, par des bourgeois bohèmes souvent issus, paradoxe ! Longtemps si sûr de son excellence et si prisé – jusqu'à ce que les résultats d'enquêtes et de classements internationaux viennent semer le doute –, notre système scolaire français, particulièrement normatif et compétitif, serait-il menacé ?
Master of the Universe Après une vie au service de banques d’investissement allemandes, Rainer Voss, la cinquantaine, a décidé de parler. Depuis des locaux désaffectés du quartier des affaires de Francfort, il décrit par le menu le monde qu’il a fini par quitter : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les "innovations financières" qui ont pu offrir à ceux qui en maîtrisaient les arcanes la sensation d’être les maîtres de l’univers. Les acteurs du secteur, brassant quotidiennement des millions d’euros, se sont peu à peu éloignés du monde réel, tandis que la finance se déconnectait des réalités économiques et sociales. Secte
Accueil Digital Studies - Home Mode d’emploi du Vidéo-Livre L’éditorialisation de l’enregistrement vidéographique réalisée ici en complément de l’article publié par le journal Mediapart sur les enjeux du numérique pour l’université est un prototype de ce que l’Institut de recherche et d’innovation appelle un vidéolivre. Chapitré, le vidéolivre est navigable par diverses voies : la table des matières donne accès à des résumés de chaque chapitre qui permettent de se faire rapidement une idée du propos général. Une annotation est possible par toute personne qui consulte la vidéo. La table des matières Passez avec la souris sur le bouton « Table des matières » et les chapitres s’affichent avec deux options : consulter le résumé ou le chapitre complet. La vidéo Première ligne, avec les boutons lecture/pause : permet avec la loupe de taper un mot-clé à partir duquel les segments liés au mot s’éclairent. L’index Un choix de mot-clés vous est proposé, cliquez sur le mot et les segments concernés s’éclairent
Les 3 méprises habituelles Détails Publication : vendredi 23 janvier 2015 10:38 Écrit par Sylvain Rochex Voici 3 méprises courantes concernant notre mouvement : • Non, nous ne sommes pas pour l'ignorance et l'obscurantisme. Si vous vous dirigez sur cette méprise (somme toute surprenante), cela signifie que vous êtes intensément scolarisé ; vous avez intégré au plus profond de vous-même qu'un système scolaire, notamment étatique, est le seul moyen pour apprendre. • Non, nous ne sommes pas pour que le marché et les entreprises privées récupèrent « l'éducation ». Il ne faut pas tomber dans ce piège dans lequel tombe une bonne partie ce qu'on appelle « l'extrême gauche ». Nous mourrons de ce piège depuis la naissance de l'école de Jules Ferry. • Non, nous ne sommes pas pour l'Instruction en famille (IEF). Cela peut consister néanmoins en une solution temporaire, individuelle, à court-terme, pour épargner à ses propres enfants la nocivité de l'éducation nationale.
La gestion du temps - Les Amphis de France 5 La gestion du temps La gestion du temps doit permettre à chacun d'être organisé et d'avoir une vie équilibrée. Pour cela, il faut identifier, évaluer, hiérarchiser et organiser ses activités. Voir l'ensemble des programmes de la collection "des méthodes pour apprendre" : La gestion du temps GénériqueEmission conçue et préparée par Régine Acquier, Université de Montpellier 1.
Un neurologue de L'INSERM : "la télévision impacte gravement les enfants" Michel Desmurget, chercheur en neurosciences à l’INSERM, a compilé dans son livre « TV lobotomie » des centaines d’études scientifiques décrivant l’impact de la télé sur la société et sur les capacités intellectuelles de l’enfant. Le constat est affligeant. La télévision est un fléau pour tous, plus encore pour les enfants dont le cerveau est en développement. Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Le neuroscientifique de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) s’appuie sur des centaines d’études réalisées, pour son livre « TV lobotomie ». Depuis 15 ans, il ne s’est pas passé une semaine sans que j’extraie au moins un ou deux papiers relatifs aux effets délétères de la télévision sur la santé. Avant d’exposer ces effets, l’auteur explique plusieurs faits : La télévision supplantée par Internet est un mythe. Bien sûr, ces situations ne sont pas sans conséquences. Troubles de l’attention Pourquoi ?
Philippe Meirieu : L’ennui à l’école : un véritable tabou ? La ministre de l’Éducation nationale a fait, dit-on un peu partout dans les médias, des maladresses de communication sur la réforme des collèges. Outre son attaque contre les « pseudo-intellectuels », elle aurait affirmé que les élèves – ou, du moins, certains d’entre eux – s’ennuyaient en classe. L’histoire se répète, ou, du moins bégaye : c’est aussi pour avoir utilisé ce mot d’ « ennui » que l’équipe chargée de la consultation sur les lycées en 1998 s’était faite épingler et avait subi les foudres de ceux et celles qui entendent lutter contre la démagogie scolaire, refusent de s’en remettre aux « caprices des élèves » et prônent l’exigence intellectuelle contre les tentations de la séduction qui feraient de l’École républicaine une nouvelle forme d’agence publicitaire… L'ennui n’est donc nullement un phénomène nouveau dans l’institution scolaire, mais ce qui, de toute évidence, a changé, ce sont ses manifestations. Ces trois formules mènent donc à des impasses. Philippe Meirieu