background preloader

Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes

Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes
Related:  TH 2 FAIRE LA GUERRE , FAIRE LA PAIX : FORMES DE CONFLIT ET MODES DE RESOLUTION

Un demi-siècle de conflit à Jérusalem expliqué en cinq minutes 1948 : la Palestine des archives aux cartes De Gaza à Dimona, en passant par Bagdad et Beyrouth, le Proche-Orient subit aujourd’hui encore les conséquences des événements qui se sont déroulés il y a soixante ans. Inversement, le règlement de la question israélo-palestinienne, née avec la Nakba (catastrophe, en arabe), reste la condition nécessaire - même si elle n’est pas suffisante – d’un apaisement régional. 29 novembre 1947 : l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) partage la Palestine en un Etat juif, un Etat arabe et une zone internationale pour Jérusalem et les Lieux saints. 14 mai 1948 : Israël déclare son indépendance et, dès le lendemain, fait face aux armées des Etats arabes qui ont refusé le partage. 20 juillet 1949 : la signature du dernier armistice entre Tel-Aviv et ses voisins (en l’occurrence la Syrie) met fin à vingt mois de guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe. Cartographie de Philippe Rekacewicz. 1948-1949 : les différents mouvements militaires de la première guerre israélo-arabe

Que devient "Le chanteur de Gaza" dont l'incroyable parcours sort au cinéma CINÉMA - Comment quatre enfants pauvres issus de la bande de Gaza dont la seule passion est de faire de la musique verront-ils l'un d'entre eux devenir le chanteur le plus célèbre de leur pays? C'est l'histoire vraie (et éminemment politique) de Mohammed Assaf, vainqueur de l'émission "Arab Idol". C'est le sujet du "Chanteur de Gaza" qui sort au cinéma ce mercredi 10 mai. Son destin vous rappelle sans doute quelque chose. Le jeune homme avait remporté l'équivalent de "La nouvelle star" dans le monde arabe en 2013 ("Arab Idol" est enregistrée au Liban et diffusée dans le monde entier avec des castings en Égypte au Maroc ou encore au Royaume-Uni). Le réalisateur Hany Abu-Assad ("Paradise now") et ("Omar") s'est penché sur l'histoire incroyable de Mohammed Assaf joué par l'acteur Israélien Tawfeek Barhom. Mais c'est son épopée vers le Caire en Égypte pour participer aux auditions de l'émission "Arab Idol" que le film retrace en particulier. Un destin politique Envoyer une correction

Le bilan de dix années d'opérations de maintien de la paix - Persée À l'aube du XXIe siècle, et alors que l'idée d'un ordre mondial libéré de ses artefacts guerriers n'est plus sérieusement avancée, les opérations de maintien de la paix sont plus que jamais un outil incontournable de la gestion des crises. Mais, en dépit des réorientations consécutives aux opérations onusiennes de Somalie et de Bosnie, elles restent difficiles à cerner et continuent de pâtir d'un flou définitionnel tout autant que de la surestimation de leurs propres capacités. Les espoirs déçus de la deuxième génération des opérations de maintien de la paix Tel qu'énoncé lors de la guerre du Golfe en 1990-1991, le « nouvel ordre mondial » conférait à l'ONU un rôle central dans l'architecture de sécurité mondiale en pleine recomposition. Outils privilégiés de l'action onusienne, les opérations de maintien de la paix connaissent alors une évolution fondamentale. Outre leur multiplication, c'est surtout la diversification des missions qui caractérise les nouvelles opérations. 1 . 2.

La guerre des Six-Jours, un tournant dans l’histoire israélienne Israéliens et Palestiniens commémorent, lundi 5 juin, le cinquantième anniversaire de ce conflit armé qui ouvrit la voie au régime d’occupation de la Cisjordanie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant) Entre Palestiniens et Israéliens, peu de sujets sont aussi antagonistes que la mémoire de la guerre des Six-Jours, en juin 1967. Ce que les premiers pleurent, les seconds le fêtent. A compter de 1967, Israël prit le contrôle de l’intégralité de Jérusalem et installa un système militaire en Cisjordanie, dans lequel a prospéré la colonisation avec le soutien des gouvernements successifs. La guerre éclair L’escalade vers le conflit régional se produit au cours du mois de mai 1967. Une euphorie anti-israélienne gagne vite le monde arabe. Le 5 juin, l’Etat hébreu lance une offensive terrestre et aérienne contre l’Egypte, dans le Sinaï. La seule bataille véritable contre les soldats jordaniens a lieu sur la colline des Munitions. « Un baril de poudre »

[VIDEO] Voir pour comprendre #2 (ft Usul) - Amnesty International France Ce second épisode de "Voir Pour Comprendre" raconté par le vidéaste Usul explique la "crise des réfugiés" et expose les solutions possibles à celle-ci. Réfugiés, migrants, demandeurs d'asile, "flux", "flots", crise mondiale... il est parfois difficile de saisir toute la complexité de la "crise des réfugiés". Pour son deuxième numéro de Voir Pour Comprendre, Amnesty International fait le point sur la thématique, souvent compliqué, des réfugiés et des migrants. Racontée par le vidéaste Usul, cette vidéo vous permettra de comprendre et faire comprendre point par point cette "crise" et voir quelles solutions sont à portée de main. Découvrir : notre travail sur les réfugiés et les migrants

Pluie de critiques sur les casques bleus, par Sandra Szurek (Le Monde diplomatique, janvier 2017) Pour beaucoup, l’Organisation des Nations unies (ONU), c’est le maintien de la paix. Celui-ci engage plus de 125 000 civils et fonctionnaires en tenue (policiers, militaires, gendarmes) dans seize opérations de maintien de la paix (OMP) et trente-sept missions politiques spéciales sur quatre continents. La tâche se révèle aussi ample qu’ingrate. Les critiques sont acerbes et les manquements, en particulier lorsqu’il s’agit d’abus sexuels ou de corruption, créent à juste titre le scandale. Alors qu’entre 1948 et 1988 l’ONU n’avait mis en place que quinze OMP, celles-ci ont connu une spectaculaire augmentation avec la fin de l’affrontement Est-Ouest. Fin 2014, pourtant, nouvelle alarme : le secrétaire général Ban Ki-moon charge un groupe indépendant de haut niveau de procéder à leur examen approfondi. Pour comprendre ce diagnostic alarmant, un retour en arrière s’impose. Taille de l’article complet : 2 148 mots.

Colonies israéliennes en Cisjordanie : près d’un demi-siècle d’installations illégales En pleine phase active de colonisation de la Cisjordanie de la part de Benjamin Nétanyahou, Donald Trump a remis en cause la solution « à deux Etats ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Breteau Lire aussi : Israël-Palestine : revirement majeur de Donald Trump sur un mode confus Débutée peu après la fin de la guerre des Six Jours en 1967, la colonisation de la Cisjordanie n’a en fait jamais connu de recul. Au contraire, la proportion de colons au sein de la population nationale israélienne ne cesse de croître : de 0,05 % en 1972 (avec 1 500 colons) à 4,56 % en 2015 (avec 385 900 colons), et ce sans compter ceux de Jérusalem-Est, soit une croissance constante de 12 500 nouveaux colons en moyenne chaque année depuis vingt ans. L’association Peace Now, qui mesure et suit l’évolution de l’installation des colonies en Cisjordanie, classe ces installations dans trois catégories : Entre évolution légale et fait accompli Lire aussi : Israël : la filière américaine des colonies

Rohingyas : d’un cauchemar à l’autre | Making-of KOH LIPE (Thaïlande), 15 mai 2015 – Pour nous, l’histoire a commencé il y a plusieurs semaines, avec la découverte dans le sud de la Thaïlande d’une fosse commune où gisaient de nombreux corps, de toute évidence ceux de musulmans Rohingyas ayant fui la Birmanie voisine. Les Rohingyas sont, selon les Nations unies, une des minorités les plus persécutées du monde. Des milliers d’entre eux, qui fuient les violences sectaires dont il font l’objet depuis 2012 de la part de l’ethnie bouddhiste Rakhine, tombent entre les mains de trafiquants d’êtres humains qui les conduisent dans le sud de la Thaïlande, où ils passent un certain temps dans des campements sordides avant de partir pour la Malaisie, leur principale destination finale. (AFP / Christophe Archambault) Mais cette politique répressive soudaine a été adoptée en plein pic du phénomène, alors que des dizaines d’embarcations transportant des centaines, voire des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants étaient en mer.

L'impuissance de l'ONU face aux guerres africaines Les missions de maintien de la paix des Nations Unies en Afrique sont incapables de régler les conflits, selon le chercheur Thierry Vircoulon, qui explique pourquoi. Et analyse les priorités des missions des Casques bleus et de la machine onusienne. En matière de maintien de la paix, les Nations Unies sont maintenant au pied du mur. Lors de la réunion de l’Assemblée générale de l'ONU en septembre, l’administration américaine – son principal bailleur de fonds – a annoncé la réduction de sa contribution de 1,3 milliard et a défini une nouvelle politique par la voix du vice-président Mike Pence : «En bref, quand une mission sera couronnée de succès, nous y mettrons un terme. Si elle n’atteint pas les objectifs fixés, nous la remanierons. Avec un budget de 7,8 milliards et 15 missions qui semblent sans fin, l’ONU est mise en demeure de réduire le nombre de Casques bleus qui émargent à son budget, quelque 95 000 aujourd’hui. Mais ce paradoxe n’est qu’apparent. 1. 2. 3.

Les réfugié·es palestinien·nes au Moyen-Orient en 2016 - Philippe Rekacewicz - Visionscarto Nous avons représenté sur la carte la situation telle qu’elle est décrite par l’UNRWA dans ses déclarations de la fin de l’année 2016, basées sur des informations datant de 2011, c’est-à-dire d’avant le début du conflit en Syrie. Il n’y a eu ni recensement ni même d’estimations crédibles depuis. Par conséquent, ces chiffres appellent quelques remarques. La guerre qui a débuté en Syrie en 2011 a particulièrement affecté la population réfugiée palestinienne. Les organisations internationales estimaient qu’en septembre 2016, environ 12,5 millions de syrien·nes étaient réfugié·es à l’étranger ou déplacé·es à l’intérieur du pays, soit environ 50 % de la population totale. Par ailleurs, selon le Palestinian central bureau of statistics — la population totale de Cisjordanie représentait 2,9 millions de personnes en 2015, dont 33 % étaient enregistrées auprès de l’UNRWA ; Ces chiffres excluent - pour la Cisjordanie - la population de colons israéliens.

Ce que nous faisons Cet investissement a fait ses preuves. En 70 ans, nos Casques bleus ont fait une différence tangible dans la vie de centaines de millions de personnes parmi les plus vulnérables du monde, en créant les conditions d’une paix durable, mais un processus politique viable est essentiel au travail de nos opérations, dans la mesure où le maintien de la paix est censé soutenir les efforts nationaux et non pas s’y substituer. Cela dit, le maintien de la paix est politique et son succès dépend de processus politiques actifs et durables ou de la perspective réelle d’un processus de paix. Le maintien de la paix ne saurait se substituer à la volonté politique et à la détermination des parties à mettre fin au conflit et à protéger leurs populations, ni aux responsabilités souveraines de l’État hôte. Le Conseil de sécurité a un rôle essentiel à jouer en faveur de cet engagement et de cette coopération, en confiant aux missions des mandats réalistes et clairs. Tout cela permet à nos Casques bleus de :

Quelles frontières pour l’État d’Israël ? L’oubli des frontières Un rapport pragmatique aux frontières Solidifier les lignes d’armistice des représailles violentes et leur renvoi systématique en territoire ennemi, après tout acte de sabotage commis en Israël (en octobre 1953, le raid contre le village cisjordanien de Qibya fit plus de 60 morts civils). Enfin, Israël constitua un véritable cordon sanitaire sur les pourtours de son territoire en faisant des frontières une « zone protégée » (de 10 à 25 km de large) dans laquelle de strictes mesures de sécurité s’appliquaient à l’encontre des seuls citoyens arabes qui étaient, à l’occasion, déplacés d’autorité. La reconfiguration des frontières Une introuvable frontière orientale ? Références • DEBIE F. et FOUET S., La Paix en miettes. • DIECKHOFF A., « Les Dilemmes territoriaux d’Israël », Cultures & Conflits, n°21-22, printemps-été 1996, pp.159-170. • DIECKHOFF A., « Les Trajectoires territoriales du sionisme », Vingtième siècle, n°21, janvier-mars 1989, pp.29-43.

Related: