Les risques de l’infopollution - Site Officiel de Joël de Rosnay L’accélération technologique conduit à une profusion d’informations qui risque de polluer les esprits. Elle s’accompagne aussi de l’émergence d’un “cerveau planétaire”, qui démultiplie les opportunités de connections avec les autres et avec notre propre environnement. Face à ces risques, il convient de savoir “casser sa matrice mentale” et “gérer son capital-temps”. Sacha Goldman : La soif de l’homme de comprendre nous mène vers un trop plein informationnel. Comme s’il y avait une pollution surinformationelle, dans laquelle on a du mal à naviguer et à se retrouver aujourd’hui ? Joël de Rosnay : Je pense que cela va s’accélérer et empirer car il faut bien comprendre la phase d’accélération dans laquelle nous sommes entrés. S. J. de R. : L’approche de la connaissance après Descartes est une approche analytique. S. J. de R. : Avant de parler de ce phénomène de pollution qui nous guette, il faut comprendre où l’on en est dans ce mental collectif. S. S. S. S. S.
TICE/Sciences Archive TICE/Sciences Vocabulaire anglais : les sites incontournables pour le réviser 18 mai 2016 Pour réviser son vocabulaire en anglais, bien le prononcer et progresser par niveaux, quelques sites, gratuits, sont incontournables. BYOD : utiliser smartphone et réalité augmentée en cours d’anglais Dans la classe d’Aurélien Kartner, enseignant d’anglais, les élèves utilisent leur smartphone dans le cadre d’activités basées sur le numérique et les réseaux sociaux. « La classe inversée n’est pas une révolution pédagogique, mais une illusion » (Paul Devin, IEN) 11 mai 2016 Paul Devin est Inspecteur de l'Education nationale et secrétaire général du SNPI (syndicat des personnels d'inspection). Viaéduc : le « réseau social des enseignants » qui leur permet de « travailler ensemble » 29 avril 2016 Viaéduc, c'est le réseau social professionnel des enseignants. 30.000 pros de l'éducation s'y retrouvent déjà pour échanger et travailler ensemble. 28 avril 2016 "C'est pas sorcier" existe toujours... sur Internet.
Conseils pour identifier les fausses informations | Pages d’aide de Facebook Internet et réseaux sociaux : 2 infographies de conseils pour les enfants et adolescents Via son blog, la société Witigo propose 2 infographies informatives et pédagogiques pour que les enfants et adolescents utilisent l’Internet de façon responsable. Ces 2 infographies (les consulter dans la suite de cet article) traitent de la présence des jeunes sur les réseaux sociaux et en ligne en délivrant des conseils simples qui s’assimilent à une sensibilisation par le bon sens : publier, partager, commenter et établir un profil en protégeant sa vie privée comme dans la « vraie vie ». Infographie : 5 règles de bonne conduide sur les réseaux sociaux : Réfléchis avant de poster Télécharger l’infographie (en .jpg) Infographie : 6 conseils à destination des enfants pour se protéger sur Internet ! Télécharger l’infographie (en .jpg) Licence : Contrat spécifique : merci de prendre contactGéographie : France Tags: adolescent, conseil, donnee personnelle, enfant, infographie, internet, jeune, vie privée
Valider l’info sur Internet : des outils pour éduquer La maîtrise et l’évaluation de l’information sont, selon les termes d’Alexandre Serres, un « enjeu éducatif majeur », « une condition de survie » dans notre société. Heureusement, les ressources ne manquent pas pour relever le défi. Piéger ou éduquer, cette alternative a enflammé la toile. Fin mars, un article intitulé « Comment j’ai pourri le web » paru sur la vie moderne, un site créé par quatre enseignants est repris par Rue 89 dans une rubrique « témoignage » sous le titre « J’ai piégé le Net pour donner une bonne leçon à mes élèves ». Tous les débats, réactions… suscités par cette publication (1) prouvent bien qu’apprendre à évaluer et à valider l’information sur Internet est devenu essentiel. 1) L’article « Troll de prof qui sabote le net pour venger l’école » paru sur le site mediacteur en reprend l’essentiel et propose toutes une série de liens pour qui veut aller plus loin. Des définitions crédit photo: flickr Ressources nationales Un document à étudier Ressources académiques
Fake news et accès à l’info : les “bulles de filtres” ne sont pas le plus gros problème ! - Mais où va le Web Filter bubble is the new Dark web Un billet proposé par Jérémie Poiroux, designer à l’ENS Lyon Rémi Metral est étudiant en journalisme à l’ISCPA Lyon. Pablo Barbera, chercheur à l’Université de New York, semble avoir mis en échec la théorie de la bulle de filtre (“filter bubble effect”) d’Eli Pariser dans une étude intitulée “How social media reduces mass political polarization” (2014). Il faut comprendre que la théorie de la bulle de filtre est développée par Eli Pariser (2011) pour dénoncer les pratiques de l’économie de l’attention des géants du web tels que Google ou Facebook. Pour vous faire consommer, rien de mieux que de vous proposer ce que vous aimez déjà. Pablo Barberà ne remet pas en cause la théorie de bulle de filtre. Un peu de contexte historique : les théories selon lesquelles nous sommes enfermés dans notre “monde” et notre “bulle” ne sont pas nées avec Internet. Je pense qu’on ne sera pas fixé de sitôt. Le terme de bulle (tout court) est intéressant. Références
Les fake news, miroir grossissant de luttes d’influences Quel que soit l’angle sous lequel on les observe, c’est sur l’énigme du médium[+] NoteLes travaux de Louise Merzeau s’inscrivent dans le courant de pensée de la médiologie . [1] que ces fausses nouvelles conduisent notre regard. Corps conducteur, milieu, organe : comment les idées se propagent-elles, comment leur circulation transforme-t-elle la réalité, comment le pouvoir s’incarne-t-il dans cette puissance de propagation ? Il est utile de rappeler que tout régime de vérité implique un système de falsification en miroir Sans faire l’anamnèse des pratiques de désinformation — dont l’histoire est logiquement aussi longue que celle de l’information elle-même —, il est utile de rappeler que tout régime de vérité implique un système de falsification en miroir, qu’on peut interpréter comme l’expression simultanée de son autorité et de ses dérèglements plus ou moins intentionnels. Nos actuelles fake news ne dérogent pas à la règle.
Contre les fausses informations, Google retouche son moteur de recherche Le géant du Web a annoncé quelques modifications dans le classement des sites et donne la possibilité aux internautes de signaler certains contenus inappropriés. Google a annoncé mardi 25 avril avoir apporté des modifications à son moteur de recherche, notamment dans le but de limiter la visibilité des fausses informations : « Nous avons ajusté nos indicateurs pour faciliter la remontée de pages fiables et dévaloriser les contenus de faible qualité. » L’entreprise ne donne pas de précision sur la façon dont son algorithme a été amélioré – son fonctionnement est un des secrets les mieux gardés de l’entreprise. Cet ajustement devrait avoir un impact sur l’ordre des résultats proposés sur le moteur de recherche, mais aussi sur les condensés d’information qu’il propose parfois directement aux internautes sous forme d’encadré. Les internautes pourront d’ailleurs transmettre à Google des commentaires sur le contenu de cet encadré, à l’aide d’un petit bouton « commentaire » posé à côté.
Lutte contre la désinformation : les algorithmes de Google sont désormais épaulés par des humains - Tech Google a mis à jour son guide d'utilisation destiné aux « quality raters », une armada de plus de 10 000 personnes chargées de vérifier la pertinence des résultats du moteur de recherche. Elles peuvent désormais signaler des contenus « offensants », tels que le négationnisme et la désinformation, pour améliorer la pertinence de ses algorithmes. Face aux critiques récurrentes et aux ratés remarqués de son moteur de recherche, Google a décidé d’en améliorer l’intelligence artificielle pour afficher des résultats plus factuels afin de lutter contre les articles de désinformation. Paul Haahr, l’un des ingénieurs de l’entreprise en charge de cette mission, tient à une différence lexicale : « Nous évitons volontairement le terme de ‘fake news’ parce qu’il est trop imprécis. Évidemment, si un internaute recherche volontairement ce genre de termes avec des mots-clé précis, il trouvera ce qu’il souhaite, notamment en tapant le nom du site qu’il a en tête.
Comment détecter une fake news sur le Web - Capital.fr “Emmanuel Macron avait une oreillette pendant le débat du second tour de la présidentielle.” “Une infirmière a échangé 9.000 bébés dans une maternité.” “Nicolas Dupont-Aignan tente un come-back avec un album de chansons alsaciennes.” Ces affirrmations sont toutes fausses, mais elles ont pourtant toutes été largement diffusées et reprises sur Internet, imitant plus ou moins bien les apparences et les codes de véritables informations. Selon le journaliste Samuel Laurent, responsable des Décodeurs, la rubrique de vérification des faits du journal “Le Monde”, on trouve principalement trois types d’intox : les informations militantes, émanant des mouvances extrêmes ou conspirationnistes par exemple, les informations tirées de sites parodiques, comme Le Gorafi en France, mais prises au sérieux, et les sites qui cherchent à attirer des clics à tout prix, pour récolter de la publicité. >> A lire aussi - Facebook et Google s'arment contre les "fake news" en France Une intox dans l’intox.
Des algorithmes contre les images truquées Chaque événement médiatique engendre aujourd’hui son lot d’images truquées relayant de fausses nouvelles ou « fake news ». Face à ce phénomène que les acteurs du Net tentent de juguler, les chercheurs élaborent de leur côté des algorithmes pour mieux détecter les informations douteuses circulant au moyen des images. Pour juger de la véracité d’une information en l’absence de contexte, autant jouer à pile ou face. Selon une étude de 2006 de la Texas Christian University, nous ne serions en effet pas beaucoup plus efficaces que le hasard pour repérer les tromperies1. Une décennie plus tard, le flot de données auquel nous exposent les réseaux sociaux est devenu si colossal que séparer le bon grain de l’ivraie semble encore plus difficile. « À moins d’être confronté à un montage grossier, un humain ne peut pas détecter une modification ou un réemploi de photo, estime Vincent Claveau. Les chercheurs de l’Irisa ont pu retrouver les deux photos ayant servi au photomontage.