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La BCE lance des mégaprêts aux banques pour doper l'économie

La BCE lance des mégaprêts aux banques pour doper l'économie
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marie Charrel Ainsi qu'elle l'avait annoncé en juin, la banque centrale européenne (BCE) lance, jeudi 18 septembre, une vague de gigantesques prêts aux banques de la zone euro, baptisés « targeted long-term refinancing operations », ou TLTRO. Une opération similaire aura lieu le 11 décembre. Six autres suivront entre mars 2015 et juin 2016. Quel est l'objectif ? Avec ce dispositif, l'institution veut inciter les banques à augmenter leurs volumes de prêts aux entreprises. Plus les établissements prêteront aux entreprises, plus ils pourront emprunter à la BCE lors de nouveaux TLTRO, en 2015 et en 2016. Les banques qui n'augmenteraient pas les prêts aux PME, selon les critères définis par la BCE, seront contraintes de rembourser les TLTRO en septembre 2016, soit deux ans plus tôt que prévu. Il n'est pas exclu que les banques utilisent ces sommes pour acheter des obligations publiques plutôt que pour prêter aux PME. Quels sont les montants en jeu ? Related:  BCEPolitique monétaire

Mario Draghi, sauveur de l'euro ? Le patron de la BCE a réussi à sceller un compromis politiquement réussi, mais dont la mise en oeuvre pourrait révéler les incohérences. La Banque centrale européenne (BCE) a dévoilé le 6 septembre dernier sa dernière arme anti-crise. En se déclarant prête à racheter, sans limite prédéfinie, la dette souveraine des pays de la zone euro victimes de la défiance des marchés, elle compte faire baisser les taux d'intérêt sur les titres publics. Ce dispositif, baptisé Outright Monetary Transactions (OMT), apporte plusieurs nouveautés par rapport au précédent programme d'achats de titres publics par la BCE sur le marché secondaire, le Securities Markets Programme (SMP), auquel il est mis fin. Mario Draghi entend ainsi faire passer un double message. Contradiction A y regarder de plus près pourtant, ce compromis ressemble à une cote mal taillée [2]. Sandra Moatti Alternatives Economiques n° 317 - octobre 2012 Notes Commenter cet article

Les banques boudent le TLTRO de la BCE C'est une cuisante défaite que vient d'essuyer Mario Draghi. En juin, il avait annoncé une série de mesures pour lutter contre la déflation. Parmi elles, le TLTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations ou opérations de refinancement ciblées à long-terme), un système de prêt à long terme (4 ans) offert aux banques, portait beaucoup d'espoirs. La BCE ne cachait pas qu'elle espérait ainsi relancer les prêts aux PME de la zone euro et fournir aux banques jusqu'à 1.000 milliards d'euros de liquidités. 255 banques Ce jeudi 18 novembre, une première offre a eu lieu et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a guère déclenché l'enthousiasme. Décevant Le résultat est donc particulièrement décevant puisque seulement 82,6 milliards d'euros ont été alloués. Un TLTRO pour rien ? Il semble donc évident que le TLTRO ne permettra pas de relancer le crédit en zone euro, particulièrement dans le sud de cette dernière. Un échec qui soutient la position de Mario Draghi

La politique économique et monétaire de l'UE L'Union économique et monétaire de l'Union européenne a été lancée par le Traité de Maastricht en 1992. Elle repose sur deux volets : la création d'une monnaie unique, l'euro, et la coordination des politiques économiques et budgétaires des Etats membres. Depuis le 1er janvier 2015, 19 Etats ont adopté la monnaie unique et font donc partie de la zone euro. Le dernier pays à rejoindre la zone euro a été la Lituanie. Carte des pays membres de la zone euro Afin de garantir la stabilité macroéconomique de l'UE, les Etats membres ont défini en 1997 un Pacte de stabilité et de croissance, qui constitue un engagement politique sur le contrôle des déficits publics. Or la crise économique, qui a fait bondir la dette et le déficit publics des Etats membres, a profondément modifié la situation. Les billets Découvrez les billets de la première série, émis à partir de 2002, et ceux de la série Europe, émis à partir de 2013. Voir aussi : les pièces en euros

Mario Draghi, Don Quichotte de la zone euro ? Un mois après le début de son offensive pour tenter de faire bouger les gouvernements européens, Mario Draghi n'a guère de raisons de se réjouir. Alors que les chiffres économiques pour la zone euro se sont assombris, les gouvernements européens refusent toujours obstinément de relancer la croissance. Lors de sa réunion de ce jeudi 2 octobre, le Conseil des gouverneurs de la BCE va devoir prendre des décisions dans un contexte particulièrement difficile. Une situation macroéconomique en berne La situation macroéconomique de la zone euro semble incontestablement se dégrader. Les perspectives ne sont guère plus réjouissantes ailleurs, notamment en France où il semble difficile de s'extirper de la croissance zéro. L'inflation toujours en baisse D'autant que le signal inflationniste n'est guère encourageant. Deux points sont particulièrement inquiétants : la France et l'Italie. La solution proposée par Mario Draghi Une Allemagne sourde à la stratégie de Mario Draghi Des mesures sans succès

Les mesures de la BCE compatibles avec le droit européen Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marie Charrel C’est une épée de Damoclès qui planait au-dessus de la tête de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), depuis des mois. Ce dernier peut déjà pousser un premier« ouf » de soulagement. Mercredi 14 janvier, l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a indiqué que le fameux programme d’achat de dette publique de l’institution de Francfort, dit « OMT », pour « opérations monétaires sur titres », est compatible « en principe » avec le droit européen L’avocat général a toutefois rappelé l’interdiction faite à la BCE d’assurer une aide financière directe à un Etat, autrement dit d’acheter des titres de dette publique sur le marché primaire. Si M. En quoi consiste le programme OMT ? Le programme OMT a été évoqué en septembre 2012 par le président de la BCE. Mais sa seule évocation a stoppé net la crise des dettes souveraines, sans même avoir été déployé. En liant réformes et achats de dettes, M.

La BCE plus que jamais sous la menace de Karlsruhe Le 14 octobre prochain, Mario Draghi prendra le chemin de Luxembourg. Devant la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE), il devra venir expliquer en quoi le programme de rachat illimité de titres souverains, le fameux OMT (Outright Monetary Transactions) qu'il a lancé voici deux ans, n'est pas contraire aux traités européens. Cette audience marquera le début d'un des plus importants débats de la CJUE depuis longtemps. L'OMT, clé de voûte du retour au calme en zone euro Saisie par la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe, la Cour de Luxembourg doit en effet trancher sur la légalité d'un programme dont l'annonce a été un moment décisif de la résolution de la crise de la dette souveraine en Europe. Pourquoi Karlsruhe a transmis le cas à Luxembourg Seulement, en Allemagne, l'OMT a provoqué des remous. Ces deux arguments ont été retenus comme valides par la Cour de Karlsruhe. La CJUE pas prête à lâcher la BCE La balle est donc dans le camp de la CJUE. Karlsruhe ne désarme pas

BCE: le rachat de dettes d'État pour les nuls INFOGHRAPHIE - Ce jeudi, la Banque centrale européenne devrait annoncer une opération monétaire inédite pour relancer la croissance en zone euro. De quoi s'agit-il? Pourquoi l'Allemagne est réticente? «Cruciale», «explosive»! • Qu'est-ce que le «quantitative easing» (QE)? Le «quantitative easing» (QE) ou assouplissement quantitatif, c'est la version moderne de «la planche à billet». • Comment cela fonctionne? Le «QE» consiste à racheter des dettes souveraines, des obligations d'États à long terme, à 7 ans ou 10 ans, sur les marchés. • En quoi cette opération est-elle inédite? La zone euro ne s'est jamais lancée dans l'aventure d'un «QE» à l'américaine, car le traité de Maastricht -repris dans le traité de Lisbonne aujourd'hui en vigueur- interdit expressément le «financement monétaire» des États. • Pourquoi la BCE envisage cette opération? Depuis un an et demi, l'inflation est à un niveau jugé «extrêmement bas» par le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Oui.

La BCE va détailler son programme d’achats, Infos marchés Aujourd’hui, les gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) se réunissent alors que la conjoncture de la zone euro est toujours mollassonne. Les indicateurs avancés comme l’Ifo outre-Rhin, le ZEW ou encore les enquêtes PMI de la zone euro montrent depuis plusieurs semaines une poursuite du ralentissement de la croissance de l’activité. Cette semaine, l’indice de confiance économique du mois de septembre, publié par la Commission européenne, n’a pas été encourageant. Il est revenu à son niveau le plus bas depuis novembre 2013. « Après s’être stabilisée au deuxième trimestre, la croissance du PIB a été probablement très faible au troisième trimestre », estime l’économiste de BNP Paribas Clemente De Lucia. « Il existe néanmoins quelques signaux encourageants », soulignent les experts de Natixis AM. Ainsi, l’agrégat monétaire M3, bien connu des économistes, a cessé de se détériorer, reflétant une moindre contraction des flux de crédits aux entreprises. Programme d’achats détaillé

Politiques monétaires : la divergence Fed/BCE Les politiques monétaires opposées menées par la Fed et la BCE depuis 2011 expliquent la surévaluation de l'euro vis-à-vis du dollar. La tendance actuelle à l'inversion de ces politiques pourrait profiter à la zone euro. Comment relancer l'économie quand les marges de manoeuvre budgétaires sont épuisées, le taux directeur de la banque centrale égal à zéro et les ménages trop endettés pour accroître leurs dépenses ? La solution, si l'on en croit les manuels de macroéconomie, consiste à dévaluer le taux de change. Ou tout au moins, dans un régime de changes flottants, à encourager sa dépréciation. Faute de pouvoir activer les ressorts de la demande intérieure, et en l'absence d'une demande mondiale soutenue, les autorités peuvent espérer stimuler ainsi l'activité par une plus grande compétitivité de la production nationale, tant à l'exportation que sur le marché intérieur.

La guerre des monnaies ? La guerre des monnaies ? La BCE face au marasme Pour affronter la crise, la Banque centrale européenne a pris des mesures exceptionnelles. Mais essentiellement au profit des banques privées. Depuis sa naissance en 1999, la Banque centrale européenne (BCE) a régulièrement été accusée de se focaliser, par dogmatisme, sur la lutte contre l'inflation, au mépris de l'activité. Le plan de rachat d'actifs lancé par la BCE irrite la Bundesbank Le rachat de des prêt titrisés pour relancer le crédit dans la zone euro. Voilà une décision de la BCE qui ne passe vraiment pas en Allemagne, notamment auprès de la Bundesbank et de certains alliés conservateurs de la chancelière Angela Merkel. Jeudi 2 octobre, au terme de sa réunion monétaire d'octobre, la BCE a annoncé son intention de racheter des prêts adossés à des actifs (asset-backed securities, ou ABS) dès ce dernier trimestre 2014, y compris en provenance de la Grèce et de Chypre, les deux pays de la zone euro dont la dette souveraine est notée en catégorie spéculative ("junk"). "Prêts titrisés de basse qualité" Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, a sonné la charge dimanche 5 octobre contre le risque d'acheter des "prêts titrisés de basse qualité" à des prix élevés dans le cadre de ce plan. Politique d'affaiblissement de la monnaie Le patron de la Buba met aussi en garde contre la dépréciation de l'euro : Le parti de Merkel et la CSU très critiques également

La BCE poursuit ses mesures de soutien massif à l’économie Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marie Charrel Une fois n’est pas coutume, la surprise n’est pas venue des annonces de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE). Alors que l’institution se réunissait mercredi 15 avril, à Francfort, une jeune femme a sauté sur la table devant M. Draghi, en pleine conférence de presse. Tout en lançant des confettis au visage de l’Italien, elle a hurlé : « Arrêtez la dictature de la BCE ! » Surpris, ce dernier a repris son intervention après quelques minutes d’interruption. Celui-ci consiste en des rachats massifs d’obligations souveraines de la zone euro, visant à pousser le cours de la monnaie unique à la baisse, à maintenir des coûts de financement bas pour les Etats, et à relancer le crédit aux ménages et PME. « Il est clair que les mesures de politique monétaire que nous avons mises en place sont efficaces », s’est félicité M. « Rien ne prouve pour l’instant qu’il y ait formation de bulles »

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