Le peintre et soldat Otto Dix raconte la guerre Les eaux-fortes présentées ici appartiennent à un cycle de gravures intitulé « La Guerre » et réalisé par Otto Dix en 1924. Il s’agit de cinq albums comprenant chacun dix gravures. Ces derniers s’inscrivent dans la continuité de dessins réalisés sur le front de 1915 à 1918 par le peintre, engagé volontaire dès l’entrée en guerre de l’Allemagne en août 1914. En quoi l’acte pictural sur le corps des morts contribue-t-il à révéler un traumatisme ? Avec un souci inouï du détail qu’accentue l’intensité du clair-obscur, le peintre s’attache ici à représenter la déshumanisation des corps et la bestialité de la mort : « La guerre, c’est le retour à l’animalité : la faim, les poux, la boue, ce bruit infernal… En regardant les tableaux d’autrefois, j’ai eu l’impression qu’on avait oublié un aspect de la réalité : la laideur », indiquait Dix. La représentation des corps par Dix trahit l’expression du trauma.
Discours et témoignages de la Première Guerre Mondiale L’année 2014 marque le centenaire de la Première Guerre mondiale. A cette occasion, le département de l’Audiovisuel propose à l’écoute onze discours d'hommes politiques français ayant marqué ces quatre années de guerre, édités sur disques par Pathé. Parmi ces enregistrements, vous trouverez plusieurs discours emblématiques : le discours d'entrée en guerre de la France de René Viviani clôturant la séance historique du 4 août 1914 à la chambre des députés, le discours prononcé par Raymond Poicaré, alors Président de la République, lors du transfert des cendres de Rouget de Lisle aux Invalides le 14 juillet 1915, ou bien encore celui d'Alexandre Ribot, du 5 avril 1917, sur l’entrée en guerre des États-Unis aux côtés des Alliés. Ces enregistrements sont accompagnés de leur retranscription (Journal Officiel) ou bien de photographies relatives aux événements.
1914-1918 : Des Amérindiens dans les tranchées La tourmente qui a emporté l’Europe dans la Première Guerre mondiale est allée chercher ses combattants bien au-delà des zones de combats. Ainsi, des milliers d’Amérindiens se sont engagés dans les armées américaine ou canadienne. Pour cela, ils ont revêtu les uniformes des « Visages pâles ». Au combat, ils ont souvent fait plus que leur part et nombreux sont ceux qui ne sont jamais revenus. Standing Buffalo, petit-fils de Sitting Bull Qu’est-ce qui a bien pu pousser ce jeune homme d’à peine 20 ans à venir s’enrôler pour combattre dans une guerre qui ne risquait pas de l’atteindre, lui, Joseph Standing Buffalo, jeune Sioux établi dans les vastes prairies du centre du Canada ? Sitting Bull, le vainqueur de Little Big Horn et grand-père de Standing Buffalo © U.S. Chant pour la mort du guerrier Sitting Bull, tribu Assiniboine Fuyant la cavalerie américaine, Sitting Bull et ses guerriers sioux se réfugient au Canada au Fort Qu’Appelle où ils prendront racine. Les Canadiens, l’ultime bataille
Dis-moi Elliot Force Noire - Guillaume Prévost J'ai emprunté Force noire dans mon office au travail il y a quelques temps déjà. J'étais intriguée par ce nouveau roman estampillé « 14-18 Les grands romans de la Grande guerre » et par l'évocation des bataillons d'Afrique dont on parle très peu (ou pour ainsi dire presque jamais). Je n'avais encore jamais lu de roman sur le sujet et je n'ai que peu de connaissances sur ce pan de la guerre 14-18, j'étais donc curieuse d'en savoir plus.A peine les premières pages entamées, je suis tombée complètement sous le charme de Bakary Sakoro, à la fois jeune soldat de 17 ans tout fraîchement engagé dans la Grande guerre mais aussi octogénaire émouvant racontant son histoire à la jeune Alma, et à nous par la même occasion. Bakary nous raconte sa jeunesse à côté de Ségou au Mali, ses souvenirs heureux comme ses malheurs, souvent dû au fameux Malinko Malinké. Il nous raconte ensuite l'arrivée en France, en plein hiver, et les entraînements.
(Munissez-vous d'écouteurs) "L’Art en 1917 : Artistes au front" sur France Culture Une série de Perrine Kervran, réalisée par Gislaine David L’offensive du chemin de dames, l’entrée en guerre des Etats unis, le ballet « Parade », « Fountain » de Duchamp , Dada à Zurich, Verdun de Vallotton, les joueurs de carte de Fernand Leger, la révolution russe, Apollinaire et « Les mamelles de Tirésias », Diego Rivera abandonne le cubisme et assomme Pierre Reverdy dans une galerie parisienne…Tout ça et bien d’autres choses ont pris place en 1917 ; entre Paris, Zurich, la Champagne, New York, Moscou et Mexico. 1917 est une année folle, une de ses années prétexte qui permet d’ausculter le monde et la façon dont les évènements s’imbriquent les uns dans les autres. Alors l’idée a été d’ausculter tout ça au travers du regard des artistes et de voir comment ils se sont soudain retrouvés combattants, souvent poussés par un patriotisme nationaliste. De voir aussi ce que la guerre a fait à la peinture et aux représentations. 1. Bibliographie et liens En partenariat
700000 : à la recherche des disparus de la Grande Guerre Aujourd’hui, sur les terres de l’ancienne ligne de front, les archéologues fouillent. Suivez les traces laissées par les soldats, découvrez avec les archéologues l’histoire de ces hommes. Révélez l’identité des soldats disparus. Dans les terres des plaines du Nord et des vallées de l’Est, il y a cent ans, les plus grands empires et puissances du monde se sont donné rendez-vous pour combattre, déployant leurs soldats et leurs armées. Le temps a effacé leurs traces de la surface. 700000 est une expérience connectant présent et passé. Peu à peu vous parviendrez à identifier ces soldats dont les vestiges ont été retrouvés. Vous participez à cinq découvertes archéologiques majeures, récentes et même en cours.
Webdocumentaire "L’Odyssée de la Lumière" Le Big bang est un modèle qui tente de reconstituer l’évolution de l’univers sur environ 13,8 milliards d’années. Selon ce modèle, dans les premiers instants de son expansion, l’univers était une « soupe » très dense de particules, constituée principalement de photons, électrons, neutrinos, quarks et gluons. L’expansion abaisse la température. Les quarks et les gluons se condensent et forment les protons (noyaux d’hydrogène) et les neutrons ; qui eux-mêmes forment les premiers noyaux d’hélium. Après environ 700 millions d’années, la matière se structure et forme, sous l’influence de la gravité, les étoiles, les galaxies, les amas de galaxies… Aujourd’hui, l’univers compte 100 milliards de galaxies, dont la nôtre, la Voie lactée, avec 200 milliards d’étoiles ! Fin des années 1920, l’astronome Edwin Hubble a mené une série d’observations sur des galaxies lointaines, montrant que l’univers est en expansion.