La malédiction des phosphates : dans les coulisses polluées et désertifiées de l'agriculture chimique Pour profiter de ce reportage en grand format, c’est ici. Sur les plages du Finistère, les algues vertes prolifèrent de nouveau depuis fin mai. A presque 3000 kilomètres de là, sur le littoral tunisien, les habitants de la ville de Gabès sont confrontés à une grave pollution de l’eau, de l’air et de leurs terres, et redoutent la disparition de leur oasis côtière. Le point commun entre ces maux ? Les phosphates. En Europe, les phosphates sont abondamment utilisés dans l’agriculture comme engrais, en tant que source de phosphore, mais aussi d’azote, de calcium et d’aluminium. Si les conséquences de la sur-utilisation d’engrais phosphatés sont déjà visibles en France et en Europe [2], qu’en est-il en amont de la filière ? Mais où est passée l’eau de l’oasis ? Pour mieux comprendre l’impact du phosphate sur l’environnement, il faut se rendre à Gabès, à 450 kilomètres au sud de Tunis. Mais où est passée l’eau qui faisait autrefois de cet oasis un petit paradis sur terre ? « La mer est malade »
Les producteurs de lait devant Lactalis : « On veut être payés pour notre travail » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Julien Lemaignen Sur un tronçon de la quatre-voies bloquée, assis autour d’une table de jardin à l’ombre des roues énormes des tracteurs, Jean-Jacques et une dizaine de ses collègues, producteurs de lait, ont improvisé un barbecue. « Voilà l’empire qu’on a construit », dit avec une pointe d’amertume l’agriculteur de 42 ans (il ne souhaite pas donner son nom de famille), en tendant le bras vers le siège tout de verre de Lactalis, le numéro un mondial du secteur. C’est ici, à Laval, que plus d’un millier d’éleveurs de vaches laitières de six départements (Mayenne, Orne, Sarthe, Maine-et-Loire, Manche et Ille-et-Vilaine) se sont rassemblés avec leurs tracteurs, lundi 27 juillet, pour réclamer une hausse des prix du lait. Les cortèges se sont formés le matin, vers 9 heures, et ont convergé vers ce site hautement symbolique pour les producteurs. Lire (en édition abonnés) : Après la crise de la viande, celle du lait « Qu’ils gagnent de l’argent d’accord.
La malédiction des phosphates : dans les coulisses polluées et désertifiées de l'agriculture chimique Pour profiter de ce reportage en grand format, c’est ici. Sur les plages du Finistère, les algues vertes prolifèrent de nouveau depuis fin mai. A presque 3000 kilomètres de là, sur le littoral tunisien, les habitants de la ville de Gabès sont confrontés à une grave pollution de l’eau, de l’air et de leurs terres, et redoutent la disparition de leur oasis côtière. Le point commun entre ces maux ? En Europe, les phosphates sont abondamment utilisés dans l’agriculture comme engrais, en tant que source de phosphore, mais aussi d’azote, de calcium et d’aluminium. Si les conséquences de la sur-utilisation d’engrais phosphatés sont déjà visibles en France et en Europe [2], qu’en est-il en amont de la filière ? Mais où est passée l’eau de l’oasis ? Pour mieux comprendre l’impact du phosphate sur l’environnement, il faut se rendre à Gabès, à 450 kilomètres au sud de Tunis. Mais où est passée l’eau qui faisait autrefois de cet oasis un petit paradis sur terre ? Photo du GCT, mars 2015 :
Nuit de la détresse chez les éleveurs Une situation explosive obéissant à des causes convergentes sur fond de spéculation à la hausse ou à la baisse sur les denrées alimentaires est en passe de dégrader de manière durable la situation économique et financière de nombreuses exploitations agricoles françaises spécialisées dans la production de lait, de viande bovine et porcine, voire ovine dans un cours laps de temps. Pour comprendre de quoi il retourne, il faut savoir que les prix payés aux éleveurs de bovins et de porcs ne couvrent plus les coûts de production depuis plusieurs mois. Ces derniers mois aussi, le prix moyen du lait est tombé à 300€ la tonne. Ce qui ne permet pas de gagner sa vie en travaillant durement dans un métier où il faut traire les vaches deux fois par jour et 365 jours par an. La canicule devient un facteur aggravant pour les éleveurs avec au moins trois conséquences négatives cumulées. Les prairies se dessèchent au point de ressembler à des paillassons.
Ce que révèle notre haine des yaourts à la cerise C’est un phénomène souvent constaté dans les frigos, ceux des grandes familles ou des colocations. On pourrait l’appeler la constante du yaourt maudit. Quand un paquet de yaourts est entamé, certains pots sont vite dévorés, d’autres sont délaissés et restent abandonnés parfois bien longtemps après que leur date limite de consommation conseillée soit dépassée. On avait cette simple impression : le goût cerise semble être le plus souvent mal-aimé. Capture d’écran d’une recherche de pages Facebook concernant les yaourts à la cerise (DR) Première confirmation après un tour rapide sur un moteur de recherche. Nouvelle confirmation en interrogeant Isabelle Kaiffer, responsable des études au cabinet Nielsen : « Le parfum des yaourts à la cerise est très segmentant. Haters de la cerise Viens alors LA question qui tourmente les haters du produit lacté goût cerise : Pourquoi les marques continuent-elles à glisser ces yaourts que tant de gens détestent dans leurs paquets de 8 ou de 16 ? Liste flippante
Crise du lait : Le plus terrible, on avait raison - 04/09/2016 Sept ans après la “ grève du lait ”, Fabien Laurentin, éleveur à Assais-les- Jumeaux, figure emblématique de l’Apli 79, sort de son silence. Amertume. Sa sérénité presque retrouvée tranche avec le désespoir ambiant chez les éleveurs laitiers. Depuis qu'il a repris en 2007, avec son frère David et sa mère, la ferme familiale d'Assais-les-Jumeaux, Fabien Laurentin commence à peine à retrouver le chemin de la confiance. " Le lait, on nous le volait ! C'était en septembre 2009, énième crise laitière, même cause et mêmes effets qu'aujourd'hui. nr.niort@nrco.fr L'association Apli 79 organise une journée « fouées » le samedi 1er octobre, à Assay-les-Jumeaux.
Pain bio ou pétri de chimie, pâtisserie industrielle ou artisanale : comment reconnaître une bonne boulangerie Des terminaux de cuisson qui ont pignon sur rue ; des grandes surfaces qui vendent du pain chaud toute la journée, une baguette à 39 centimes d’euros ou du pain artisanal ; des entreprises industrielles qui abreuvent le marché de produits parfois standardisés ; des franchises qui connaissent un véritable âge d’or ... et de petites boulangeries artisanales subissant de plein fouet la concurrence. La boulangerie française est en pleine mutation. Que certains qualifient de crise. On compte actuellement 32 000 entreprises de boulangerie-pâtisserie, auxquelles il faut ajouter les grandes surfaces qui vendent du pain « frais ». Certaines ont ouvert plusieurs points de vente. Dans ce contexte, le consommateur est placé devant des choix multiples. Question n°1 : Comment savoir si le pain, les pâtisseries et les viennoiseries sont faits maison ou dans une usine agroalimentaire ? Des croissants qui ont tous la même forme. A Gréville-Hague, Sophie et Sébastien Defay ont choisi de tout faire maison.
Crise de l'élevage, une crise qui dure avec de lourdes conséquences, pourquoi Les conséquences de cette situation, totalement injustifiée, sont très graves pour les producteurs placés dans une insécurité insupportable pour leur appareil de production et pour leur famille ; beaucoup se trouvent en « situation de nécessité »…, physiquement et psychologiquement épuisés. Il en résulte de nombreux arrêts de la production laitière qui menacent une production essentielle : le rythme d’arrêt de la production est le double de celui des années précédentes : 10 % au lieu de 5 % alors que le nombre d’éleveurs laitiers a déjà fortement diminué depuis 10 ans, passant de 100 000 à 60 000.Il s’agit donc d’une crise pour les éleveurs, mais aussi une perte accélérée d’une agriculture diversifiée et nombreuse, une telle crise ne pouvant que conduire à davantage de concentration et d’artificialisation, malgré le développement rapide depuis 2015 de la production en bio. Qui sont producteurs les plus et les moins touchés par cette baisse des prix sur deux années ?
Un dossier complet sur les dangers du micro-onde Présents dans plus de 70 % des cuisines Françaises et presque dans tous les foyers en Amérique du Nord, le four à micro-ondes jouit d’une très populaire, due à son aspect pratique et peu onéreux. Mais que se cache-t-il derrière cette apparence d’aide au bien-être? L’histoire du four à micro-ondes Lors de la guerre 1940-1945 on a constaté, dans les usines fabriquant les radars, que ceux-ci réchauffaient les mains des ouvriers y travaillant aux essais. Certains esprits astucieux utilisèrent ces propriétés des micro-ondes pour chauffer leur thé. Lorsque les premiers fours à micro-ondes sont arrivés sur le marché, il y a eu au début, quelques sceptiques quand à la sécurité des machines. C’est ce qui explique pourquoi nous nous sommes tellement habitués à utiliser ces appareils sur une base quotidienne pour se réchauffer notre nourriture qu’il est presque inconcevable de revenir à l’ancienne méthode du four de la cuisinière. Les dangers du micro-onde son principe de fonctionnement: 1. 2. 3.