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Etre invisible comme une femme noire en France

Etre invisible comme une femme noire en France
Temps de lecture: 17 min Dans son documentaire Trop noire pour être française, la réalisatrice Isabelle Boni-Claverie raconte et analyse le racisme de la société française. Avant la diffusion sur Arte vendredi 3 juillet, Libération le rend disponible sur son site et fait circuler le #TuSaisQueTuEsNoirEnFranceQuand sur Twitter pour récolter des témoignages. Vous vous souvenez de la première fois que vous vous êtes dit, en lisant un livre, en voyant un film, que le personnage en face de vous vivait exactement ce que vous viviez? Etre femme et noire Pour Anna1, ce fut Tar Baby, de Toni Morrison, prix Nobel de littérature 1993. «Il y avait plein de détails qui m’interpellaient: ses cheveux, ce qu’elle mettait sur sa peau. Si Anna a attendu ses 20 ans pour se retrouver dans des représentations culturelles, c’est parce que cette jeune fille française est noire, et qu’en France, les femmes noires sont presque inexistantes dans l’espace public. «La littérature j’adore ça, c’est mon domaine. Anna Related:  Condition des Noirsfemmes

VU DU SÉNÉGAL • Propos racistes : Willy Sagnol réveille les fantômes de l'esclavage Les propos de l'entraîneur de Bordeaux Willy Sagnol ne doivent pas être banalisés, estime l'un des plus éminents éditorialiste sportif africain. Se taire, c'est faire sourire les fantômes des chasseurs d'esclaves. Et ignorer “ce que les Noirs ont laissé à l’intelligence du football”. On peut dire qu’on est vacciné et passer à la suite. Mais la banalisation du racisme est la pire des faiblesses. Ceux qui l’expriment le classent souvent dans le détail du langage, alors qu’il s’agit d’un venin qui sort des entrailles. Racism from Born Muslim Men is Hurting Latino Muslim Women by Vanessa Rivera de la Fuente One of the first things a newly Muslim woman convert learns is that Islam makes people equal and the only thing that differentiates a believer from another believer is their level of piety. They also learn that Islam raises the honor of women to levels that no religion has done, that they, as Muslims, have rights, and they are encouraged to get marry since marriage is a half of the Din. However, when it comes to Latino Muslim women of marriageable age, some have not received respect in terms of their honor, their rights as Muslims, or equal treatment as with other Muslim born women. It seems racism and stereotypes about Latina women are stronger than faith and piety. When Religion disguised Deception Samia lives in Argentina and knows about this: “I met a Muslim man from India at the mosque. Farah is a divorced mother and lives in Mexico. Karima, a Caribbean Muslim Woman, felt traded: “There was a time when I was having a hard time getting a job. Sorry, but They ARE Muslims Like this:

L'école où les filles apprenaient "patience et soumission"- 13 octobre 2014 - L'Obs On entend beaucoup, ces derniers temps, les véhéments pourfendeurs de la soi-disant "théorie du genre" appeler au retour à un prétendu "bon sens" : l’école n’est pas là pour faire jouer les garçons à la poupée et les filles au ballon, car elle n’a pas à se mêler des identités sexuées qui relèveraient de la sphère familiale. On conseillera aux curieux d’ouvrir "La fabrique des filles", l’ouvrage très richement illustré des deux historiennes Rebecca Rogers et Françoise Thébaud, pour réaliser combien l’école s’est, depuis toujours, mêlée d’identité sexuée… et dans des proportions inouïes ! Certes, celle de Jules Ferry a eu le souci de donner à tous, filles ou garçons, une scolarisation digne de ce nom. Mais c’est peu de dire que les gentes demoiselles étaient assignées dès l’enfance à un rôle très, très précis dans la société. "Un métier comme papa" Dans la famille, la maman fait le ménage, lave le linge, prépare le repas, soigne ses enfants. Arnaud Gonzague - Le Nouvel Observateur

Le procès « hors norme » des frères Traoré L’ironie est d’une terrible cruauté : dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 décembre, Bagui Traoré, grand frère d’Adama Traoré, mort asphyxié le 19 juillet dernier face contre terre et menottes dans le dos dans la cour de gendarmerie de Persan (Val d’Oise), a été condamné à verser 5 740 euros de dommages et intérêts aux six policiers municipaux et deux gendarmes parties civiles dans son procès. Parmi eux, le commandant de la brigade de gendarmerie de Persan… Reconnu coupable d’outrages, menaces et violences contre personnes dépositaire de l’autorité publique, Bagui Traoré écope aussi d’une peine de huit mois ferme, assortie d’une interdiction de séjour à Beaumont-sur-Oise, commune où se trouve une grande partie de sa famille, dont sa mère avec qui il habite. Cette condamnation aurait pu enflammer le quartier de Boyenval à Beaumont-sur-Oise, qui a déjà vécu plusieurs nuits d’émeutes depuis la mort d’Adama. Les faits remontent au 17 novembre 2016, aux alentours de 20h45. - Bah oui.

Racisme : Ratonnades d’après match à Tunis Le racisme anti-noir s'est une nouvelle fois manifesté sous sa forme la plus abjecte après le match Tunisie-Guinée Equatoriale. Dans la nuit du samedi au dimanche 1 er février, les agressions qui visent la communauté sub-saharienne se sont multipliées dans l'impunité. L’Association des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie (Aesat) a passé le mot : «En raison de cas de bagarres et d'agressions recensés suite au Match qui opposa la Tunisie et la Guinée Équatoriale et dans un souci de sécurité, nous demandons à tous les communautaires de rester chez eux dans la nuit du Samedi au Dimanche 1er Février». Un appel à la prudence lancé suite à la vague d’agression qu’ont vécue les membres de la communauté sub-saharienne en Tunisie suite à un malheureux match de foot aux conséquences dramatiques. Les langues se délient sur les réseaux sociaux. Dans la même nuit du samedi, un jeune informaticien Congolais affirme n’avoir trouvé son salut qu’en prenant la fuite face à ses assaillants.

[infokiosques.net] - De l'usage de la colère : la réponse des femmes au racisme Titre original : « The Uses of Anger : Women Responding to Racism » Le racisme. Croyance en la supériorité intrinsèque d’une race sur toutes les autres, et ainsi en son droit à dominer, manifeste et implicite.Les femmes répondent au racisme. Ma réponse au racisme est la colère. J’ai vécu avec cette colère, en l’ignorant, en m’en nourrissant, en apprenant à m’en servir avant qu’elle ne détruise mes idéaux, et ce, la plus grande partie de ma vie. Autrefois, je faisais tout cela en silence, effrayée par le poids d’un tel fardeau. La réponse des femmes au racisme signifie qu’elles répondent à la colère ; colère de l’exclusion, des privilèges immuables, des préjugés raciaux, du silence, des mauvais traitements, des stéréotypes, des réactions défensives, des injures, de la trahison, et de la récupération. Ma colère est une réponse aux attitudes racistes, aux actes et aux présomptions engendrés par de telles attitudes. Par exemple : La colère est chargée d’informations et d’énergie. Audre Lorde

Chronique de Meurdé : Le tabou des règles, un problème mondial - Evariste D. KONE Les menstruations sont un processus naturel et primordial pour la santé de la femme. Pourtant, dans de nombreux pays, c'est un tabou, une honte. Le bien-être des femmes est mis en péril par défaut d'information, de protection et d'hygiène. Tour d'horizon des problèmes auxquels se heurtent encore trop de femmes. Avoir ses règles est un passage obligé pour les femmes du monde entier. Un manque d'accès aux protections sanitaires Même si on ne s'en rend pas toujours compte, avoir accès à des protections hygiénique est un luxe. Aux Etats-Unis, les femmes SDF sont en proie à un grand désarroi pendant leurs règles. Un moment d'isolement pour certaines femmes Au Népal, jusqu'en 2005, la tradition Chaupadi était appliquée. Au Japon, si ce n'est pas de l'isolement à proprement parlé, les règles sont un motif d'exclusion de certaines professions, réputées masculines, comme celle de chef sushi. Un frein à l'éducation Les croyances au service de la honte Au Malawi, les règles doivent rester secrètes.

La cosmétologue camerounaise Naturi Ebène, militante panafricaniste et afrocentrique devenue par engagement idéologique une pionnière de l'entretien du cheveu crépu dans le but de restituer l'authenticité de la beauté naturelle africaine, nous livre l'origine très inattendue du défrisage et nous dit "Les origines du défrisage remonte à l'esclavage. Comme je l'expliquais, la chevelure revêt une symbolique importante en Afrique, les coiffures de l'époque permettaient parfois d'identifier de quelle société ou région africaine provenait une personne [coiffure totémique, clanique, sociale]. Une fois capturés, les esclaves (homme comme femme) subissaient le rasage de leur cheveux afin qu'ils ne puissent plus communiquer. Plus qu'une perte capillaire, c'était avant tout une privation d'identité afin de les affaiblir et de les déshumaniser. A leur arrivée aux Amériques, ils subissaient en plus de leur condition d'esclaves, les railleries auteur de leurs cheveux sales et non entretenus.

Scène de racisme (extra)ordinaire sur un quai de métro parisien La scène est violente. Pas violente parce que des coups sont donnés ou parce que des insultes sont proférées. Elle est violente en elle-même parce qu’on n’imagine pas possible qu’en France, en 2015, sur un quai de métro de Paris, un passager noir soit empêché de monter dans une rame par une bande d’abrutis, peut-être avinés, en tout cas racistes et fiers de l’être. Ces racistes le chantent et le clament. Ils sont anglais et supporters du club londonien de football de Chelsea. Sur la vidéo, intelligemment faite, on voit très bien les visages des hooligans. La scène a été filmée par une personne avisée, témoin d’un événement choquant et révoltant. Les responsables du club de football de Chelsea se tiennent à la disposition des enquêteurs pour retrouver les coupables, les identifier, les juger et donc les punir. (1) La victime a été retrouvée.

Repolitiser l'intersectionnalité ! (II) Lire la première partie 4) IRESMO : Vous avez opposé dans vos analyses deux approches des rapports sociaux : l’une qui tend vers le monisme, l’autre vers le pluralisme. On pourrait peut-être référer cette opposition en termes philosophiques au monisme hégélien, dont Marx serait un héritier, et au pluralisme perspectiviste de Nietzsche dont le post-structuralisme assumerait la continuité. Dans ce cas, y aurait-il une ontologie philosophique qui serait selon vous à même de traduire le holisme méthodologique que vous défendez ? Sirma Bilge : Faut-il vraiment soumettre l'intersectionnalité à la loi du père? 5) IRESMO : Une autre controverse apparaît présente au sein de ce champ de recherche : faut-il concevoir les systèmes ou les rapports sociaux comme intégralement co-construits ou comme ayant une certaine autonomie ? Comme outil institutionnel, on est pris à ce chapitre par le cadre imposé par l'institution et le "mandat" pour lequel l'intersectionnalité est à déployer. Lire également :

Woman destroys anti-abortion argument by proving men cause 100% of unwanted pregnancies. | Someecards social news This week a Twitter user unfurled an epic thread explaining why men are responsible for unintended pregnancies. It clearly articulates the reasoning supporting her argument and you don't need a Gender Studies degree to understand it. But what's most interesting is who's behind it: a Mormon mother of six. Author and blogger Gabrielle Blair (@designmom) laid out a persuasive argument as to why dudes are ultimately responsible for preventing unwanted pregnancy. To recap: women can only conceive two days out of the month, but men can inseminate a woman every day of the year. Gabrielle brought up the crucial point that although dependable birth control exists, it isn't necessarily easy to access. The thread continues as Gabrielle further discusses the gender dynamics of (heterosexual) intercourse and men's dismissal of women's pleasure. The entire thing is worth reading. Kudos, Gabrielle, for intelligent discourse about sex.

Lors de la première émission de la nouvelle saison du télé-crochet de D8, le jury s'est montré particulièrement méprisant envers un jeune garçon sud-coréen du nom de Dukhwan. Les termes "racisme ordinaire" et "lourdeur" résument très bien l'ambiance qui régnait sur le plateau de l'émission Nouvelle Star lorsqu'un jeune homme sud-coréen s'est présenté face aux jurés. Le garçon prononce ses premiers mots dans sa langue natale (sûrement une injonction donnée par la production) avant de donner son nom : Dukhwan. André Manoukian, membre de longue date de l'émission, lui demande s'il compte chanter un morceau de K-pop. Au montage, la production se lâche en décidant d'insérer la chanson de Psy "Gangnam Style" dans la séquence. Sur Twitter, les avis sont partagés. Donc le jury de la #NouvelleStar se moque du nom d’un jeune homme coréen, de son accent et lui demande s’il va chanter du Psy …— Elvire (au rouge) (@Elvr__) 16 Février 2016

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