Faut-il renoncer au numérique pour l’éducation ?
Nous le savons, le numérique n’est pas seulement une technologie. Il correspond aussi et surtout à des transformations de nos sociétés et de nos cultures, de nouveaux « arts de faire » et de nouvelles manières de vivre. Il offre des opportunités pour le développement personnel de chacun et de celui du monde qui nous entoure. Il apporte aussi des menaces individuelles et sociales sur l’emploi, sur le respect de la vie privée et sur la démocratie. En France, le discours public sur le numérique dans l’éducation témoigne de ces risques. Read more: Les adolescents face aux écrans : faut-il repenser le discours de prévention ? On parle beaucoup des risques mais on parle moins des apports du numérique à l’éducation des jeunes ni de l’ouverture qu’il leur donne, sur les autres et le monde. Inverser le point de vue En France, les premières expérimentations autour de l’informatique scolaire datent des années 1960. La question semble étrange. Objet d’apprentissage Équipements et pratiques
Natasha Jen: Design Thinking Is Bullshit
About this talk If Google Image search is your sole barometer, “design thinking uses just one tool: 3M Post-Its,” says Pentagram partner Natasha Jen. “Why did we end up with a single medium? Charles and Ray Eames worked in a complete lack of Post-It stickies. They learned by doing.” In her provocative 99U talk, Jen lobbies for the “Crit” over the “Post-It” when it comes to moving design forward. About Natasha Jen Natasha Jen is an award-winning designer and educator. Jen’s work is recognized for its innovative use of graphic, digital, and spatial interventions that challenge conventional notions of media and cultural contexts. Jen has earned a variety of awards and appeared in a number of publications, including Wired, Fast Company, Kinfolk, Print, Creative Review, Metropolis, Flaunt, and China Art and Design. Pentagram @njenworks
Le design thinking, de Stanford à l’école primaire française
Cet article est le fruit d’une collaboration avec Frédérique Vayssac, Professeure des écoles à Lyon et Flavien Chervet, Président Exoflow et ancien étudiant IDEA (emlyon/Ecole Centrale). Le design thinking, méthode d’innovation déjà ancienne, a fait irruption dans les entreprises de façon récente, en réponse à l’impératif d’innovation généralisée. Issue de l’université de Stanford, et plus particulièrement de son école de Design, la D.School, la démarche est restée limitée dans les années 60 aux milieux confidentiels du design industriel. Les ouvrages de Peter Rowe et de Tim Brown ont popularisé, et ouvert à d’autres univers, cette approche créative, collaborative et itérative. Expérience utilisateur Pour faire simple, le design thinking permet de passer d’une logique d’innovation limitée au seul produit, ou service, à la prise en compte de l’expérience utilisateur, sous forme d’usage rationnel et émotionnel. Aujourd’hui, le design thinking est abondamment mobilisé par les entreprises.
Référentiel de compétences TIC pour les enseignants par l'UNESCO - Thot Cursus
Le monde des référentiels de compétences en technologies de l'information et de la communication s'agrandit d'un nouveau produit élaboré par l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) à l'intention des enseignants et des formateurs d'enseignants. Ce produit définit les compétences TIC que les enseignants doivent eux-mêmes posséder en vue de les transmettre aux apprenants. Mais il va plus loin en intégrant dans ces compétences des aptitudes à l'accompagnement des apprenants en usage des TIC aux fins d'apprentissage collaboratif, de créativité et de résolution de problèmes. A cet effet, le Référentiel UNESCO de compétences TIC pour les enseignants s'articule autour de trois stades d'utilisation des TIC dans l'éducation : Alphabétisation technologique Approfondissement des connaissances Création des connaissances. Ces trois paliers sont présents dans six aspects de l'activité enseignante. Un Référentiel de plus, on peut le penser.
Le vocabulaire du design thinking
Début 2017, j’ai eu le plaisir de diriger le numéro de la revue I2D consacré au design thinking. Le billet qui suit est une version légèrement remaniée d’un texte que j’ai rédigé pour clarifier certains termes récurrents dans le dossier. C’est une démarche un peu scolaire mais qui me semble importante. En effet, certaines personnes peuvent être sceptiques face à un jargon nouveau qui devient subitement à la mode. Pourtant, il n’y a aucune entourloupe cachée derrière des mots obscurs au premier abord, comme « idéation », « itération », « prototypage »… C’est juste que des idées nouvelles nécessitent parfois des mots nouveaux ou inhabituels. Le reste du dossier, qui contient une vingtaine de contributions de bibliothécaires, de designers ou d’experts UX, est accessible en ligne sur Cairn. Pour en savoir plus : Un billet de blog assez dense que j’ai rédigé au sujet du co-design dans les bibliothèques d’Helsinki. L’empathie est la capacité à se mettre à la place d’autrui.
Design Sprint Kit
Enseigner et apprendre avec le numérique [Dossier thématique]
La bibliothèque virtuelle du RIRE compte plus de 15 000 articles, guides et ressources web qui peuvent être consultés gratuitement par les internautes. Son contenu est mis à jour quotidiennement, ce qui permet à tous ceux qui le désirent de demeurer à l’affut de nouvelles connaissances issues de la recherche en éducation. Cette importante banque de références en ligne permet également de dresser un portrait sommaire de certains thèmes. Aujourd’hui, le RIRE vous offre un bref survol du thème de l’enseignement et de l’apprentissage en ligne par l’entremise des articles et ressources recensés dans sa bibliothèque virtuelle. À noter : Cette sélection ne se veut pas une recension ou une synthèse de la recherche à propos de l’enseignement et de l’apprentissage en ligne.
Qu’est-ce que le design thinking ?
Dans mon billet précédent, je soulignais l’importance de l’innovation en bibliothèque. Mais comment s’y prendre pour innover ? Doit-on se fier uniquement à l’intuition ou bien y a t-il des outils sur lesquels s’appuyer ? Dans ce billet, je vais parler du design thinking, une méthode née dans les ateliers des designers mais qui s’étend désormais à toutes les sphères où l’on cherche à innover : industrie, technologie, services… et même la culture. Une méthode pour la conduite de projets innovants Le design thinking a aujourd’hui de nombreux promoteurs mais les définitions varient beaucoup en fonction des cas. Brown est président d’IDEO, une société de conseil dont les membres fondateurs ont notamment créé la première souris pour Apple en 1980. En termes de management, on se situe dans un cadre bien précis : la conduite de projet. Trois éléments importants de la méthode Concrètement, la méthode se divise, de façon variable en fonction des présentations, en 3, 4, 5 ou 7 étapes.
Le design thinking n’est pas réservé aux géants du numérique
Si, bien souvent, on attribue la naissance du design thinking aux agences de la côte Ouest américaine créées dans les années 90, il trouve en réalité ses racines dans les méthodologies d’enquête en sciences sociales formalisées par les ethnologues, anthropologues et sociologues de la fin du XIXème siècle, tels que Marcel Mauss, Emile Durkheim ou encore les membres de l’école de Chicago. Interrogez n’importe quel étudiant en design ou jeune professionnel, les études de design leur ont permis avant tout d’aiguiser leur sens de l’observation ! Car c’est bien cela le design thinking : l’utilisation des méthodes d’observation et d’enquête issues des sciences sociales pour créer ou améliorer - en continu - des produits et des services en fonction des comportements des utilisateurs. A cet égard, la création d’internet a décuplé les possibilités d’observation et de recueil d’information, rendant toujours plus facile et abordable l’adoption de cette discipline.