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Edgar Morin : « Il n’y a pas de solution, mais il y a une voie

Edgar Morin : « Il n’y a pas de solution, mais il y a une voie
Edgar Morin, comment va notre monde ? Il va de mal en pis. Les processus qui nous poussent vers des catastrophes – dont on ne peut prévoir ni la date ni l’ampleur, mais qui seront certainement interdépendantes – continuent. Je pense à la dégradation globale de la biosphère. Les Etats ne sont pas prêts à quitter à la fois ce qui constitue leur égoïsme et leurs intérêts légitimes. Je pense à la prolifération des armes nucléaires qui se poursuit, au recours à l’énergie nucléaire pacifique, dont aucun effort sensible, hormis quelques exemples locaux, comme en Allemagne (Le pays va abandonner totalement l’atome d’ici à 2022, ndlr), ne vise la réduction massive. Votre constat est très sombre… Je ne vois pas, sinon dans l’inespéré, la lueur de l’espoir. Lesquelles ? Nous en voyons les premiers symptômes avec l’émergence de ceux que l’on appelle sottement les « populistes » car on n’a pas trouvé le mot pour les qualifier. Le recroquevillement a même été plus loin… Nous sommes devenus aveugles. Related:  Alternatives

Abrégé du Manifeste convivialiste Declaration d’interdependance[1] Jamais l’humanité n’a disposé d’autant de ressources matérielles et de compétences techniques et scientifiques. Prise dans sa globalité, elle est riche et puissante comme personne dans les siècles passés n’aurait pu l’imaginer. Pourtant, à l’inverse, personne non plus ne peut croire que cette accumulation de puissance puisse se poursuivre indéfiniment, telle quelle, dans une logique de progrès technique inchangée, sans se retourner contre elle-même et sans menacer la survie physique et morale de l’humanité. Le problème premier Le constat est donc là : l’humanité a su accomplir des progrès techniques et scientifiques foudroyants, mais elle reste toujours aussi impuissante à résoudre son problème essentiel : comment gérer la rivalité et la violence entre les êtres humains ? Du convivialisme - La question morale : qu’est-il permis aux individus d’espérer et que doivent-ils s’interdire ? Considérations générales : De ces principes généraux découlent des :

Pourquoi les petits élevages porcins bio ne connaissent ni la crise ni l’endettement Le verrat de la ferme du Loriot a de la chance. Son éleveur n’a jamais pu castrer le jeune cochon, car un de ses testicules était resté coincé dans son abdomen. Ni l’envoyer à l’abattoir avec ses frères et sœurs puisque, avec la puberté, sa viande a perdu en qualité. Bienvenue à la ferme du Loriot. Des revenus suffisants et des horaires décents « Même si on n’avait pas d’expérience, on n’avait pas envie de prendre exemple sur les autres éleveurs, ni d’écouter les conseils des techniciens de la chambre d’agriculture, qui nous encourageaient à prendre plus de bêtes », raconte Nicolas. Il suffit de regarder travailler les jeunes éleveurs pour le comprendre. Quand Nicolas ouvre une barrière, le sol se met à trembler. Ne pas faire grossir trop vite les animaux La qualité ne se paie pas forcément beaucoup plus cher. Les véritables économies se font ailleurs. « Regardez la propriété. Un élevage de 70 bêtes contre 1 200 en moyenne Là est la clé de leur succès. Des clients contents

Low tech : comment entrer dans l’ère de la sobriété énergétique pour vivre sans polluer Basta ! : Face à la pénurie de ressources, les réponses techniques sont souvent mises en avant. Pourquoi la troisième révolution industrielle, avec ses produits high-tech et ses technologies « vertes », nous conduit-elle dans l’impasse, selon vous ? Philippe Bihouix [1] : Les high-tech sont encore en mesure de répondre, en partie, aux risques de pénurie. Nous sommes toujours rattrapés par les limites physiques de la planète. Il est difficile de prédire si nous atteindrons ces limites dans deux ou cinq décennies, mais la responsabilité morale vis-à-vis des générations futures est à peu près la même. À contre-courant, vous appelez à nous tourner vers les low tech, les basses technologies. Je pars du principe que l’économie circulaire est un doux rêve. Un exemple : le vélo. Se tourner vers les low tech est-il suffisant pour faire face aux dérèglements climatiques ? Il y aussi des formes de sobriétés qui feront, a priori, un peu plus mal. Il n’est jamais trop tard pour bouger.

Venezuela : La rébellion des semeurs Katherine Castrill 2015-11-25, Numéro 387 Format imprimable cc MC Ce qui est nécessaire se perd au profit de ce qui urgent ; dans notre pays ces multinationales se maintiennent à flot au milieu de la guerre économique en fournissant des semences aux institutions d’Etat qui les font parvenir aux familles de producteurs. « Il faudrait faire des trous avec la houe pour enterrer la semence et même ainsi on est sûr que rien ne naîtra ; ni maïs ni rien d’autre ne poussera ». Toute l’histoire a commencé à la fin de la deuxième Guerre Mondiale et on l’a appelée la Révolution verte. Ce qui est nécessaire se perd au profit de ce qui urgent ; dans notre pays ces multinationales se maintiennent à flot au milieu de la guerre économique en fournissant des semences aux institutions d’Etat qui les font parvenir aux familles de producteurs. « …avec l’épée du général Gabaldon… » Lorsqu’ils ont commencé, ils étaient vingt-trois producteurs. ↑ haut de page

Climat : Quand la justice prend le relais des Etats Dans le sillage de la victoire remportée par Urgenda et 886 co-plaignants contre l’Etat néerlandais (1) pour le contraindre à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, des groupes de travail planchent aux quatre coins de la planète. Leur objectif ? Utiliser la justice comme arme dans la lutte contre le climat. Valérie Cabanes, juriste spécialisée en droit international, réfléchit à deux niveaux. Terra eco : Vous faites partie de « Notre affaire à tous », un collectif qui réfléchit à mener une action judiciaire contre l’État français. La problématique judiciaire en France se pose à deux niveaux. L’équipe néerlandaise vous a épaulés ? Je connaissais Roger Cox (l’un des deux avocats qui défendaient Urgenda, ndlr) avant même qu’il ne gagne le procès au Pays Bas. Justement, pouvez-vous nous parler de cette initiative. Elle a émergé dans le cadre d’une initiative citoyenne européenne, déposée début 2013. Qu’est devenu votre proposition ? Il peut y avoir différents niveaux de justice.

Ce dimanche, posez-vous dans un jardin et regardez le climat changer - Sème qui peut Comme tous les jardiniers, mon grand-père Maurice fait très attention au calendrier. Il s’y tient au jour près pour biner, semer et bouturer. Souvent, il cite ce genre d’adages : « A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine. »« Avant Saint-Servais, point d’été ; après Saint-Servais, plus de gelée. » Un peu par ésotérisme, mais aussi parce que ça marche, nombre de jardiniers attendent comme lui le 14 mai pour sortir leurs jeunes pieds de tomates ou le 25 novembre pour planter leurs arbustes. Beaucoup tiennent aussi des carnets pour retenir quand frappent les premiers gels ou quand les températures font germer les premières graines. Rassurez-vous, nul besoin d’être aussi bon jardinier que papy Maurice pour se poser dans un jardin et observer les premiers effets du dérèglement climatique. Regarder les oiseaux Le plus simple Philippe Jacques Dubois, ornithologue membre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), l’assure : Observer les nouvelles espèces Le plus étonnant Essayer l’adaptation

Fin de l'hégémonie progressiste et tournant régressif en Amérique latine Une contribution gramscienne au débat sur la Fin de cycle Massimo Modonesi 2015-12-01, Numéro 388 Format imprimable cc RS Depuis quelques mois un débat s’est fortement installé parmi les intellectuel-le-s et militant-e-s de gauche en Amérique Latine en ce qui concerne le moment socio-politique que vit la région et, plus particulièrement, sur une possible « fin de cycle », impasse ou reflux des différents gouvernements "progressistes" ou nationaux-populaires qui ont marqué le sous-continent depuis plus de 10 ans. L’expérience des gouvernements progressistes d’Amérique latine (Argentine, Bolivie, Brésil, Equateur, El Salvador, Nicaragua, Uruguay et Venezuela) (1) semble traverser une phase critique qui pour certains auteurs annonce une fin de cycle. Nous partirons de la caractérisation du cycle progressiste latino-américain comme un ensemble de différentes versions de révolutions passives. Aujourd’hui, cette étape semble définitivement close.

L'Europe compte plus de 11 millions de logements vides De plus en plus d’expulsions. Des loyers de plus en plus chers. Des classes populaires relégués hors des centre-villes. Des mouvements de défense d’un logement accessible réprimés. L’Europe compte plus de 11 millions de logements vides. Oui, nous affirmons que l’absence d’une véritable politique publique assurant le droit au logement pour tous et toutes accentue la paupérisation et les inégalités dans nos villes. Organisés dans la Coalition d’action européen pour le droit au logement et à la ville : des mouvements de locataires, de victimes d’expulsion, de sans abri, d’habitants surendettés, d’habitants de taudis, de bidonvilles, de quartiers auto-construits, de squats, d’espaces auto-gérés, de professionnels et de chercheurs, luttent et proposent des alternatives à cette politique de financiarisation et privatisation de nos logements, habitats et espaces publics. Des solutions concrètes Des solutions à cette grave crise sociale existent :

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