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TIC et pédagogie inversée

TIC et pédagogie inversée
Le concept de pédagogie inversée est de plus en plus populaire actuellement même si cette approche est loin d'être novatrice, comme on le constate dans ce billet d'eSchoolNews consacré au flipped learning. Un certain nombre de contributions en ligne s'en font néanmoins l'écho depuis le début de l'année 2012. Qu'est-ce que la pédagogie inversée ? Pour reprendre la définition de ZoneTIC, la pédagogie inversée est "une stratégie d’enseignement où la partie magistrale du cours est donnée à faire en devoir, à la maison, alors que les traditionnels devoirs, donc les travaux, problèmes et autres activités, sont réalisés en classe". Cette approche aux contours encore flous repose à l'évidence sur l'usage des outils numériques et vise à éviter la dérive d'un enseignement trop frontal et magistral. Blog, carte mentale et pédagogie inversée Vous trouverez ci-dessous un exemple de carte mis à disposition par l'auteur via la plateforme de partage XMindShare : Innovation et pédagogie inversée Related:  docs 01

Aménager autrement sa salle de classe : une clé de la réussite des élèvesLeWebPédagogique Depuis le début de l’année scolaire, j’ai pris l’habitude de m’exiler dans d’autres salles que la mienne. J’ai enseigné dans la classe de mon collègue d’Arts plastiques, au CDI, en salle informatique, dans la salle polyvalente, dans une prairie surplombant la ville ou dans les couloirs des musées. L’activité menée avec les élèves justifie de changer d’espace de travail. Débat argumenté, lecture de paysage, cours magistral, travail de groupes, TICE, atelier artistique : le panel des activités pédagogiques nécessite un équipement et une configuration de l’espace spécifiques. Rester entre les quatre murs de ma classe limite ma pratique professionnelle : les élèves n’ont pas accès à un ordinateur hormis le mien (je reste donc le principal pourvoyeur d’informations), je manque de ressources papiers (dictionnaires, atlas, magazines attendent patiemment au CDI), le seul vidéoprojecteur interactif de l’établissement est en salle informatique et le lot d’IPAD un matériel dont je rêve encore.

Forum des Enseignants Innovants et de l'Innovation Educative Les outils qui rendent possible la classe inversée 1. Introduction à l’infonuagique Quiconque a déjà travaillé avec la vidéo sait à quel point ce média est « lourd » côté informatique. Un enregistrement d’une minute de bonne qualité occupe beaucoup d’espace sur l’ordinateur. C’est pourquoi on a recours à un service comme YouTube. On dépose la vidéo une première fois, mais le visionnement devient ensuite très simple et rapide. Le fait de déposer un fichier (dans ce cas-ci, un fichier vidéo) sur un service en ligne pour y avoir accès de partout s’appelle l’infonuagique, ou l’informatique en nuage. Il existe d’autres applications de l’infonuagique. 2. Pour la création de capsules vidéo originales, il y a différentes façons de procéder. La méthode « enregistreur d’écran » La première façon d’envisager la fabrication de vidéo est d’enregistrer ce qu’on voit à l’écran, tout simplement. - Application ShowMe (application iPad, gratuite) - Enregistreur vidéo Activinspire (tableau interactif Activboard) - Camtasia (logiciel commercial Mac et PC) 3.

La classe inversée en SVT, pour travailler autrement La classe inversée permet de travailler autrement. Pour Bénédicte Ferlet, professeure de SVT, les élèves "appréhendent" mieux le cours, et "travaillent ensemble" plus efficacement. Un exemple de ressource partagée par B. Ferlet avec ses élèves, dans le cadre de la pédagogie inversée. Bénédicte Ferlet, professeure de SVT au lycée Marguerite Yourcenar d’Erstein (Bas-Rhin), et ses élèves de Terminale S1 sont revenus, lors des dernières Net Journées, en mars, sur 2 ans d’expérimentation de la classe inversée. L’idée, propre à la “flipped classroom” : visionner des ressources à la maison, sur le site “Sciences” du lycée, afin de suivre plus facilement le cours, ou de préparer un travail à réaliser en classe, lors de travaux pratiques (TP). Des ressources pour « appréhender le cours » “Après cette première approche d’une notion, les élèves réalisent un travail à partir de documents (exposé, exercice)”, explique l’enseignante. Sa camarade, Célia Scheeck, ajoute : “les vidéos durent 5 minutes.

L'école inversée, un concept parti «d'en bas» bientôt au top Internet a donné une nouvelle jeunesse et un nouvel élan à l'inversion du temps des devoirs (en classe) et des leçons (à apprendre à la maison). L’innovation est une «vieille» tradition scolaire. Certaines pédagogies sont éternellement «nouvelles», Mais certaines nouveautés vraiment plus nouvelles mérite qu'on s'y arrête. C’est le cas de la classe inversée, flipped classroom dans son idiome d’origine. La classe inversée, c’est le temps des devoirs et celui de leçon qui sont intervertis. Au cœur de la méthode, le caractère actif qu’elle donne à l’heure de cours et l’efficacité attendue d’un suivi de la compréhension et des difficultés des élèves pas à pas. Dans un cours magistral traditionnel, un élève qui n’a pas compris aura peut-être peur, ou la flemme de poser une question… On a tous vécu ça. Les élèves peuvent travailler en petit groupe, s’expliquer les choses entre eux, résoudre un problème en collectivement. Alors que donne la classe inversée? Idem pour David Bouchillon :

Îlots, classe inversée, MOOCs : les nouveaux visage de l’autoformation des enseignants Le succès qu’a rencontré l’article du Monde sur l’incompréhension des élites face aux enjeux d’une société numérique est révélateur des forces qui sous-tendent tout débat au sein du monde éducatif français. Des îlots bonifiés à la classe inversée, ces pratiques pédagogiques questionnent les cadres de l’Education nationale. En effet, ils se diffusent comme traînée de poudre d’établissement en établissement sans utiliser aucun canal officiel. La formation initiale et continue semblent bien démunies face à ces innovations pédagogiques qui parfois naissent mais surtout fleurissent sur la toile, par le biais des réseaux sociaux, des sites communautaires et autres agrégateurs de flux. Du coup, méfiance généralisée face à cette autoformation spontanée de la part des enseignants. Sans pouvoir contrôler, certains préfèrent discréditer plutôt que d’accueillir avec bienveillance ces pratiques d’autoformation. J'aime : J'aime chargement…

J'enseigne moins, ils apprennent mieux ... I teach less, they learn better Des lecteurs de ce Blog m’ont demandé de présenter un dispositif concret où je mets en action les cinq facettes de mon modèle d’apprentissage ou encore l’intégration des compétences dans l’enseignement … Voici une présentation de l’un de mes cours, un dispositif hybride dans lequel je mets en pratique ces idées (une version antérieure de cette présentation a été publiée dans notre journal « Résonances » de janvier 2011). Je l’ai écrite sous la forme d’une interview … que je me fais à moi-même … une opération de réflexivité ! La rédaction : Marcel Lebrun, on vous connaît comme conseiller « technopédagogique » à l’IPM, moins comme enseignant. Même si on peut le deviner, qu’enseignez-vous au juste ? Marcel Lebrun : Et bien oui, outre mon travail à l’IPM, je donne des cours de technologies pour la formation, l’enseignement et l’apprentissage, des cours finalement assez éloignés de la préoccupation instrumentaliste. R : Et vos publics ? Objectifs et méthodes ML : Non et oui ! Informations

Encore de beaux jours pour les cours magistraux On les croyait révolus avec l’émergence de l’e-learning, des MOOCs et autres innovations pédagogiques favorisées par le numérique mais, les bons vieux cours magistraux restent apparemment de mise. Purisme, refus de s’ouvrir aux nouvelles méthodes pédagogiques ou simple méconnaissance des nouvelles méthodes d’enseignement considérées comme "actives", les raisons de leur longévité, sont légions. Mais, pourquoi les cours dits « magistraux » restent-ils d'actualié à l’ère du (presque) tout numérique? Qu'en est-il des nouvelles méthodes pédagogiques ? Une méthode d’enseignement en perpétuelle réinvention L’irruption du numérique dans le monde de l’éducation et notamment la révolution des pratiques pédagogiques qu’elle entrainait, semblait déjà annoncer la mort du cours magistral. A regarder de près, certains cours en ligne reprennent ce même principe d’enseignement traditionnel. Le numérique, réelle (nouvelle) frontière de la pédagogie ? Et qu’en est-il des nouvelles approches pédagogiques ? 1.

Flipped classroom ou la classe inversée : l’utilisation de la vidéo pour substituer l’enseignement magistral Peut-être ce concept vous est-il familier, ou du moins vous en avez entendu parler à travers les branches? Sinon, voici un bref survol de ce qui depuis peu a fait son apparition sur les lèvres des enseignants des écoles primaires jusqu’aux professeurs des universités, et ce surtout dans le milieu anglophone. Qu’en est-il? Vous conviendrez qu’il n’y a rien d’innovant à utiliser des vidéos pour enrichir l’enseignement; plusieurs exemples de l’utilisation de capsules vidéo comme outil pédagogique couvrent l’actualité éducative. Nous avons qu’à penser, entre autres, aux diverses plateformes pédagogiques qui permettent d’ajouter des vidéos pour consultations par les étudiants ou encore à la Khan Academy. Ce qui distingue la classe inversée, c’est l’approche pédagogique rendue possible par les vidéos. D’où vient cet engouement? Pour en savoir davantage et surtout si vous vous sentez interpellés par l’expérience, il existe plusieurs références sur le web qui sauront guider votre choix.

Mémorisation : les bonnes solutions pour apprendre à mémoriser La mémoire ne s'use que si l'on « oublie » de s'en servir ! Il existe divers moyens d'entretenir et de développer sa mémoire : les exercices ludiques, la PNL, le mind mapping, le sommeil, l'alimentation, etc. Mais avant tout, quelques règles générales à bien respecter pour apprendre à bien mémoriser. 3 dominantes dans la mémorisation Il existe 3 dominantes lorsque l'on aborde le sujet de la mémorisation : La dominante visuelle : certaines personnes retiennent mieux ce qu'elles ont lu ou vu. Faites attention à ce que vous retenez le mieux : les images, les sons, les odeurs, le toucher... Certaines personnes peuvent être à la fois visuelles et auditives et auront besoin d'utiliser ces deux aspects dans le processus de mémorisation. Exemple : lire à voix haute une liste de vocabulaire ET l'écrire, la lire ou dessiner la représentation des mots appris sur une feuille de papier. Comment bien mémoriser ? Utiliser sa capacité de concentration Répéter en se mettant en situation

La Classe Inversée | Enseigner avec TNT Pour lire mon rapport sur mes classes inversées, cliquez ICI (pdf, 3 Mo)Une liste d’articles sur la classe inversée, compilée par Pédagogie Universitaire La classe inversée, c’est quoi ? C’est une façon différente d’enseigner et d’apprendre. Cette façon de faire est utilisée aux États-Unis au niveau primaire, secondaire, collégial et universitaire depuis 2007. Les étudiants devaient s’approprier les contenus à la maison au moyen de vidéos sur YouTube et ils devaient utiliser le blogue du cours pour communiquer … C’était beaucoup de travail, mais cela en valait la peine! La classe inversée en image En vidéo La classe inversée, c’est quoi ? Et voici certains trucs pour inverser sa classe avec succès Comment ? Transformer des notes de cours en vidéo Créer des tableaux individuels effaçables pour les vidéos ou pour le travail collaboratif étudiant. Liens utiles Voici certains articles en français mentionnant le modèle de la classe inversée et son utilisation par des pédagogues engagés: Autres sites :

Umbra, un court-métrage d’animation fascinant qui prend un malin plaisir à jouer avec votre cerveau Entrez dans le monde onirique et torturé de « Umbra » ! Ce court-métrage vous emmènera dans une aventure mystérieuse qui ne vous laissera pas indemne et prendra un malin plaisir à jouer avec vos méninges. Le réalisateur Malcolm Sutherland est devenu célèbre grâce à ses courts-métrages d’animation à l’univers étrange et onirique. Cette vidéo a été entièrement réalisée au crayon et au pastel puis animée par ordinateur. La "classe à l'envers", petite révolution pédagogique au Canada "Bonjour, ici Madame Annick". Celle qui s’exprime ainsi sur une vidéo YouTube avec un joli accent canadien n’est pas une animatrice de la télé, mais professeure de maths, d’histoire et d’anglais dans une école publique, l’école Le Mascaret à Moncton, à l’extrême sud-est du Canada. Annick Arsenault Carter, 41 ans, adresse ses leçons (environ 10 minutes) sur les probabilités, les diagrammes circulaires ou les décimales à ses élèves de 7e (11-12 ans). Comme elle le ferait en classe, mais justement, elle ne le fait pas en classe. Depuis le printemps 2012, la professeure a décidé de mettre ses élèves à l’heure de la "classe inversée". Les sécheurs démasqués Mine de rien, c’est une petite révolution dans cette classe pas facile (la moitié des élèves se trouvent en difficulté) : "Au départ, j’avais envie d’aider mes élèves qui peinaient le plus à avancer, avant de réaliser que la méthode pouvait aider tout le monde", explique la professeure. A plusieurs vitesses

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