Nous n’attendrons pas la révolution pour lutter contre le racialisme Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies, Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers. Oh ! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies, Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?Ce dindon a toujours béni sa destinée. Et quand vient le moment de mourir il faut voir Cette jeune oie en pleurs : " C’est là que je suis née ; Je meurs près de ma mère et j’ai fait mon devoir Pour la troisième fois, dans la nuit du 21 avril, la Discordia a été attaquée. Il ne s’agissait pas d’apporter une drôle de pierre à une quelconque discussion : pas de débat le lendemain. Quelques ignorants, sans doute. « Les prolos sont naturellement bigots, et c’est pour ça qu’on les aime » ; « pour être anti raciste, il faut commencer par reconnaître l’existence des races » : voilà les messages absurdes qui circulent et sont attrapés par n’importe quel guignol en mal d’adrénaline, bien seul et désespéré certainement de ne plus pouvoir mettre la main sur le prolétariat. Les oiseaux de passage.
Clara Leone - Là on ne peut pas être plus clairs et... Pourquoi les végans ne portent pas de soie? - La Carotte Masquée Récemment, j’ai dû acheter un sari (après 6 mois en Inde, il était temps). Et je me suis alors retrouvée devant un problème de taille : tous les saris qu’on me montrait étaient en soie. Or, vegan et soie, ça ne fait pas bon ménage. Sauf que, quand on m’a demandée pourquoi, j’ai été incapable de formuler une réponse argumentée et expliquer clairement le problème de la soie. J’ai baragouiné trois phrases sur le fait que les chenilles étaient tuées, mais ça m’a permis de me rendre compte que j’étais pas du tout callée sur le sujet. Autant pour la fourrure ou le cuir, c’est facile à comprendre. La sériciculture: 1500 chrysalides tuées pour 1 mètre carré de soie Armée de mon ordi et d’une bonne connexion internet (enfin « bonne », tout est relatif en Inde), j’ai découvert que pour un sari, il faut tuer environ 15,000 chrysalides. Explications. Qu’on ne s’y trompe pas. « Oh ça va, ce ne sont que des insectes » C’est ce que beaucoup se diront en lisant cet article, je ne me fais pas d’illusion.
le retour à la figuration, un vrai tournant politique pour l'art contemporain En 2014, le collectionneur et curateur américain Stefan Simchowitz était au centre d'un petit scandale. En cause, un article de Jerry Saltz du New York Magazine, analysant la vague de "l'art flipping" sévissant sur le marché de l'art et dont Stefan s'avérait être un maitre. Au cas où vous seriez passés à côté de ce nouvel engouement, le "flipping art" est le nom donné à la pratique qui consiste, pour les collectionneurs et acheteurs, à miser sur des œuvres de jeunes artistes en leur achetant à des prix très raisonnables avant de les revendre quelque temps après, beaucoup plus cher lorsque leur cote commence à monter. Le journaliste, lui, qualifiait cette pratique moderne de "New Cynicism". À Los Angeles, le phénomène est devenu une pratique courante pour l'élite du marché, toujours aussi blanche et toujours aussi riche. Un phénomène qui répond directement à la fluctuation de la production artistique actuelle, de plus en plus grande et rapide. Andrea Crespo, Attracting...
Sociologie du harcèlement dans les lieux publics , la question du "harcèlement de rue" a eu un petit succès médiatique la semaine dernière ( sur Twitter. Qu'est-ce que le "harcèlement" ? Erving Goffman va nous aider à y voir plus clair (et va même nous donner des conseils de drague). Il y a eu beaucoup de réactions à cette prise de parole d'un nombre important de femmes. Une remarque intéressante est de noter que l'espace privé ou domestique demeure plus dangereux pour les femmes que l'espace public - terme que je préférerais ici à "rue". Dans le chapitre 6 de La mise en scène de la vie quotidienne, Goffman s'intéresse à ce qu'il appelle les "apparences normales". Les individus, humains ou animaux, manifestent deux modes fondamentaux d'activité. Le passage d'un de ces modes d'activité - un mode "normal" et un mode "en alarme" - à l'autre se fait par le biais d'un signal d'alarme. Lorsqu'une femme marche dans la rue, elle est donc entourée d'une bulle dans laquelle les apparences doivent être "normales".
Pour l'abolition du véganisme, pour l'abolition de l'esclavage Pour l’abolition de l’esclavage, pour l’abolition du véganisme A propos du nécessaire changement de paradigme dans le mouvement pour les droits des animaux I. a. Depuis Darwin nous savons clairement que les êtres humains ne sont pas les seuls animaux à avoir des intérêts et ressentir des émotions. b. 99.8 % de l’esclavage animal = l’alimentation Le nombre d’animaux terrestres tués pour l’alimentation s’élève à 60 milliards individus. En comparaison, l’industrie de la fourrure tue 60 millions d’individus ( = 0.0057% du nombre des victimes pour l’alimentation) et l’expérimentation animale engendre chaque année la mort de 300 millions d’êtres sensibles ( = 0.028% du nombre des victimes pour l’alimentation). II. Premièrement, nous analyserons la stratégie utilisée par les mouvements sociaux pour apporter le changement et ensuite celle pratiquée par les activistes pour les droits des animaux jusqu’à maintenant. a. aa. Les mouvements sociaux sont des machines à faire des revendications. bb. b. a.
– Le culte contemporain de la « travailleuse du sexe Le culte contemporain de la « travailleuse du sexe » Par Heather Brunskell-Evans Publié le 27 février 2017 sur le Huffington Post UK puis le 1er mars 2017 sur FEMINIST CURRENT. Image: Stuart/Flickr Dans certains cercles, célébrer les « travailleuses du sexe » est devenu tendance. Une vidéo de la BBC Three* qui circule largement sur les réseaux sociaux met en scène plusieurs « travailleuses du sexe » auto-proclamées travaillant soit de manière indépendante ou tirant profit en employant d’autres, qui expliquent que la prostitution est un travail comme un autre. Cette vidéo cherche à nous rassurer sur le fait que la prostitution n’a rien à voir avec le patriarcat, l’exploitation, la traite, ou le proxénétisme. Ce récit nous raconte que le commerce du sexe promeut la cause féministe. Le monde académique ne protège pas forcément de ces attaques au vitriol. Au-dessus de la scène de la conférence une photo culte (ci-dessous) d’un magazine porno était érigée, menaçante. Dr. Blonde : Oh mon Dieu !
Vers un féminisme antispéciste Tous humains ! C’est probablement le slogan le plus fédérateur de la gauche. Pas plus tard qu’hier je l’entendais à plusieurs reprises lors d’une conférence sur l’intersectionnalité. Pas étonnant : en réaffirmant notre commune appartenance à l’espèce humaine nous rappelons collectivement que chacun-e d’entre nous possède une valeur intrinsèque, inaliénable qui doit être reconnue et respectée par les autres. À l’opposé, l’animalisation est perçue comme l’un des processus les plus violents de dénigrement ; animaliser c’est rabaisser, mépriser, porter atteinte à la dignité. L’animalisation est perçue comme la menace ultime de déclassement social. Lorsque nous valorisons notre humanité, nous plaçons les animaux dans une position de repoussoir moral : « Tous humains », c’est aussi et surtout « On n’est pas des bêtes ». Pourtant, de plus en plus de féministes se détournent du chauvinisme humain pour embrasser la solidarité animale.
La farce du peuple... Une critique marxiste du "populisme" On connaît le vieux refrain gaulliste. « La présidentielle, c’est la rencontre d’un homme et d’un peuple. ». Et la notion de peuple est très présente dans cette campagne électorale. On en appelle à la « force du peuple », on prétend parler au « nom du peuple »... Mais qu’est ce que le peuple ? Les élections présidentielles sont un moment particulier dans le fonctionnement de la république Française. Celui de la constitution d’un bloc majoritaire. Le cirque électoral Dans une campagne, on est comme dans un bar-spectacle. Mais il enchaîne les vannes, s’échauffe. Quelques heures plus tard le rideau tombe. Cette comparaison n’est pas fortuite, tant les similitudes entre humoristes et politiciens sont frappantes. On en reviens à cette histoire de peuple, et de populisme. A l’inverse, il y a celles et ceux qui réfutent cette critique du populisme, voire qui retournent l’argument. Le peuple est une proposition politique nationaliste Que demande le peuple ? Nous en avions déjà parlé précédemment.
Le jugement majoritaire : rendre le vote aux électeurs Juste avant le premier tour de l'élection présidentielle de 2002, un article du numéro d'avril de Pour la Science commençait par cette question prémonitoire : « Si, en ce printemps 2002, les urnes désignaient pour président un candidat autre que celui réellement voulu par les électeurs ? » Le 21 avril 2002 allait amplement confirmer cette prédiction. Et dix ans plus tard – avec au moins quatre candidats à la présidence de la République qui pourraient recueillir le 22 avril prochain des pourcentages importants de voix –, cette question est toujours d'actualité. Mais, contrairement à 2002, il existe aujourd'hui une solution. Le scrutin majoritaire à deux tours tel qu'il est pratiqué en France semble simple, direct et démocratique, sûr d'exprimer le choix des électeurs. Au second tour de l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac avait écrasé Jean-Marie Le Pen par un score soviétique de 82,2 % des voix, devenant ainsi le président le mieux élu de la ve République.
Le religieux, un extraordinaire fermé aux esprits cartésiens ? (rationnels) by lettres18 Mar 24