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On ne peut pas comparer "Charlie" et Dieudonné : la liberté d'expression a des limites

On ne peut pas comparer "Charlie" et Dieudonné : la liberté d'expression a des limites
Dieudonné, le 11 janvier 2014 (M. EULER/SIPA). Depuis le 7 janvier, à chaque jour suffit sa peine, et son débat, autour de la liberté d’expression. Alors que les hommages se déroulent encore, et que les cérémonies n’ont pas encore eu lieu, il y en a un qui n’a pas tardé à sortir du bois pour se rappeler à notre souvenir, surfant sur la triste actualité pour revendiquer sa part de liberté d’expression. Certains commentateurs se sont engouffrés dans la brèche : si "Charlie Hebdo" incarne la liberté d’expression, pourquoi censure-t-on Dieudonné ? Oui, la liberté d’expression s’applique à tous Oui, de prime abord, on a le droit de se poser la question de l’amalgame. Elle s’applique à la presse, mais aussi aux artistes, aux hommes politiques, aux humoristes. Elle s’applique à la critique, à la satire, à la caricature. Qu’on aime ou pas "Charlie Hebdo", qu’on aime ou pas Dieudonné, leurs propos, leurs écrits, entrent par nature dans le champ de la liberté d’expression. Related:  EMC DIVERS EN ATTENTE

« Charlie », Dieudonné… : quelles limites à la liberté d'expression ? « Pourquoi Dieudonné est-il attaqué alors que Charlie Hebdo peut faire des “unes” sur la religion » ? La question est revenue, lancinante, durant les dernières heures de notre suivi en direct de la tuerie à Charlie Hebdo et de ses conséquences. Elle correspond à une interrogation d'une partie de nos lecteurs : que recouvre la formule « liberté d'expression », et où s'arrête-t-elle ? La liberté d'expression est encadréeLa particularité des réseaux sociauxLe cas complexe de l'humourCharlie, habitué des procèsDieudonné, humour ou militantisme ? 1. La liberté d'expression est un principe absolu en France et en Europe, consacré par plusieurs textes fondamentaux. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi », énonce l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789. Cependant, elle précise :

Le portrait de Poinca : qui est Jean Jaurès ? - 02/11 sur Orange Vidéos La lettre de Jean Jaurès aux Instituteurs et Institutrices sera lue aujourd'hui dans toutes les écoles de France. Il s'agit d'une forme d'hommage à Samuel Paty, le professeur assassiné à Conflans. A savoir que "Jean Jaurès" est le quatrième nom donné à des établissements scolaires après Jules Ferry, Jacques Prévert et Jean Moulin. Mais qui est-il ? Quelle est son histoire ? Quid de cette lettre ? Apolline de Malherbe donne rendez-vous aux auditeurs de RMC et téléspectateurs de RMC Découverte pour une nouvelle matinale info avec « Apolline matin ». Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Vidéo suivante dans 5 secondes

La Ligue des droits de l’homme ne s’oppose pas à la prise de parole de Zemmour à Bruxelles La Ligue des droits de l’homme (LDH) s’est dit réticente à une interdiction a priori de la prise de parole du polémiste français Eric Zemmour lors de sa venue en Belgique début janvier, a-t-elle indiqué mardi, et ce afin afin de préserver le droit à la liberté d’expression tout en veillant à ne pas franchir la « ligne rouge » de l’incitation à la haine et à la discrimination. Le discours de Zemmour « facilement démontable » « À l’époque, on était également réticent à l’interdiction de séjour de Tareq Al-Suwaidan. Le droit à la liberté d’expression est un droit fondamental même si nous comprenions qu’il existait un réel danger d’incitation à la haine. Ici, c’est moins évident. >> Lire aussi : « Interdire Zemmour en Belgique ? Eric Zemmour est l’invité d’un déjeuner littéraire le 6 janvier à 12h30 au Cercle de Lorraine à Bruxelles. L’interdiction « fait beaucoup de publicité » « Il faut être prudent avec l’interdiction a priori, ce n’est pas une bonne chose.

Robert Badinter : "Que Samuel Paty soit salué, qu'on se taise, qu'on rende hommage, qu'on ne se déchire pas" L'ancien garde des Sceaux, Robert Badinter, est l'invité de Léa Salamé à l'occasion de la journée d'hommages rendus à Samuel Paty, enseignant assassiné il y a quelques jours à la sortie de son collège de Conflans-Saint-Honorine. "C'est, encore une fois, le visage du terrorisme islamique, qui se montre à nous", se désole Robert Badinter. "En cette période de deuil national, je tiens à saluer la mémoire d'un homme qui est à sa manière pour moi un héros tranquille. Dans le corps enseignant aujourd'hui, il y a des femmes et des hommes qui s'exposent pour nous, pour la République, qui tiennent bon les valeurs essentielles sans lesquelles la République n'existe plus, nous n'avons aucune chance de connaitre le bonheur de vivre dans un État de liberté. Ce sont eux les vrais combattants de la liberté." "Difficile d'inférer d'un cas particulier que nous connaissons mal, le parcours de ce garçon, une dimension générale" Les enseignants sont-ils trop seuls pour défendre ces principes ?

LA LIBERTE D'EXPRESSION EST-ELLE ABSOLUE ? - Amnesty International Belgique Francophone 23 mai 2012 La liberté d’expression peut-elle cautionner tous les discours ? A partir de quand constituent-ils une infraction à la loi ? Où commence l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination ? C’est à ces questions que tente de répondre le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme dans son dernier rapport. La liberté d’expression est garantie par l’article 19 de la constitution. Edouard Delruelle : La liberté d’expression est une liberté fondamentale, absolument nécessaire à la démocratie, mais elle n’est pas absolue. Mais vous intervenez beaucoup plus souvent pour des cas de discrimination que pour des cas d’incitation à la haine ? C’est vrai, mais il faut comprendre pourquoi. Dans quels cas le Centre s’est-il constitué partie civile ? Dans le cas emblématique de Sharia4Belgium. (1) (2) Mais nous pouvons aussi déposer une plainte simple, c’est-à-dire que nous donnons l’information au parquet. Permalink | Leave a comment »

Blasphème en France : frontière entre liberté d’expression et délit raciste - FR – Observatoire Pharos En droit français, le droit au blasphème à proprement parler n’existe pas [1]. La liberté d’expression, elle, si. Elle s’établit dans les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. La Troisième République les complète avec la loi du 21 juillet 1881 relative à la liberté de la presse, dont les limites, l’injure et la diffamation, sont rares. Dans un rapport de décembre 2013 intitulé Blasphème : Information sacrifiée sur l’autel de la religion, Reporters Sans Frontières (RSF) a examiné l’impact des accusations de blasphème contre des journalistes du monde entier. Blasphème : droit ou délit ? Il est impossible d’aborder les limites à la liberté de la presse sans évoquer les attaques de Charlie Hebdo de 2015. Cette distinction reflète une vision propre à la France, où les citoyens sont protégés, et non pas les cultes et idéologies. Liberté à géométrie variable ? Notes : [6] Anastasia Colosimo, Les bûchers de la liberté.

Liberté d'expression: quelles sont les limites? Que dit la loi? A l'occasion de la venue d'Eric Zemmour à Bruxelles, puis des attentats contre Charlie Hebdo ou encore de l'arrestation en France pour apologie du terrorisme de Dieudonné ce mercredi matin, la question de la liberté d'expression a souvent soulevée ces dernières semaines. Mais de quoi parle-t-on exactement dans notre pays lorsque l'on évoque ce concept? Quelles sont les limites légales à la liberté d'expression en Belgique? La liberté d’expression est une liberté fondamentale, énoncée par l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Pour autant, cette liberté (comme les autres libertés fondamentales) n’est pas absolue. Newsletter info Recevez chaque jour toutes les infos du moment Recevoir Mais alors, quelles sont ces limites? Tout d’abord, la Constitution belge fait référence au droit à la liberté d’expression dans ses articles 19 et 25 (pour la presse). On ne peut donc, au nom de l’exercice de sa liberté d’expression, contrevenir à la loi. La diffamation et l'injure

Tribune de Mireille Delmas-Marty, Présidente d'honneur de l'Observatoire Pharos – Observatoire Pharos Juriste et Professeur honoraire au Collège de France, Mireille Delmas-Marty a rédigé une tribune pour le journal Le Monde ce vendredi 23 octobre. Membre-fondatrice, elle est Présidente d’honneur de l’Observatoire Pharos qui souscrit pleinement à ce message. Constatant une radicalisation des débats publics, elle appelle à la raison et à prendre garde aux dérives sécuritaires ainsi qu’à l’instrumentalisation de la justice. Résumé de la tribune de Mireille Delmas-Marty : Pour commencer, Mireille Delmas-Marty fait un point sur la fragilisation du triptyque « démocratie, État de droit, droits de l’Homme » depuis les attentats du 11 septembre 2001 qui ont entraîné le passage d’un « droit pénal de la responsabilité » à un « droit pénal de la sécurité». Elle évoque la « folie normative » et l’obsession sécuritaire qui se sont emparées de nos sociétés dans le contexte conjoint de la pandémie et du terrorisme.

Faire usage de sa liberté d’expression | Internet responsable Page mise à jour le 01 septembre 2011 Comprendre le principe de la liberté d’expression et ses limites. Appliquer ce principe sur Internet. Cas concret Le propriétaire d’un blog sur le cinéma réalise des articles sur le dernier film de Woody Allen. Il analyse le scénario, le jeu des acteurs et la mise en scène en le comparant à ses autres films. Présentation La liberté d’expression est un principe fondamental qui permet à chacun d’exprimer librement ses idées, ses opinions, car « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme » (art. 11 DDHC). Cette liberté d’expression est celle pour tous de créer un site Internet, un blog ou un autre service de communication en ligne, mais aussi de déposer des contenus via des plateformes, des blogs, de s’inscrire sur un réseau social, de participer à des outils collaboratifs en toute liberté. Témoignage Article. 19 Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948.

Son décolleté est jugé trop plongeant, le musée d'Orsay lui refuse l'accès l'essentiel Une Parisienne affirme que le musée d'Orsay à Paris a refusé de la laisser entrer mardi en raison de son décolleté. La femme a interpellé le musée sur les réseaux sociaux qui lui présente ses excuses. On ne connaît d'elle que son pseudo sur Twitter. Une jeune femme a adressé une lettre ouverte au musée d'Orsay dans laquelle elle explique qu'on lui a refusé l'entrée, mardi après-midi, à cause de sa robe. Le motif avancé par les agents du musée parisien ? Elle raconte alors ce qu'elle ressent : "Je n'ai pas envie de mettre ma veste parce que je me sens vaincue, obligée, j'ai honte, j'ai l'impression que tout le monde regarde mes seins, je ne suis plus que mes seins, je ne suis qu'une femme qu'ils sexualisent". Bien décidée à aller au musée, elle enfile finalement sa veste sur ses épaules. Quelques heures après la publication de ce message en ligne, le musée d'Orsay a indiqué sur son compte Twitter qu'il "regrettait profondément" cet "incident" et qu'il "présentait ses excuses".

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