Les jeunes, la langue, la grammaire (Tome 1 et Tome 2), de Maurice Laurent. De la pratique d’une grammaire inductive à la maîtrise de l’orthographe grammaticale. Cartable du lutin - La trousse à outils. Mon tableau de grammaire en couleur. Mon tableau est fait sur un grand carton que j’ai recouvert d’une grande feuille noire.
Les « zones » sont entièrement colorées (un morceau de feuille verte pour les noms par exemple). Le tableau est ensuite recouvert de papier cristal, et on écrit dessus au velleda si besoin (pour partager la case nom en 2, pour les noms communs et les noms propres par exemple). Bien sûr le nom des natures ne sont pas inscrites sur le tableau ! J’utilise une baguette pour « taper » chaque mot dans la case correspondante. Par exemple, « le chat mange », je tape dans le jaune, puis le vert, et enfin le orange. On s’en sert chaque matin pour décomposer la phrase du jour mais aussi lors des séances de grammaire ou d’orthographe. Je propose aussi de temps en temps un code que les élèves doivent utiliser pour construire une phrase. Une réponse possible : Le cheval noir saute la barrière. WordPress: J'aime chargement… Une éducation pour demain – Apprendre et améliorer sa pratique tout en travaillant avec des apprenants. L’enchaînement de prises de conscience dont je rends compte ici m’est venu en août 2014, lors d’un séminaire que je dirigeais à Besançon et qui portait sur l’enseignement de la grammaire.
Utilisant le modèle muet des fonctions de premier niveau dans la phrase, reproduit ci-dessous partiellement, je faisais travailler les participants à distinguer deux suites de verbes d’une phrase à la voix active, bien entendu sans explications et sans qu’il soit fait appel à la terminologie. À partir d’énoncés successifs que je donnais oralement et dont il fallait déterminer les constituants de premier niveau par pointage, le défi était que chacun trouvât en lui-même des critères permettant de savoir si, pour une suite de verbe donnée, on était en présence d’un complément d’objet direct (COD, rectangle bleu n°1) ou d’un complément d’objet indirect (COI, rectangle bleu n°2).
Certains énoncés comme ceux qui suivent avaient tout particulièrement posé quelques problèmes : © Maurice Laurent, août 2014. Pièges de la langue française. De la grammaire implicite à la grammaire explicite. Première initiation, en classe, au processus de grammaticalisation, avec « le panneau des catégories de mots » de Maurice Laurent et Christiane Laurent Une activité grammaticale du type de celle proposée ci-dessous ne peut ni ne doit être envisagée qu’après que les élèves soient parvenus à un certain niveau d’expression orale : il s’agit là de structurer et de préciser ce que l’on serait déjà capable d’exprimer et / ou de comprendre dans le but de l’améliorer et de l’étendre.
Il s’agira ensuite, simultanément, de mieux saisir en soi le passage de la pensée globale à son expression verbale.Nous avons comme objectifs prioritaires pour la conduite de la classe la pratique d’un enseignement différencié et celle de l’évaluation formative continue. Comme indiqué, ces rectangles correspondent aux catégories de mots. La place relative des rectangles, les uns par rapport aux autres, ne l’est pas. Quant aux interjections et à la plage vide, leur emplacement n’a en vérité aucune importance. Analyse de l’activité d’orthographier. Maurice Laurent Avant de proposer des activités censées éduquer à l’orthographe, il convient de poser deux questions liminaires : Quelles sont les facultés mentales que quiconque possède et met à contribution lorsqu’il orthographie ?
Quelles sont les disciplines mentales acquises auxquelles il se plie ? Puisque chacun de nous écrit, chacun pourrait, sur la base d’une étude empirique mais rigoureuse de lui-même orthographiant, proposer une description des diverses composantes de l’activité, qui, ensemble, en constituent la complexité. La suivante, sous-tendue par celle qu’en a donné Caleb Gattegno(1) peut être reconnue pertinente par tout lecteur voulant bien se rendre à l’évidence. La perception C’est par la perception visuelle – la vue chez les voyants – que l’on aborde un mot écrit et que ce mot prend et conserve en nous une certaine réalité au plan des images mentales d’origine visuelle. L’évocation Elle peut suivre immédiatement la perception.