Antigone de Jean Anouilh. Fiche signalétique d'Antigone : Le texte de référence est celui publié par les Éditions de la Table Ronde, en 1999.
La pièce est composée sous sa forme quasi-définitive en 1942, et reçoit à ce moment l'aval de la censure hitlérienne. Elle n'est jouée la première fois que deux ans après, le 4 février 1944, au théâtre de l'Atelier à Paris, sans doute à cause de difficultés financières. Après une interruption des représentations en août 1944, due aux combats pour la libération de Paris, elles reprennent normalement. Vie et œuvre de Jean Anouilh. Vie et œuvre de Jean Anouilh (1910-1987).
La vie de Jean Anouilh se raconte exactement comme celle de grands dramaturges comme Molière. On commence à narrer l’enfance puis vient le succès et tout à coup, il ne s’agit plus d’un homme mais de son œuvre : on enfile les titres en racontant ce qu’ils contiennent et le succès ou l’insuccès qui leur revient. Une naissance à Bordeaux d’un père tailleur et d’une mère professeur de piano, des études au lycée Chaptal, des vers précoces, des vacances à Arcachon puis l’illumination en assistant à la pièce de Giraudoux, Siegfried, à la Comédie des Champs-Élysées où il découvre que le théâtre peut s’imprégner de poésie… Cette première impression s’enrichit quand il assiste aux Mariés de la Tour Eiffel que Jean Cocteau donne au public parisien. « Je n’ai pas de biographie », déclarait-il.
Il était entré aux Grands Magasins du Louvre pour répondre aux courriers des clients. Une carrière angoissée Tout auteur a son metteur en scène. Ni Brecht ni Artaud. Jean Anouilh. Jean Anouilh. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean Anouilh Œuvres principales Signature Biographie Genèse d'une passion (1923-1932) Jean-Marie-Lucien-Pierre Anouilh est le fils de François Anouilh, tailleur et Marie-Magdeleine Soulue, professeur de piano et pianiste d'orchestre à Arcachon[1] . « J'ouvris le numéro, désœuvré, distrait, je passais les romans, homme de théâtre en puissance je méprisais déjà ces racontars et j'arrivais à la pièce dont le titre insolite m'attira. [...] Jean Anouilh. Antigone, fille d'Œdipe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Antigone. Histoire[modifier | modifier le code] Dans la tragédie de Sophocle Œdipe à Colone (jouée 38 ans après son Antigone) Antigone guide son père sur les routes après que celui-ci, ayant réalisé qu'il a tué son père et épousé sa mère, s'est crevé les yeux en se condamnant à une vie d'errance. Cette pièce est inspirée du mythe d'Œdipe de la mythologie grecque. Évocations artistiques[modifier | modifier le code] Le mythe a inspiré de nombreuses œuvres littéraires et fait l’objet d’autant de réinterprétations[6], dont notamment : Principales interprétations[modifier | modifier le code] Théâtre[modifier | modifier le code]
Antigone selon Sophocle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Antigone. C'est en allant à l'encontre des traditions que Créon bouleverse l'ordre des choses (lui-même poussé à cela par les actes de Polynice et la malédiction des Labdacides) : il garde l'âme d'un mort (Polynice) chez les vivants en ne lui offrant pas les derniers hommages et fait mourir une femme (Antigone) dont l'heure n'était pas venue ; il empiète ainsi sur le rôle des dieux ! Mais Antigone aussi bouleverse l’ordre : elle n'agit que pour son frère en oubliant les Thébains et les tourments qu'ils ont subis par la main de Polynice le traître.
De plus, elle n’a pas d'enfants, ce qui est hors du commun pour l'époque. Il existe une véritable dualité entre Créon et Antigone, ils partagent une fierté orgueilleuse et sans compromis qui les pousse tous deux dans leur obstination, leur solitude et leur certitude, faisant d'eux de purs héros sophocléens. La Mort d'Antigone de V.-A. Genève Rumilly, XIXe siècle. Les origines du theatre. La tragédie et la comédie. JEAN ANOUILH. Pièces noires, pièces roses, pièces brillantes, pièces grinçantes : Anouilh a lui-même défini ainsi les différentes facettes de son œuvre théâtrale.
Ce classement marque aussi une évolution. Anouilh a commencé par des comédies cocasses à la fois cruelles et tendres ou par la modernisation des grands mythes de la tragédie grecque, à la manière de Giraudoux. Puis il se laissa peu à peu envahir par ses rancunes politiques, jusqu'à produire des œuvres de critique sociale amères, désabusées et animées d'une verve de chansonnier. Dès lors, le grand thème de la pureté, qui était la source des premières œuvres, n'inspira plus guère que des plaisanteries assez complaisantes qui valent à l'auteur la fidélité d'un public partisan, heureux de voir exprimer sur scène ses réticences devant les transformations du monde. La tragédie de l'Antiquité à nos jours.