Comment le monde s’est plastifié. Ce texte est extrait de la récente édition de « La revue de l’Institut Veolia – Facts Reports » consacrée aux plastiques.
C’est le chimiste américain d’origine belge Leo Hendrik Baekeland qui, semble-t-il, utilisa pour la première fois, vers 1909, le terme de « matières plastiques » pour désigner des produits à base de macromolécules (résines, élastomères, fibres artificielles). Deux ans plus tôt, il avait inventé le premier plastique synthétique, la bakélite, qui fut longtemps la matière première de nos vieux combinés téléphoniques. Mais l’invention des plastiques est bien antérieure, le Français Henri Braconnot ayant conçu dès 1833 du nitrate de cellulose qui fut produit industriellement à partir de 1868 aux États-Unis par les frères Hyatt pour fabriquer des boules de billard : le plastique commençait sa longue carrière de « simili », ici de l’ivoire.
Mais il était produit à partir de cellulose, nous n’étions pas encore dans l’univers du synthétique. Vous reprendrez bien un peu de plastique ? Depuis ses débuts, au cours et après la Seconde Guerre mondiale, l’industrie des polymères – ces molécules synthétiques à longue chaîne regroupées à tort sous le terme commun de « plastiques » – a connu une croissance rapide.
En 2015, plus de 320 millions de tonnes de polymères (fibres exclues) ont ainsi été produites dans le monde. Jusqu’à il y a cinq ans environ, les créateurs de produits élaborés à partir de polymères se souciaient peu de ce qui adviendrait de leurs produits une fois que leur cycle de vie initialement prévu serait révolu. Mais cette situation est en train d’évoluer et cette question fera l’objet d’une attention grandissante dans les années à venir. L’industrie du plastique Le terme « plastique » constitue une façon maladroite de décrire les polymères. Le mot « plastique » est en fait un diminutif du terme « thermoplastique », qui désigne les matériaux polymères que l’on peut former et déformer grâce à la chaleur. La classification des matières plastiques. L’appellation « matières plastiques » regroupe une large gamme de polymères, séparés en plusieurs groupes, puis eux-mêmes divisés en sous-familles.
Aussi, avant d’aborder le chapitre de la mise en œuvre, puis du recyclage des plastiques, établissons une classification générale de ces matières thermodurcissables ou thermoplastiques (deux grands groupes dans lesquels nous incorporerons également les élastomères) en détaillant leurs propriétés, leurs compositions, leurs aspects et leurs fonctions finales, tout en précisant quels sont les plastiques recyclables.
En guise de rappel, précisons que les thermoplastiques sont des composés dont la structure et la viscosité peuvent être modifiés par chauffage et refroidissement successifs, de façon réversible. Code d'identification des résines. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le système de codage SPI d'identification des résines est un code développé en 1988 par la Society of the Plastics Industry (en français : Société de l'industrie plastique) dans le but de faciliter le tri des déchets suivi de la valorisation des déchets en matière plastique, en particulier le recyclage des bouteilles et autres contenants en plastique. Ce système de codage est codifié par la norme ASTM D7611 / D7611M[1]. Repris en Allemagne sous le nom de norme DIN 6120[2], puis en Europe, son application est volontaire de la part des fabricants mais doit cependant respecter une codification bien précise, conforme à une décision de la Commission européenne du 28 janvier 1997 (97/129/CE)[3].
Logo et signification[modifier | modifier le code] Le logo représente un ruban de Möbius, mais réduit à sa plus simple expression pour faciliter sa lisibilité après moulage, même en taille réduite. Recyclable ou recyclé ? Santé[modifier | modifier le code] Matières à créer. Si l’on désigne les «matières plastiques » sous le simple nom de « plastiques », c’est sans doute pour insister sur le fait qu’elles sont capables de prendre des formes différentes.
Mais cela étant vrai également du béton ou de l’argile, ce raccourci ne suffit pas à les définir. Au-delà des apparences, la chimie Les matières plastiques ne se résument pas à leur «plasticité». Le plastique, l'envers d'un produit miracle - L'influx. Voyage au coeur de la matière plastique - A. Boudet. Les matériaux - Histoire, science et perspectives - L. Priester. Plastiques et design - Richard Thommeret. Cet ouvrage aborde un sujet négligé en design en dépit de l'omniprésence du matériau plastique dans notre quotidien depuis de nombreuses décennies.
Il s'adresse aux étudiants et professionnels de ces secteurs, ainsi qu'à tous les passionnés de design en recherche d'un niveau de vulgarisation adéquat pour connaître, voire reconnaître les principales matières plastiques, et appréhender leur mise en oeuvre. Il décrypte de ce point de vue les objets les plus cultes, du rasoir Bic à la chaise La Marie de Philippe Starck, expliquant comment et pourquoi tel ou tel plastique a été choisi pour ces produits. Une partie importante est consacrée aux matières plastiques recyclables, une autre développe les procédés de prototypage, dont la miniaturisation et l'impression 3D numérique. Un cahier technique illustré précise pour chaque type de polymère ses caractéristiques, propriétés et usages les plus fréquents.
"Toutes les propriétés des matières plastiques m'apparaissent comme qualitatives.