Administrateurs réseau : quels sont vos droits en matière de cybersurveillance ? Si les réseaux sont des instruments formidables d´échanges de données au sein de l´entreprise comme à l´extérieur, ils en sont également le talon d´achille. L´explosion d´internet et sa propagation fulgurante nécessitent que l´entreprise se protège et protège ses données de toute intrusion interne comme externe. Dans ce contexte, l´administrateur réseau est devenu un acteur incontournable de la sécurité de l´entreprise, et parfois même son garant.
Mais son rôle est difficile. Il est au centre d´intérêts divergents et parfois contradictoires. D´un côté il doit obéir aux directives de sa direction générale, de l´autre il doit respecter la législation protectrice des salariés et des libertés individuelles applicable au sein de l´entreprise. I - un texte fondamental II - des juridictions soucieuses de la protection des libertés fondamentales III - les solutions Toutefois son contrôle doit rester global et porter sur des flux d´informations.
En conclusion... Keylogger : des dispositifs de cybersurveillance particulièrement intrusifs. Les " keyloggers " sont des dispositifs de surveillance, parfois téléchargeables gratuitement depuis le web, qui se lancent automatiquement à chaque démarrage de la session de l'utilisateur, à son insu. Une fois lancés, ils permettent, selon les versions, d'enregistrer toutes les actions effectuées par les salariés sur leur poste informatique sans que ceux-ci s'en aperçoivent.
Toute frappe saisie sur le clavier ou tout écran consulté est enregistré avec un horodatage. Des alertes peuvent être automatiquement envoyées à la personne ayant installé le dispositif lorsque le salarié ainsi surveillé saisit sur son clavier un mot prédéterminé. Selon son paramétrage, le dispositif permet également de générer des rapports, récapitulant l'ensemble des actions faites à partir d'un poste informatique, qui sont directement envoyés sur le poste informatique de celui qui aura installé le logiciel espion. Orange sanctionné pour défaut de sécurité sur les données de plus d'un million de clients. "Avertissement public" à l'encontre d'Orange. Dans une délibération du 7 août, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a sanctionné le groupe télécoms français suite à une faille de sécurité concernant les données de plus d'un million de clients.
C'est le premier grade des sanctions prononcées par l'autorité, avant la sanction pécuniaire. Dans son communiqué, la Cnil explique qu'Orange lui a signifié, en avril dernier, une violation de données personnelles de près d'1,3 million de clients (nom, prénom, date de naissance, adresse électronique et numéro de téléphone fixe ou mobile) suite à une défaillance technique de l'un de ses prestataires. Comment une société pétrolière a été piratée à cause de la vulnérabilité du fournisseur de son restaurant d’entreprise. Piratage des grandes entreprises : le maillon faible reste l’humain et … les PME de leur écosystème ! Le piratage récent d’une grande société pétrolière et gazière a exposé de précieuses données.
Comment une entreprise dotée d’une sécurité renforcée peut-elle être piratée ? Facilement. Dans le cas présent, les pirates ont exploité la faiblesse de la sécurité informatique d’un traiteur local qui prenait les commandes en ligne des déjeuners du personnel de la compagnie pétrolière, et s’en sont servis comme point d’entrée dans son réseau. Cela met en évidence deux problèmes de la sécurité d’aujourd’hui : les humains comme maillon le plus faible et les petites entreprises qui ne prennent pas la sécurité suffisamment au sérieux. Les petites et moyennes entreprises pensent encore qu’elles sont à l’abri face à la cybercriminalité et croient que leurs données n’ont aucune valeur pour les pirates. Les PME doivent adopter une nouvelle approche de la sécurité informatique…
Les hôtels Hyatt victimes d'un piratage de leur système de paiement. Après les Hilton en novembre dernier, c'est au tour des Hyatt d'être victime d'un piratage de données bancaires. (crédit : Wikipedia/Ville Miettinen) Hyatt s'ajoute à la liste des hôtels piratés. Après avoir découvert un malware dans son système de paiement, la chaîne conseille à ses clients de vérifier leurs relevés de cartes de crédit. Le groupe d'hôtels Hyatt a demandé à ses clients de vérifier soigneusement leurs relevés de carte de crédit à la suite de la détection, il y a trois semaines, d’un malware sur les ordinateurs utilisés pour les paiements dans ses établissements.
Pour l’instant, la chaîne n’a pas fourni de détails sur la faille qu’il a subie, ni indiqué le nombre de clients susceptibles d’avoir été affectés. Selon Reuters, Haytt a demandé à la firme de sécurité FireEye de l'aider à enquêter. Il s'agit du dernier en date d'une série de groupes hôteliers ayant subi un piratage de leurs systèmes informatiques. La NSA aurait infecté 50 000 réseaux avec un malware. Un nouveau document fuité par Edward Snowden montre que la NSA aurait infecté 50 000 réseaux informatiques dans le monde avec un malware, a révélé le journal néerlandais NRC. Il s'agit, comme souvent, d'une diapositive de présentation. Elle date de 2012 et montre une carte du monde détaillant des points d'accès pour "l'exploitation des réseaux informatiques" (Computer Network Exploitation - CNE). Plus de 50 000 endroits sont touchés dans le monde, selon la carte. Et d'après le journal néerlandais, aucun commentaire n'est parvenu du gouvernement américain.
Le média lance des accusations graves sur la base de cette diapositive, qu'il dit avoir vu lui-même. NRC ne fait pas dans l'ambiguïté : "Les services de renseignement américains (NSA) ont infecté plus de 50 000 réseaux informatiques dans le monde avec un malware conçu pour permettre le vol d'informations sensibles. " Les Five Eyes impliqués. Infographie : 41% des Français utilisateurs de smartphones victimes de cybercriminalité.
Les députés concluent un accord avec le Conseil sur les toutes premières règles européennes relatives à la cybersécurité. Les entreprises de transport et d'énergie devront veiller à ce que l'infrastructure numérique qu'elles utilisent pour fournir des services essentiels, comme le contrôle du trafic ou la gestion des réseaux d'électricité, soit suffisamment solide pour résister aux cyberattaques, conformément aux nouvelles règles conclues lundi de manière provisoire entre les députés de la commission du marché intérieur et la présidence luxembourgeoise du Conseil des ministres de l'UE. Les marchés en ligne comme eBay ou Amazon, les moteurs de recherche et les nuages informatiques (clouds) seront aussi tenus de garantir une infrastructure sûre. "Aujourd'hui, nous avons franchi une étape: nous nous sommes mis d'accord sur les toutes premières règles européennes relatives à la cybersécurité, que le Parlement demande depuis des années", a affirmé le rapporteur Andreas Schwab (PPE, DE) après la conclusion de l'accord.
"De plus, cette directive marque le début d'une réglementation des plateformes.