Ce que Trump, Mélenchon, Le Pen et Fillon ne comprendront jamais sur Poutine. Donald Trump, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et François Fillon ont au moins un point commun.
Ils veulent établir de meilleures relations, plus cordiales, plus compréhensives, avec la Russie de Poutine. Ils entendent ainsi «œuvrer pour la paix» et combattre avec l’aide de la Russie le terrorisme islamique. Le problème, c’est que pour paraphraser François Mitterrand en 1983, les pacifistes sont à l’ouest et les missiles à l’est. C’est exactement ce que montre cette analyse de Vanity Fair. Soit, les Trump, Mélenchon, Le Pen et Fillon n’ont rien compris, soit ils ne veulent rien comprendre à la nature du régime au pouvoir à Moscou et à sa logique. Tout ceux qui ont tenté depuis des décennies d’amadouer les autocrates de Moscou, à l’époque de l’URSS ou plus récemment, ont échoué et en général l’ont payé cher. Le dernier exemple en date est le fameux «reset» de Barack Obama en 2008. La nature du régime russe est remarquablement décrite par Vanity Fair. Les succès en trompe l’œil de Vladimir Poutine.
A première vue, l’année 2016 a été extrêmement favorable au Président russe Vladimir Poutine.
Il a même multiplié les succès. En Syrie, en permettant à son allié Bachar el Assad de se maintenir au pouvoir et de s’imposer militairement avec la prise d’Alep. Éditorial. Entre Moscou et Washington, bientôt l’ère du smartphone rouge. Jamais, au cours des dernières années, la tension entre Russes et Américains n’a semblé aussi forte.
Va-t-on vers une confrontation directe ? L’édito de Courrier international en kiosque le 3 novembre. “Ce sera eux ou nous”, répétait Lénine. Son lointain successeur, Vladimir Poutine, partage cette vision d’un monde bipolaire. Certes, officiellement, il n’aspire qu’à la paix. Vu des États-Unis. Poutine, le casse-tête du prochain président américain. Intervention en Syrie, mer Baltique, cyberattaques, durcissement des positions sur les armes nucléaires… Les coups de force répétés de Vladimir Poutine sont l’un des défis majeurs que devra affronter le futur occupant de la Maison-Blanche.
Les menaces d’affrontement nucléaire du président Vladimir Poutine et ses provocations militaires ont eu raison des règles qui régissaient depuis des décennies les relations entre Moscou et Washington. Elles placent les États-Unis devant un dangereux dilemme. Le prochain président américain héritera d’une relation avec Moscou de plus en plus compliquée, la plupart des tentatives de dissuasion employées jusqu’ici avec Poutine ayant échoué. Ancienne responsable de la politique de l’Otan au Pentagone et conseillère de la candidate Hillary Clinton sur l’Europe et la Russie, Julianne Smith observe :
Enquête sur le vol MH17: Jamais le Kremlin n’était allé aussi loin pour entra... Si l’on regarde seulement deux ans en arrière (époque à laquelle la Russie avait déjà réussi à annexer la Crimée et fomentait tranquillement une guerre civile en Ukraine), il y a quelque chose d’étrange à se dire que les temps étaient alors plus simples.
Certes, ils n’étaient pas vraiment si simples que cela: avant que le vol MH17 de Malaysia Airlines ne soit abattu au-dessus de l’Ukraine, les autorités russes avaient déjà menti publiquement sur le rôle de leurs forces spéciales dans la prise de la Crimée. Les médias appuyés par le Kremlin avaient déjà commencé à diffuser des rumeurs folles et de fausses informations, comme la crucifixion supposée d’un enfant de 3 ans par les forces ukrainiennes. Quand Poutine pense au «sort des gens», l'Europe doit s'inquiéter. Peu commentée, une récente déclaration du dirigeant russe laisse présager des lendemains difficiles pour le continent.
La Russie face à l'État islamique: l'épreuve de choc. Mutique depuis le crash qui a causé la mort de 224 personnes dans le Sinaï, Vladimir Poutine pourrait bien voir ses rêves de puissance contrariés par Daech.
Le premier réflexe, c’est la dénégation. Dans nos archives. Poutine, en finir avec le mythe du surhomme. En novembre, Courrier international fête ses 25 ans.
A cette occasion, nous republions des articles qui résonnent avec l’actualité de 2015. Aujourd’hui : Vladimir Poutine, portrait d’un homme dangereux. [Article initialement paru dans Courrier international le 22 mars 2000] Poutine, un maître espion cultivé et grand politique ? Pas du tout, répond l’hebdomadaire russe Novoïé Vremia. Poutine ne peut rien contre internet. Temps de lecture: 5 min En 1955, un jeune physicien soviétique, Vladimir Fridkin, créa quelque chose d'extraordinaire: une machine cubique, d'environ 90 centimètres de haut et 60 centimètres de large, composée de deux cylindres en son sommet et d'un générateur à haute tension, qui, pour la première fois en URSS, était capable de copier une photographie.
Fier de sa réalisation, Fridkin lui donna le nom de «Machine de copie à électrophotographie n°1». Les autorités russes étaient visiblement aux anges –Fridkin apparut dans une émission de télévision louant les progrès de la science soviétique et reçut une petite récompense financière. Dans son institut de recherche, Fridkin allait vite devenir une célébrité et, tous les jours, ses collègues venaient le voir afin de copier les articles de revues étrangères. Deux ans passèrent et il reçut une visite d'un tout autre genre. Services de sécurité. Les frappes russes galvanisent les fidèles du régime Assad.
Dans la ville côtière de Lattaquié, l’intervention de Moscou réjouit les habitants et les soldats syriens qui ont hâte de voir les bombardements venir à bout de tous leurs ennemis.
Dans le mausolée de l’ancien président Hafez el-Assad perché sur la colline, le bang supersonique d’un avion de chasse interrompt momentanément les conversations. Un large sourire illumine le visage de l’ingénieur chargé d’apporter des améliorations au parc parfaitement entretenu et au sanctuaire de marbre luisant dédié au fondateur de la famille régnante en Syrie.
«Les Russes!» S’écrie un visiteur. «L’avion est russe, mais je parie que le pilote est syrien!» Ce que Tchekhov nous dit sur les frappes aériennes russes. La nouvelle guerre de Moscou en Syrie a tout d’un futur bourbier, mais elle posera des problèmes à Washington bien avant qu’elle ne le devienne. Le 30 septembre au matin, des représentants russes sont venus frapper à la porte de l’ambassade des États-Unis à Bagdad avec un message important: nous allons bombarder la Syrie dans une heure. Depuis, beaucoup de choses, souvent contradictoires, ont été dites sur cette histoire et je me propose donc de livrer ici quelques pensées à chaud sur cette dernière manœuvre de la Russie. Les frappes aériennes russes sont peut-être choquantes, mais elles n’ont certainement rien de surprenant. Le scénario d’une Troisième Guerre mondiale. Avec l’escalade des tensions entre les Nations unies et la Russie, l’éventualité d’une Troisième Guerre mondiale serait de plus en plus évidente.
Un Russe sur trois considérerait comme probable le risque d’une invasion américaine selon le centre de recherches sociologiques et de sondages russe indépendant Levada. De l’autre côté, les craintes de voir la Russie déclencher un conflit, comme ce fut le cas en Ukraine, s’accumulent. Plus pernicieuse encore, l’hypothèse qu’une guerre n’est désormais plus impossible, vingt-six ans après la fin de la Guerre froide. Cette idée vient de Fyodor Lukyanov, un analyste politique russe interrogé par Max Fisher, journaliste chez Vox, dans un article repéré par Reader. Boris Nemtsov: l'opposition russe décimée. L'assassinat de Boris Nemtsov intervient alors que l'opposition russe est déjà considérablement amoindrie, à un moment où le mécontentement populaire monte.
La liste s’allonge des opposants politiques à Vladimir Poutine assassinés en Russie. Vendredi soir, l’ancien vice-premier ministre, figure du mouvement démocratique, Boris Nemtsov a été tué par balles sur un pont de Moscou menant au Kremlin. En Ukraine, le Kremlin a-t-il réellement les moyens militaires de ses ambitions ? Publié le (Article précédemment paru dans L'Opinion) Ce devrait être du grand spectacle militaire : si l'on en croit le ministère russe de la Défense, pas moins de 1500 parachutistes devraient être largués samedi dans la région de Pskov, frontalière de l'Estonie et de la Lettonie. Les paras russes doivent simuler la prise de contrôle d'un aéroport en hiver.
Des blindés, des hélicoptères de combat et les lourds quadriréacteurs Ilyouchine-76 participent depuis mercredi à des grandes manœuvres aéroportées – une spécialité russe, juste aux portes de l'Otan. Poutine, et maintenant à l’assaut des Etats baltes? Le ministre de la défense anglais, Michael Fallon, a fini par dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas depuis des mois sur la menace grandissante représentée par l’aventurisme militaire de Vladimir Poutine . Il existe «un danger réel et immédiat» que Vladimir Poutine lance une campagne d’attaques secrètes pour déstabiliser les Etats baltes sur le flanc est de l’OTAN a-t-il déclaré. Pour Michael Fallon, la Russie pourrait bien tester à nouveau la résolution ou l’irrésolution occidentale en utilisant les mêmes méthodes que celles utilisées avec succès en Crimée et à l’est de l’Ukraine: une campagne d’infiltration, de propagande, d’envoi de forces clandestines et de cyber attaques pour enflammer les tensions ethniques en Estonie, en Lituanie et en Lettonie.
Accords de Minsk: Poutine gagnant à court terme, perdant à long terme? Les poupées russes de la propagande de Poutine en France. Comment vaincre Poutine en Ukraine. N'envoyons pas d'armes à Kiev: ce que Poutine craint le plus, ce n’est pas l’introduction de roquettes occidentales, c’est une Ukraine épanouie et prospère. Si une possibilité de paix se profile en Ukraine, elle ne durera sûrement pas longtemps et devra se réaliser en s’assurant que ceux qui ont négocié le cessez-le-feu à Minsk, en Biélorussie, jeudi matin —les dirigeants français, allemand, ukrainien et russe— sont assez lucides pour le savoir. Le buzz des Etats-Unis : le rapport qui dérange sur Poutine - Les Echos. Europe Ukraine : Paris et Berlin "laissent espérer un cessez-le-feu" De Paris à Marioupol, quel est le jeu véritable de la Russie? Un an de justifications et de démentis russes en Ukraine. Thomas Gomart : «Au Kremlin, les partisans de la ligne dure l’ont emporté»
(Article précédemment paru dans L'Opinion du 12 novembre) Pauvre Russie: le plus grand pays de la Terre ne sait pas qui il est, ni ce qu’il veut être. L’imprévisibilité russe n’est pas qu’une arme tactique dans sa «guerre non linéaire» contre l’Ukraine, c’est aussi la manifestation d’une faiblesse profonde qui taraude le pays depuis 1991. La Crimée, obsession de Vladimir Poutine depuis vingt ans. La Russie affirme n’avoir aucun soldat russe sur son territoire. L'option nucléaire de Vladimir Poutine. Plan de l'Otan : le pire cauchemar de Poutine. Une liste des démentis, justifications et excuses formulés par la Russie depuis le début de la crise en Ukraine. Le "plan" de Poutine. La guerre «non-linéaire» du président Poutine déroute les Occidentaux. Poutine n'est pas en guerre contre l'Ukraine, mais contre l'Occident.
La Russie va renforcer la Flotte de la mer Noire. Les Occidentaux ne comprennent rien à la Russie. Ukraine: Poutine a-t-il commis une des erreurs les plus fréquentes de l'histoire? La Russie menace, l'Otan réagit. Vladimir Poutine, la stratégie du fou. Ukraine : la Russie serait prête à lancer une intervention à l'est et au sud. Nous sommes dirigés par des missionnaires fanatiques. Kasparov: Poutine «n'est pas Hitler. Mais nous devons le stopper quand même» Face au forfait russe, l'Europe sans force. L'arme des marchés peut-elle faire reculer Poutine ? "Une crise financière et économique majeure menace le pays"
Poutine n'a pas prémédité l'invasion de la Crimée: c'est son rêve eurasien qui s'évanouit. La Russie et l’Ukraine: la fragilité de l’empire. L'«autre monde» de Vladimir Poutine. La doctrine Poutine et l'Ukraine. Ukraine: et si on arrêtait de comparer Poutine à un joueur d'échecs? Crimée: pourquoi la Russie n'a plus peur de l'Europe.
Blog Archive Pour l'Otan, la Russie menace la sécurité et la paix en Europe. Blog Archive Ukraine : Le président Poutine ordonne des exercices militaires dans l'ouest de la Russie.
J’ai suivi les jeux olympiques (de Poutine) sur la télé russe.