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Nous avons vécu une semaine française de l'Europe. La relation entre la chancelière et le président de la République a été au centre des négociations avec le premier ministre grec Alexis Tsipras, et François Hollande s’est tiré à son avantage d’une situation où il était sous pression.

Nous avons vécu une semaine française de l'Europe

Une formule illustre les divergences franco-allemandes sur la Grèce. Angela Merkel voulait un accord «mais à n’importe quel prix». François Hollande voulait mettre le prix pour avoir un accord. Même si tous les détails des dix-sept heures qu’a duré le sommet de la zone euro ne sont pas encore connus, la relation entre la chancelière et le président de la République a été au centre des négociations avec le premier ministre grec Alexis Tsipras. C’est une «relation nécessaire si on veut arriver à un compromis», a sobrement commenté François Hollande lors de sa conférence de presse. François Hollande n’avait pas attendu l’exhortation de Nicolas Sarkozy pour «se ressaisir». «Le seul pays civilisé où les impôts sont payés en nature»: déjà en 1854 la Grèce suscitait des avis sévères. Dans un ouvrage consacré à la Grèce, Edmond About, écrivain français mishellénique du XIXe siècle, n'y allait pas de main morte.

«Le seul pays civilisé où les impôts sont payés en nature»: déjà en 1854 la Grèce suscitait des avis sévères

Mais ses observations sont à prendre avec des pincettes. Slate vous a parlé du philhellénisme français, mais cette bienveillance envers la cause grecque avait, dès le XIXe siècle, son pendant négatif: le mishellénisme. Cette tendance intellectuelle se réveille quelques années après l’indépendance de la Grèce, en 1830, et dépeint la Grèce comme un pays d’arriérés, méprisable à ce titre, et se moque des parallèles entre la Grèce antique et la péninsule de l'époque.

L'homme de lettres Edmond About, membre de l’École française d’Athènes entre 1851 et 1853, est une figure de proue de ce mouvement. Alexis Tsipras navigue à vue. Tout laisse à penser que le Premier ministre grec, plutôt que de poursuivre un objectif clairement défini, agit sans stratégie autre que le maintien au pouvoir Que veut Alexis Tsipras?

Alexis Tsipras navigue à vue

L’imposture Tsipras. Le gouvernement grec s'est engagé dans une fuite en avant idéologique pour tenter de sortir de l'impasse dans laquelle il a mené son pays.

L’imposture Tsipras

Alexis Tsipras et son parti Syriza ont montré leur vrai visage: celui d’un groupe de rupture, antisystème, anticapitaliste, et pour finir anti-européen, dont le modèle, s’il existe, doit être recherché du côté du Venezuela de feu Hugo Chavez. Sarkozy brûle de défendre l'Europe. Il n'a pas encore définitivement pris sa décision.

Sarkozy brûle de défendre l'Europe

Mais, selon plusieurs de ses proches, Nicolas Sarkozy songe à prendre position sur l'Europe alors que la campagne ne passionne pas grand monde, à trois semaines du scrutin. Pas question d'appeler ouvertement à voter pour tel ou tel parti, l'ex-président de la République se veut au-dessus de la mêlée. L'idée serait plutôt de réaffirmer une ligne directrice à un moment où la défiance de l'opinion n'a jamais été aussi forte vis-à-vis de Bruxelles et de tout ce qui touche aux institutions de l'Union européenne (UE).

Eurodéputé, c'est un métier. En mai prochain, 74 nouveaux eurodéputés français feront leur entrée au Parlement européen.

Eurodéputé, c'est un métier

Pour mieux appréhender le fonctionnement concret de cette institution tiraillée entre Bruxelles et Strasbourg mais où se discutent chaque jour des textes d’importance, des directives ou règlements à l’impact direct sur tous les pays de l’Union européenne, nous avons rencontré quatre eurodéputées françaises, toutes spécialistes d'un même sujet, l'immigration: Hélène Flautre (Europe Écologie-Les Verts), Sylvie Guillaume (PS), Marie-Christine Vergiat (Front de gauche) et Véronique Mathieu-Houillon (UMP). Quels sont les rapports de force dans l'hémicycle, quelle est l’influence des Etats sur les parlementaires, en quoi consiste leur travail?

Car oui, des parlementaires européens font avancer le schmilblick. Publicité Des élus qui jouent au maximum le jeu de la démocratie européenne, profitant du pouvoir croissant dont jouit le Parlement européen. Le 21 mars, l'Ukraine fait un premier pas vers l'Europe. Le Premier ministre polonais Donald Tusk vient de confirmer la signature du volet politique des accords d'association avec l'UE par l'Ukraine, le 21 mars.

Le 21 mars, l'Ukraine fait un premier pas vers l'Europe

Courrier international 21 mars 2014 | Partager : Le chef du gouvernement polonais Donald Tusk a confirmé, jeudi 20 mars, la signature par l'Ukraine du volet politique des accords d'association avec l'Union européenne, prévue pour le 21 mars, informe le quotidien polonais Gazeta Wyborcza. Le problème de l'Europe, c'est... - Justus Becker, dit COR, travaille sur un graff sur le mur de protection qui entoure le chantier de la BCE à Francfort, en mars 2014.

Le problème de l'Europe, c'est...

REUTERS/Kai Pfaffenbach - Le problème de l’Europe, c’est l’Irlande –avec son taux d’impôt sur les sociétés de 12,5%, un taux de moitié inférieur au taux moyen de l’Union et qui est l’une des illustrations de la concurrence fiscale interne que se livrent les Etats-membres. Le problème de l’Europe, c’est l’Allemagne –qui a déséquilibré la zone euro par une gestion à tout le moins tardive de la crise et la déséquilibre encore avec ses 200 milliards d’euros d’excédents commerciaux en 2013. publicité. Le référendum sur l'UE n'aura pas lieu. Il n'y aura pas de référendum sur une sortie de l'Union si les travaillistes reviennent au pouvoir, a annoncé leur dirigeant Ed Miliband le 12 mars.

Le référendum sur l'UE n'aura pas lieu

La presse britannique se montre divisée sur cette prise de position. 13 mars 2014 | Partager : Score du FN : “L’huile a pris feu” Marine Le Pen : la joueuse de poker vise l'Elysée. La femme qui affirme vouloir démanteler l’Union européenne – pour la voir “exploser”, comme elle dit – a un sourire déterminé et une poignée de main chaleureuse.

Marine Le Pen : la joueuse de poker vise l'Elysée

Elle a beau être l’héritière d’un parti politique créé par son père et souvent accusé d’être un vestige (ou une relique) du fascisme, Marine Le Pen, âgée de 45 ans, n’est pas Jean-Marie Le Pen. Il y a longtemps qu’elle a abandonné la rhétorique de l’antisémitisme et du racisme à peine déguisé qui ont rendu les partisans de son père tristement célèbres. Au cours des trois dernières années, elle a infatigablement tiré son parti vers le centre, tandis qu’un nombre important d’électeurs mécontents basculaient à droite. Résultat : le Front national (FN) est aujourd’hui la puissance montante de la politique française. EUROPÉENNES 2014. Les partis populistes de droite sont les grands vainqueurs de ces élections. Pourquoi un tel succès ? Pour la première fois de l’histoire de l’Union européenne, les populistes de droite semblent partis pour constituer une part notable des députés européens – jusqu’à un tiers, selon certains.

Le fait est qu’ils sont désormais présents dans presque tous les Etats de l’UE. Leurs partis veulent limiter l’immigration, en particulier celle des réfugiés, des demandeurs d’asile et des musulmans, nourrissent de sérieuses réserves envers les professionnels de la politique et leurs institutions, et s’opposent aux alliances politiques dont les effets s’étendent au-delà du pays – ce qui ne les empêche pas de voir dans l’UE un bon moyen de faire passer leur programme. On qualifie souvent d’incohérence leur participation aux élections européennes, mais c’est un tort.

“Le peuple” : une fiction. “Chi paga commanda !” Européennes, un "séisme" à la une de la presse. Suivez-nous Lundi 26 Mai 2014. Un appel pour l'Europe et contre le populisme. "ll y a une Europe au-delà de Bruxelles", proclame le sociologue allemand Ulrich Beck dans un appel publié ce jeudi dans les colonnes de La Repubblica et signé par une quarantaine d'intellectuels et d'écrivains européens.

Courrier international 27 février 2014 | Partager : "Quelle Europe voulons-nous ? Les Français n'aiment pas l'UE, mais plébiscitent l'euro. PARIS (Reuters) - Les Français jugent très majoritairement que l'Union européenne est responsable des politiques d'austérité menées actuellement par ses Etats membres, tout en plébiscitant l'euro, selon un sondage Eurobaromètre publié jeudi. Cette étude d'opinion, réalisée à la demande de la Commission européenne, illustre les contradictions des Français. Vers la signature de l'accord d'association avec l'Union européenne ?

Savez-vous pourquoi la Roumanie n'entrera pas dans Schengen? A cause de la corruption. Sauver l'Europe par les nations? Zone euro: l'union politique sera notre force. L'Union européenne traverse une crise existentielle, comme vont bientôt nous le rappeler brutalement les élections européennes. Cela concerne au premier chef les pays de la zone euro, enferrés dans un climat de défiance et une crise de la dette qui est très loin d’être terminée, alors que le chômage persiste et que la déflation guette.