Royaume-Uni. A Londres, les “Frenchies” face au Brexit. En cas de sortie du pays de l’UE, la vie familiale des expats risque de se trouver aussi chamboulée que leur vie professionnelle.
Dans le “Little Paris” de la capitale britannique, personne n’envisage avec plaisir un retour en France. “Difficile d’imaginer que le Royaume-Uni puisse quitter l’Union européenne. Je vis ici depuis douze ans et je me sens londonien, même si j’ai gardé toutes mes relations à Paris”, confie Nicolas Petrovic, directeur général d’Eurostar, entreprise emblématique de l’intégration européenne. M. Petrovic est né à Paris, où il a fait ses études. “Bien sûr qu’on s’inquiète ! Ma maison et ma famille sont ici. Comme nombre de ses compatriotes, elle vient seulement de se rendre compte que les Britanniques pourraient décider de faire cavaliers seuls. «Je hais les Anglais»: comment les citoyens d’un même pays se déchirent sur les terrains de sport. Angleterre-Pays de Galles va une nouvelle fois proposer cet étonnant spectacle: deux nations d’un même pays, le Royaume-Uni, en train de se déchirer aux yeux du monde.
Un cas unique dans le sport mondial. Cameron veut sortir de la convention européenne des droits de l'homme. Le Premier ministre britannique souhaite que le Parlement du Royaume-Uni puisse rejeter les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme, qui, à son avis, sont trop souvent détournés en faveur des criminels. 3 octobre 2014 | Partager : "Les conservateurs disent qu’ils vont passer outre les verdicts des droits de l’homme", titre The Guardian.
Le quotidien britannique note que le parti du Premier ministre a annoncé à sa conférence de Birmingham son projet de retirer le pays de la convention européenne des droits de l’homme. Par conséquent, les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) à Strasbourg ne seraient plus applicables au Royaume-Uni. A la place, Cameron souhaite faire passer une nouvelle loi britannique des droits de l’homme afin de "rétablir la souveraineté à Westminster". Si la loi passe, les décisions de la CEDH – qui dépend du Conseil de l'Europe – ne pourraient être appliquées si le Parlement britannique donnait son accord.
Quitter les Anglais ? Trop facile. Pour l’humoriste Keith Farnan, il manque au projet des nationalistes écossais le drame et le sacrifice de la révolution irlandaise… Quand l’Irlande a décidé de se dresser contre les Anglais, à Pâques 1916, une petite bande de moins de 2 000 hommes a occupé des points stratégiques de Dublin, entre autres les douanes, la poste et, le plus important, la fabrique de biscuits.
Pourquoi le oui finira bien par l’emporter. Quelle que soit la réponse des Ecossais au référendum du 18 septembre sur l’indépendance, leur sentiment du potentiel de leur petite nation s’en trouvera transformé.
Moi qui suis la politique écossaise dans toutes ses tourmentes depuis près de quarante ans, j’en suis à ma troisième consultation sur l’autonomie. La prochaine, la troisième donc, met les Ecossais au défi de franchir le Rubicon : elle propose la création d’un Etat écossais indépendant au sein de l’Union européenne, qui partagerait un même monarque, voire une même monnaie, avec ce qu’il reste du vieux Royaume-Uni. A l’heure où j’écris ces lignes, il semble peu probable que le oui à l’indépendance l’emporte. Longtemps pure chimère, l'indépendance de l'Ecosse inquiète désormais Londres. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Philippe Bernard (Londres, correspondant) Et si le cauchemar des dirigeants britanniques, le premier ministre David Cameron en tête, était en passe de devenir réalité ?
Le whisky est-il soluble dans l’indépendance écossaise ? Le vrai film d'horreur du référendum. White Settlers, film d’horreur britannique à petit budget, surfe sur l’actualité.
Il raconte l’histoire d’un couple d’Anglais assailli par des Ecossais. Et sort en salles à deux semaines du référendum. 7 Septembre 2014 | Partager : Ecosse : le oui à l'indépendance progresse. A quelques jours du référendum sur l'indépendance, un sondage publié le 1er septembre montre que la partie est loin d'être gagnée pour les unionistes. 2 Septembre 2014 | Partager :
Et si l'Ecosse devenait indépendante ? De plus en plus d'Ecossais sont en faveur de l’indépendance et, si l'on se fie aux derniers sondages, ce territoire pourrait se séparer du Royaume-Uni en septembre prochain.
Les quotidiens britanniques s’interrogent sur les conséquences de cette scission. 15 avril 2014 | Partager : Boris Johnson : "Nous sommes les meilleurs des Européens" L’Ecosse va-t-elle briser le royaume? Ce pourrait être un titre de roman.
Pour une large part de l’opinion internationale, et pour les Anglais eux-mêmes, il est inconcevable qu’une nation aussi solidement enracinée que le Royaume-Uni, la plus ancienne monarchie parlementaire du monde, puisse un jour éclater. Pourtant, les milieux politiques londoniens ont récemment paniqué en constatant que, d’un bout à l’autre des îles Britanniques, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer la structure archaïque de la Grande-Bretagne et réclamer qu’elle soit enfin remaniée – voire démembrée. Indépendance : l'avertissement de Barroso à l'Ecosse. Indépendance : SOS Écosse ! Un vent de folie souffle sur le Royaume-Uni. Le référendum sur l'indépendance de l'Écosse doit avoir lieu le 18 septembre et tout semble indiquer que le non l'emportera.
Mais la fébrilité des dirigeants britanniques est telle qu'elle accréditerait presque l'idée d'un scrutin imminent et serré. Depuis des semaines, le gouvernement conservateur souffle le chaud (un peu) et le froid (beaucoup) pour convaincre les 5 millions d'Écossais que le choix d'une indépendance pleine et entière relèverait d'un aventurisme quasi suicidaire. Et la pression s'est accentuée ces derniers jours. Le ministre des Finances, George Osborne, a ainsi déclaré qu'en cas de divorce Londres refuserait de partager la livre sterling avec Édimbourg. Pourquoi la reine est une assistée. La reine d’Angleterre n’a plus que quelques centimes en poche. Enfin, je devrais plutôt dire quelques millions de centimes.
En janvier, le comité parlementaire des comptes publics, chargé de surveiller les dépenses de l’Etat, a publié un rapport accablant sur l’état des finances royales. La reine a utilisé presque tout le “fonds de réserve”, un compte épargne alimenté grâce à des années de subventions publiques excédentaires : il a atteint le record historique de 1 million de livres [1,2 million d'euros], contre 35,3 millions [43 millions d'euros] en 2001.