Le système digestif. La digestion correspond à l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques nécessaires pour que les aliments ingérés soient transformés en petites molécules, qualifiées de nutriments, seules capables de traverser la paroi intestinale et de passer dans le sang (absorption intestinale) qui les distribue à l’ensemble des cellules de l’organisme.
Au cours de la digestion, les aliments ingérés sont tout d’abord imbibés de salive et broyés dans la bouche. Le bol alimentaire qui en résulte est transporté ensuite par les mouvements de contraction de l’œsophage vers l’estomac où le brassage des aliments se poursuit. Cependant, les transformations mécaniques subies par les aliments (voir Les phénomènes mécaniques de la digestion) ne sont pas suffisantes pour que leurs constituants puissent être absorbés dans l’intestin. La diversité des enzymes digestives sécrétées par l’appareil digestif d’un animal conditionne en grande partie la nature des aliments qu’il est susceptible de digérer.
Bile. Le système digestif. On distingue grossièrement trois temps durant lequels les aliments sont dégradés de façon mécanique : À ce stade, se forme le bol alimentaire : coupés, déchiquetés, broyés par les dents, les aliments forment une pâte molle qui s'imprègne de salive et glisse vers le pharynx.
Le bol alimentaire est alors chassé dans l'œsophage par la déglutition au cours de laquelle le voile du palais et l'épiglotte interviennent pour l'obturation des voies respiratoires. Après la déglutition, ce bol alimentaire va glisser le long de l'œsophage grâce aux ondes de contraction musculaire. Ce processus est commun à tous les segments du tube digestif. Le système digestif. Dépenses et apports énergétiques Comme chez tous les êtres vivants, le fonctionnement de l’organisme humain nécessite de l’énergie.
Même au repos, l’organisme humain en dépense en permanence, ne serait-ce que pour se maintenir en fonctionnement. Cette dépense varie selon les individus, notamment en raison des différences de poids et de taille, mais elle est grossièrement équivalente, pour un adulte de 70 kg, à celle d’une ampoule électrique de 100 W. Il s’y ajoute les dépenses dues, par exemple, aux activités physiques. Pour un adulte ayant une activité physique modérée, la dépense globale au cours d’une journée est environ le double de la dépense de repos. Qu’est-ce que le surpoids ? L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le surpoids et l’obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisses qui peut nuire à la santé. Selon l’OMS, un IMC inférieur à 25 est normal, alors qu’un IMC égal ou supérieur à 25 correspond au surpoids.
Surpoids et obésité, une épidémie. Le système digestif. L'absorption, c'est-à-dire le passage des molécules de la cavité luminale du tube digestif (compartiment extra corporel) vers le sang (milieu intérieur), est un processus généralisable à tout le tube digestif.
En fait, elle s'effectue presque exclusivement au niveau de l'intestin grêle. La raison en est essentiellement anatomique, puisque par ses différenciations (replis en lamelles et villosités) celui-ci présente une surface absorbante largement démultipliée (600 fois environ celle d'une surface lisse, soit près de 300 m² !). L'absorption peut se faire en direction de deux systèmes de drainage : chaque villosité intestinale dispose d'un réseau capillaire sanguin (artériole-veinule) et d'un chylifère, petit canal situé dans l'axe de la villosité, connecté au réseau lymphatique (figure 1). Au regard de l'absorption, chacun de ces deux systèmes a sa spécificité. Il draine toutes les molécules solubles dans les graisses. Le système digestif. Le système digestif. Alimentation et digestion Chez l’homme, comme chez les autres animaux, l’alimentation met en œuvre à la fois les fonctions de relation, pour la recherche, la capture et la consommation de la nourriture et les fonctions de nutrition, pour la digestion des aliments.
Fondamentalement, l’appareil digestif est constitué d’un tube, ouvert sur l’extérieur à ses deux extrémités (bouche et anus) et compartimenté en segments ayant des structures et des fonctions différentes (œsophage, estomac, intestin). À ce tube sont associées diverses glandes digestives (glandes salivaires, foie, pancréas, glandes de l’estomac et de l’intestin). Appareil digestif humain (schématique) L’homme est omnivore, ce qui signifie qu’il prélève dans son milieu des aliments tant d’origine animale que végétale. La bouche permet le broyage des aliments solides et leur imprégnation par la salive, liquide sécrété par des glandes salivaires. Dents de lait Leur chute est liée à l’éruption des dents définitives. Dents définitives. Du pain et des bulles.
Lien vers les paragraphes: Retour vers le haut de la page Dans l’activité B, l’effet du sel sur la fabrication du pain est envisagé.
Les élèves comparent une pâte à pain classique et une pâte à pain sans sel lors des différentes phases de fabrication. Observation : Les deux pâtes à pain semblent avoir gonflé de manière identique. Conclusion : Le sel n’influence pas la présence de trous dans la mie de pain. Remarque : On commercialise du pain sans sel en cas de régime sans sel ; il ne diffère du pain classique que par l’absence de sel et a donc un goût différent.