Biologie animale : fonctions de relation. Le système nerveux Les organes des sens La locomotion Les fonctions de relation sont les différentes fonctions permettant à un organisme d’interagir avec son environnement.
Les mirages. L'atmosphère dans laquelle nous vivons et que nous respirons est une source de phénomènes esthétiques spectaculaires.
Parmi ces manifestations, il en est une catégorie que tout le monde a vue : les mirages, si souvent observés sous forme de "flaques" au loin sur la route en été. Les lignes suivantes veulent apporter une explication des mirages, ainsi que quelques-unes de leurs propriétés les plus intéressantes. Un milieu optique est caractérisé par un indice, dit indice de réfraction qui "mesure" la vitesse de la lumière dans ce milieu. Plus cet indice est élevé, plus la lumière se propage lentement dans ce milieu. L'indice de réfraction de l'air dépend de sa densité et donc de sa température. La loi fondamentale de l'optique géométrique, le principe de propagation rectiligne de la lumière, n'est valable que dans un milieu homogène dans lequel l'indice de réfraction est le même partout.
Voici un exemple de mirage inférieur : Biologie humaine : fonctions de relation. "Je considère le cerveau comme le plus puissant organe du corps humain [...] les yeux, les oreilles, la langue, les mains et les jambes agissent sous le contrôle du cerveau [...] j'affirme que le cerveau est l'interprète de la conscience" (Hippocrate, 460-377 Av.
JC). Fonctions de relation (système nerveux, cinq sens, locomotion) Le système nerveux est un système de communication câblé propre aux animaux. Il est constitué de cellules nerveuses, les neurones, qui communiquent par l’intermédiaire de prolongements parfois très longs en échangeant des messages de nature électrique et chimique. Dans l’espèce humaine, on estime à 100 milliards le nombre de neurones qui le constituent. Quelques neurones dans le cerveau (microscope optique x 600 ; coloration de Golgi) Les neurones sont des cellules formées d'un corps cellulaire d'où se détachent des prolongements qui véhiculent les messages nerveux Tous les organes sont reliés au système nerveux central par des nerfs. En voir de toutes les couleurs. Il existe des chimistes qui passent toute leur vie à chercher les éléments cachés dans un morceau de sucre.
Eh bien, moi, je voudrais savoir ce qu’est la couleur. Picasso Une expérience première Voici une perception des plus primitives : j’ouvre les yeux, et je vois des couleurs. Le monde est coloré. 29 notions-clefs : le corps humain. L’étude du corps humain pose un sérieux problème de perspective, car il est à la fois sujet et objet de science et de connaissance.
Longtemps, la description de ses éléments est restée impossible. La perception. La perception est l’ensemble des processus cérébraux qui, à partir des organes sensoriels, permettent d’interpréter les informations provenant du monde extérieur.
L’étude de la perception permet de répondre à des questions telles que : comment faisons-nous pour reconnaître des objets ? La reconnaissance des visages est-elle différente de celle des objets ? Que se passe-t-il quand nous percevons un objet par plusieurs sens (vision, audition, toucher,…) ? Comment captons-nous les informations du monde extérieur ? Le premier niveau de la perception est sensoriel. Que se passe-t-il dans les organes sensoriels ? Les organes sensoriels traduisent des variations de phénomènes physiques ou chimiques en signaux nerveux (en impulsions électriques).
L'attention. L’attention est un processus cérébral indispensable à toutes les fonctions cognitives conscientes.
Elle sélectionne les informations, influence la façon dont celles-ci seront traitées par le cerveau et contrôle ce qui pourrait nous distraire. Elle contribue à notre perception du monde, d’autrui et également de nous-mêmes. Comment peut-on se représenter l’attention ? L’attention est comme un faisceau de lumière dirigé sur un objet ou un but parmi d’autres. Cette métaphore nous permet de réaliser qu’à chaque moment nous ne pouvons percevoir qu’une partie du monde qui nous entoure. Les émotions. Les émotions sont des processus cérébraux qui se manifestent par des ressentis et par des réactions comportementales.
Universelles, la joie, la tristesse, la peur, la colère, la surprise, le dégoût sont dites émotions fondamentales ; on y ajoute souvent l’intérêt et la honte. La vie quotidienne nous expose à des émotions complexes combinant ces émotions fondamentales, telles que la jalousie, l’émerveillement, la déception, l’enthousiasme, le mépris,… Vivre ensemble : la cognition sociale. La perception du temps. Nous avons conscience du temps qui est inscrit dans notre vie ; nous le percevons, qui passe selon différentes échelles : millisecondes,… jours,… années… Le temps est une source d’information, et dans la vie de tous les jours, sans toujours en avoir conscience, on traite des durées en permanence.
Puis-je traverser la rue alors que je vois arriver un cycliste ? Comment me préparer à attraper (ou à éviter) le ballon lancé par un camarade ? Comment percevons-nous le temps ? Notons, d’une part, que le temps n’est pas un stimulus comparable aux phénomènes physiques du son ou de la lumière et que, d’autre part, il n’existe pas d’organe sensoriel récepteur du temps. La perception du temps se situe au niveau du cerveau et reposerait sur le fonctionnement d’une « horloge interne » dont les rouages et les mécanismes de comptage ne sont pas encore clairement identifiés (certains groupes de neurones seraient-ils spécialisés dans la tâche de comptage du temps ?). Le sommeil. La mémoire. Mémoriser est un rouage fondamental de l’apprentissage, de l’imagination, du raisonnement et de la réflexion.
La mémoire est un processus mental qui enregistre des informations nouvelles, les conserve et les récupère à un moment donné. Par ailleurs, en permanence et à notre insu, elle nous permet de retenir certains éléments en fonction de notre histoire personnelle, d’en oublier d’autres et de pouvoir nous projeter dans le futur. Combien d’informations la mémoire conserve-t-elle et pendant combien de temps ? On distingue la mémoire à long terme et la mémoire à court terme. L'imagination. L’imagination est un processus mental très présent dans notre vie quotidienne, sans toujours que nous nous en apercevions. Le cerveau est sans cesse en activité, même « lorsqu’on ne pense à rien ». Notre activité mentale se passe majoritairement en dehors de notre conscience, et une partie de cette activité non consciente correspond à l’imagination.
L’aptitude de l’homme à créer des univers imaginaires est universelle. Elle commence tôt dans l’enfance – de façon exemplaire avec les jeux qui sont à la base du « faire semblant » – et se continue chez l’adulte avec les rêveries, les fantasmes, les créations, les projets. Elle s’exerce de façon différente selon les cultures. Les mouvements volontaires.
Le cerveau nous sert à bouger et à nous déplacer : il organise tous nos mouvements volontaires en fonction de l’appareil musculaire, des informations perçues du monde environnant et du but à atteindre. Comment le cerveau commande-t-il un geste ? Prendre un objet, c’est a priori simple. Cependant, ce mouvement volontaire fait intervenir une grande partie du cerveau. Il s’agit en effet de planifier l’action, d’évaluer le contexte global dans lequel elle s’inscrit, de s’en faire une représentation mentale, d’estimer sa temporalité, de ne laisser exécuter que les mouvements pertinents et d’inhiber les autres… Il s’agit aussi de percevoir l’objet (analyser sa position dans l’espace, par rapport à d’autres objets et par rapport à notre corps, évaluer sa forme et son identité, éventuellement sa vitesse, ainsi que sa possible reconnaissance) et de préparer l’intention de bouger ainsi que la trajectoire idéale du geste.
Un regard sur le cerveau. Dès l’Antiquité, le cerveau est considéré comme l’organe de la raison par Hippocrate (env. 460-375 av. J. -C.). Les recherches aussi bien en médecine qu’en philosophie se sont poursuivies tout au long des siècles, suscitant nombre de controverses passionnées. À partir du xixe siècle, les sciences du cerveau prennent un essor spectaculaire.
En 1861, le neurologue Paul Broca, faisant l’autopsie du cerveau d’un malade aphasique, explique la perte de la parole de cet homme par une lésion dans le cortex frontal de l’hémisphère gauche. Au milieu du xxe siècle, l’étude des fonctions cognitives prend un nouvel essor grâce aux méthodes de la psychologie expérimentale (expériences menées en laboratoire chez des sujets accomplissant des tâches précises) couplées à la linguistique et à l’intelligence artificielle. Le développement du cerveau après la naissance. Le cerveau humain. Tous les cerveaux humains se ressemblent, sont reconnaissables en tant que tels et n’ont pas changé depuis des centaines de milliers d’années. Caractéristiques du cerveau humain et organisation anatomique Le cerveau humain adulte pèse environ 1200 à 1500 grammes (2% du poids du corps) : l’homme a un gros cerveau. Le système nerveux humain.
Le neurone. Le neurone est la cellule nerveuse proprement dite. Au nombre d’une centaine de milliards dans le cerveau humain, communiquant entre eux, organisés en réseaux, les neurones permettent la captation d’informations pour aboutir à l’élaboration d’une variété considérable de comportements et d’actions.