Au moins 100 morts et 4000 blessés après... - Le dessous des cartes. Redécouper les frontières : une solution pour la paix au Moyen Orient ? Redécouper les frontières : une solution pour la paix au Moyen Orient ? Israël-Palestine : Quelles frontières ? A Mulhouse, le vendredi 17 janvier 2020, dans le cadre du festival Les Vagamondes 2020 organisé à La Filature, une conférence de Michel Foucher, géographe, diplomate et essayiste, porte sur le sujet : « Israël-Palestine : Quelles frontières ?
» Un mot de rappel de mes travaux sur ce sujet. J’ai publié voici 35 ans mon premier article dans Hérodote et il portait le même titre que celui de cette conférence. C’est un sujet qui n’a jamais été un sujet de recherche ou académique mais sur lequel j’ai travaillé en tant que conseiller d’Hubert Védrine, lorsque nous tentions de faire avancer, finalement sans succès après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, le processus de paix. Ce sujet me tient à cœur et je continue à clarifier pour les politiques français ses enjeux, notamment territoriaux et démographiques, d’autant plus difficiles à cerner que la Palestine n’est pas un Etat. On ne peut pas traiter de tout. Des limites variables de 1947 à 2002 Réalité territoriale et réalité démographique Jérusalem. Au Proche-Orient, des frontières sans nations , par Vicken Cheterian (Le Monde diplomatique, juillet 2014) «L’Europe est-elle en train de préparer de nouveaux accords Sykes-Picot ?
», me demandait un jour un confrère à Beyrouth, en référence aux accords secrets franco-britanniques qui, en mai 1916, redessinèrent la carte du Proche-Orient (lire « “Je veux Mossoul”, dit Lloyd George »). Sa question découlait de deux constats : l’effondrement du vieux système proche-oriental datant de la fin de la première guerre mondiale ; la capacité et la volonté manifeste de l’Europe d’instaurer un nouvel ordre politique dans la région. La carte actuelle du Proche-Orient est en effet trompeuse.
Les frontières délimitant les territoires de l’Irak, de la Syrie, du Liban, de la Turquie, du Yémen, etc., sont dorénavant fictives et ne reflètent plus la réalité sur le terrain. CASSE-TÊTE. Golfe Arabe, Persique ou Arabo-Persique ? Téhéran s’est déchaîné contre la société Google parce que celle-ci utilise dans ses lexiques géographiques le terme de golfe Arabe [plutôt que Persique ou Arabo-Persique].
Cela montre que, malgré tous les slogans sur la fraternité musulmane, la susceptibilité historique de l’Iran vis-à-vis des Arabes est toujours vivace. Google est une société commerciale et n’appartient pas à un Etat qui pourrait lui imposer sa terminologie. Quand Google Earth qualifie ce golfe d’“Arabe”, je ne pense pas qu’elle le fasse avec le but de monter les Arabes contre les Iraniens. D’ailleurs, au moment où des destroyers américains croisent devant les côtes iraniennes, les Etats-Unis continuent de parler de golfe Persique.Cette question de dénomination ne représente rien qui puisse justifier un conflit. Le jour d’après : la fin de l’État islamique au Levant. Microsoft OneDrive - Access files anywhere. Create docs with free Office Online. Comment l'Empire ottoman fut dépecé, par Henry Laurens (Le Monde diplomatique, avril 2003) En 1914, les provinces arabes de l’Empire ottoman se trouvaient sous l’influence collective et multiforme des puissances européennes, auxquelles s’ajoutaient les Etats-Unis.
Les Jeunes-Turcs, au pouvoir depuis 1908, cherchaient à se débarrasser de ces ingérences permanentes, mais au prix d’un centralisme autoritaire qui suscitait l’émergence d’un mouvement autonomiste arabe prêt à chercher des appuis chez les Européens. La France était la puissance dominante en « Syrie naturelle », grâce à ses investissements économiques et à son rayonnement scolaire et culturel. Podcast. Géopolitique des minorités d'Orient.
Tigrane Yegavian, membre de la rédaction de Conflits, publie un nouvel ouvrage consacré aux minorités d’Orient.
Son analyse rencontre l’actualité la plus immédiate, avec la nouvelle question kurde, et l’histoire la plus profonde, ces minorités étant présentes dans la région depuis plus de deux mille ans. Quelles perspectives pour les relations arméno-iraniennes après la « révolution de velours » ? L’ARMENIE connait en avril 2018 une vague de contestation politique d’une ampleur sans précédent.
Cette crise politique, rapidement nommée “révolution de velours [1]” présente au monde ce qui semble être l’aube d’une nouvelle ère pour la jeune république toujours largement influencée par son héritage soviétique. Durant les deux décennies qui ont suivi son indépendance (1991), l’Arménie n’a pas eu beaucoup d’opportunités de créer une stratégie de développement sur le long terme.
Il devient maintenant crucial pour le gouvernement de Nikol Pachinian de se focaliser sur les besoins internes du pays et de mettre l’accent sur le développement d’une économie stable et sereine, rassurant ainsi investisseurs étrangers et pays alliés. Ainsi, pour ne pas effrayer ses partenaires stratégiques tels que la Russie ou les Etats-Unis, le premier ministre et leader de la révolution N.