Entre réclamations et restitutions — Orgueil et Patrimoine. Depuis les années soixante-dix, de nombreux pays anciennement colonisés réclament la restitution de leur patrimoine culturel « pillé », ceci en raison de son importance dans la construction identitaire des nouveaux États.
Ainsi, la question des objets « d’art premier », Africains par exemple, qui ont quitté leurs pays d’origine légalement ou illégalement, est parfois devenue la source de contentieux entre les États détenteurs et les États d’origines. L’ampleur de ces réclamations est telle que l’UNESCO a mis en place un instrument de lutte contre le trafic illicite de biens culturels et souhaite favoriser les restitutions. Dans cette étude, nous présenterons dans un premier temps cette convention, ainsi que ses limites, puis dans un second temps nous présenterons deux exemples de restitutions avant de nous intéresser en dernier lieu aux réclamations de restitution non abouties à l’instar des marbres du Parthénon. I – La convention de 1970 : une volonté limitée ? II – Exemples de retour. Comité Suisse pour le Retour des Marbres du Parthénon - Publications. Marbres du Parthénon : un trésor... géostratégique.
L'Unesco demande le retour des frises du Parthénon. Soutenue par l'organisation internationale, la Grèce demande le retour de son patrimoine à Athènes, conservé aujourd'hui par le British Museum de Londres.
Cela dure depuis plus de trente ans. En 1983, l'actrice Melina Mercouri, alors ministre de la Culture, avait demandé officiellement le retour à Athènes des frises orientales du Parthénon, conservées par le British Museum de Londres. Cette requête qui pouvait à première vue sembler légitime est pourtant restée lettre morte. Une tribune pour la restitution des marbres du Parthénon accuse le British Museum. La frise du Parthénon, 160 m de marbre sculpté au Ve siècle avant notre ère parait la partie intérieure du monument jusqu’au début du XIXe siècle quand Thomas Bruce, plus connu sous son titre de Lord Elgin, l’a méthodiquement démontée et transportée à Londres où elle se trouve toujours.
C’est une des pièces maîtresses, elles y sont pourtant nombreuses, du British Museum. Renommée alors Marbres d’Elgin, ce chef d’oeuvre fait l’objet d’une demande de restitution par les autorités grecques depuis deux siècles, sans succès. C’est donc une controverse qui dure entre la Grèce et le Royaume Uni. Les marbres du Parthénon emportés loin du Parthénon, un « acte créatif »?
Imaginez que j’emporte ce Thermos, le votre Guillaume, pour le mettre chez moi.
Imaginez ensuite que vous me le réclamiez et que je vous réponde que sortir ce Thermos de son environnement habituel, ce studio de radio, pour le mettre sur une de mes étagères, constitue avant tout un « acte créatif ». C’est ce qui vient de se passer, entre la Grèce (vous dans cette parabole) et le Royaume-Uni (moi). Quant au Thermos ce sont les marbres du Parthénon (frise, fronton et plaques sculptées) qui ont été saisis dans l’acropole athénienne par Lord Elgin au début du 19ème siècle, puis vendus par le même Lord au British Museum. Ces marbres, dont le patrimoine grec est privé voir amputé, font l’objet d’une bataille diplomatique depuis des années. Le feuilleton « les marbres du Parthénon » n’existe pas encore sur Netflix mais ça devrait arriver un jour. Bien sûr, l’idée que le œuvres doivent circuler et s’enrichir de contextes scénographiques et culturels différents reste essentielle. Londres craint que la restitution des frises du Parthénon s’invite dans les négociations du Brexit.
Pour récupérer les marbres du Parthénon, la Grèce propose à l’Angleterre de faire du troc. Pékin souhaite le retour à Athènes des frises du Parthénon exposée à Londres. Frise du Parthénon au British Museum : la Grèce s’impatiente. À la suite de 200 ans d’échecs des négociations, la Grèce pourrait recourir à l’aide internationale pour demander la restitution des frises du Parthénon.
Alors que le British Muséum s’apprête à fêter les 200 ans de l’installation de la frise du Parthénon en son sein, les célébrations risquent bien de tourner court. En effet, ce que les détracteurs du musée surnomment le « Black anniversary » pourrait voir une première avancée dans les négociations entre la Grèce et le Royaume-Uni au sujet de la restitution de la frise. Ramenés en 1801 par Lord Elgin, alors ambassadeur auprès de l’Empire Ottoman, sous prétexte de « permettre au goût anglais de s’affiner », les marbres furent installés dans une dépendance de sa résidence de Park Lane. En juin 1816, criblé de dettes et mis sous pression populaire, Elgin est contraint de revendre la frise à l’État anglais, pour un prix deux fois moindre que ce qu’elle lui a coûté.
Athènes vs le British Museum : les négociations du Brexit relancent le débat autour de la restitution des marbres du Parthénon. Le dernier projet de mandat de négociation de l’Union européenne fait mention d’une clause relative au retour dans leur pays d’origine des biens culturels volés.
La Grèce tente un nouveau coup de poker dans son face-à-face avec le British Museum pour récupérer les « marbres du Parthénon ». La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’est pas sans risque. 13 La Libert Rendre a Athenes ce qui etait a Athena marbres. Rendre les marbres grecs. Analyse Ce samedi, plus de 200 personnalités internationales seront présentes à l’inauguration du nouveau musée de l’Acropole (lire les deux pages précédentes) et pourront juger cet écrin que certains surnomment déjà "le meilleur musée du monde".
Mais le directeur du British museum a décliné l’invitation (comme celui du Louvre qui possède aussi quelques pièces). Ils sont en effet, mal pris car ce musée est le point d’orgue d’une vaste campagne lancée en 1982 déjà, pour obtenir la restitution des marbres du Parthenon, appelés en Angleterre, les "marbres d’Elgin". Malgré les protestations, les campagnes politiques, les pétitions, malgré ce nouveau musée, Londres est resté inflexible et, aujourd’hui, à l’étage supérieur consacré à la frise de Phidias, avec sa vue magnifique sur le rocher de l’Acropole, une bonne partie de la frise est faite de moulages, faute d’accord avec les Anglais ! Mais cette frise se trouve pour une bonne part à Londres. Parthenon. La Grèce réclame à nouveau à Londres de rendre les marbres du Parthénon.
Fermé pour cause d'épidémie de coronavirus, le Parthénon à Athènes en Grèce a rouvert lundi 18 mai.
Seulement voilà, celui-ci est toujours orphelin de ses frises de marbre, exposés au British Museum de Londres. Samedi, la Grèce a donc pressé le Royaume-Uni de les lui restituer. Ces sculptures antiques ont été détachées du Parthénon et expédiées au Royaume-Uni au début du XIXe siècle par le diplomate britannique Lord Elgin. Elles sont désormais l'une des pièces maîtresses du British Museum.Londres a toujours refusé de restituer ces frises, également connues sous le nom de marbres d'Elgin, arguant qu'elles avaient été emportées avec l'autorisation des dirigeants ottomans d'Athènes de l'époque. Article TV5 Monde: « Frises du Parthénon: la médiation d’abord, les tribunaux ensuite, prône la Grèce. » — Orgueil et Patrimoine.
L’effervescence entourant la présence depuis lundi à Athènes de l’avocate, toute nouvelle épouse de l’acteur George Clooney, a culminé pour son rendez-vous mercredi avec le Premier ministre Antonis Samaras et sa visite du musée de l’Acropole.
Accompagnée des deux figures du barreau londonien chargées de faire des « propositions » à la Grèce, Me Clooney a interprété sa partition d’avocate: « il est temps que la Grande-Bretagne rende ces pièces à la Grèce » pour corriger « une injustice qui a duré trop longtemps », a-t-elle plaidé. Son confrère Geoffrey Robertson, du cabinet Doughty Street Chambers, s’est pâmé devant ces 75 mètres de plaques sculptées en marbre remontant au Ve siècle avant notre ère: « un instantané des débuts de la civilisation », a affirmé l’avocat, qui fait de leur « réunification » un enjeu « mondial ». Comment la juriste internationale libano-britannique compte-t-elle faire céder Londres qui ignore toute pression depuis trente ans ? – Voie juridique étroite –