Accouchement public des reines de France - Visites privées. Sondes d’échographie : le rapport qui alerte sur le niveau trop bas de désinfection. L'ocytocine, sa rivalité illustrée avec l'adrénaline. Violences gynécologiques : pour la secrétaire générale du syndicat des gynécos, "le problème, c'est l'attirance" entre médecins et patientes. Les syndicats de gynécologues et obstétriciens reconnaissent les actes sexistes dans le suivi médical des femmes, mais dénoncent un "bashing" de leur profession.
"Il ne s'agit pas de faits isolés" : les "actes sexistes" sont "courants" dans le suivi gynécologique et obstétrical, alerte le Haut Conseil à l'égalité (HCE) entre les femmes et les hommes, dans un rapport publié le 29 juin. Ce à quoi le Dr. Santé : faut-il vraiment regarder dans les culottes des enfants tous les ans ? Que risque-t-on à retirer soi-même son stérilet? Les lesbiennes, grandes oubliées de la prévention sexuelle.
« Je suis allée voir une gynéco, puis une deuxième, avant de voir une médecin généraliste qui m’a enfin apporté des infos.
En tout, j’ai mis quatre mois à faire une prise de sang. » Dans un café d’Oberkampf, Caroline, 26 ans, bonnet vissé sur la tête, raconte sa galère pour se faire dépister. Depuis plusieurs mois, elle fréquente une fille. « J’étais inquiète, j’avais peur d’avoir pris des risques avec elle. » Mais impossible de trouver les informations médicales dont elle a besoin. Un manque d’informations souvent doublé par les préjugés des médecins selon Dorothée, 32 ans. Elle se souvient de sa première visite chez la gynéco de sa mère : « Je venais la consulter pour un traitement de mycoses. Psychiatrie : des « traitements inhumains » à l’hôpital de Saint-Etienne. Le Contrôleur des lieux de privation de liberté a saisi en urgence le gouvernement pour mettre fin à des violations de la dignité et des droits des patients.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Baptiste Jacquin La dernière fois que le Contrôleur général des lieux de privation de liberté avait fait usage de la procédure d’urgence pour alerter publiquement le gouvernement sur une situation qu’il jugeait alarmante, c’était en décembre 2016 au sujet de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), notoirement insalubre et occupée à plus de 200 %. Les mêmes termes de « traitement inhumain ou dégradant », se retrouvent aujourd’hui sous sa plume au sujet des conditions de vie de certaines personnes hospitalisées au pôle de psychiatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Etienne. Les constats établis lors d’une visite réalisée du 8 au 15 janvier, résumés dans ses recommandations publiées au Journal officiel (JO) du jeudi 1er mars, sont édifiants.
Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse. L’étude n’a pas encore été publiée.
Juste une dizaine de lignes rédigées dans la revue scientifique britannique Nature, nous replongent au temps de gloire et de controverse, pas si lointain, de la lobotomie. Sans que nul ne sache qu’à cette époque, les femmes furent davantage visées. C’est ce qui ressort de l'enquête, menée par trois neurochirurgiens français Aymeric Amelot, (Hôpital La Pitié-Salepétrière, Paris), Marc Levêque (Hôpital Privé Résidence du Parc, Marseille), et Louis-Marie Terrier (Hôpital Bretonneau, CHRU Tours).
En fouillant les archives de la bibliothèque de Santé de Paris, ces trois médecins sont parvenus à compiler près de 80 articles et trois thèses portant sur les lobotomies pratiquées entre 1935 et 1985. Objectif ? Women behind speculum redesign say we need gynecological tools designed by people with vaginas. Sonor. Rina Nissim, une sorcière des temps modernes - 50:49 mis en ligne le 11 avril 2016 par Frédou Braun Première partie : conférence Deuxième partie : questions - réponses Rina Nissim est naturopathe, auteure, et co-fondatrice de l’ancien Dispensaire des femmes (Genève).
Née à Jérusalem en 1952, elle devient infirmière et co-fonde en 1978 un centre de santé de femmes géré collectivement. Naturopathe, elle fait connaître au grand public l’usage des plantes spécifiques aux femmes et aux problèmes gynécologiques. Figure emblématique du mouvement féministe pour la santé des femmes depuis 1972, elle a développé son expertise dans le travail avec des groupes de femmes aux États-Unis, en Amérique centrale et en Inde. Sondage: Un Français sur deux freiné dans son parcours de santé à cause du jugement d'un soignant. Une enquête, dévoilée en exclusivité par « 20 Minutes » donne la mesure de la défiance installée entre soignés et soignants.
Selon ce sondage, près de 4 Français sur 5 craignent ou ont expérimenté le jugement d’un praticien. Ce qui bloque l’accès aux soins : la moitié de ces personnes interrogées n’a pas consulté ou retardé un rendez-vous. « De toute façon à votre âge, vous n’avez pas de relation sexuelle ». Si le sexe était aussi médicalisé que l’accouchement, ce serait beaucoup moins drôle. Depuis 2014, un court-métrage italien réapparaît à chaque Semaine mondiale de l’accouchement respecté pour se moquer de la surmédicalisation de la naissance.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne-Aël Durand Que se passerait-il si on imposait aux couples qui font l’amour le même interventionnisme médical les mêmes règles intransigeantes qu’aux femmes qui accouchent ? Ça glisse, Alice ! La longue et créative histoire de la contraception féminine. «Voilà près de cinquante ans que les femmes françaises peuvent décider si et quand elles veulent des enfants.»
Une assertion qui ne trouvera pas beaucoup de contradicteurs. En effet, depuis 1967 la loi Neuwirth autorise l’usage des contraceptifs et la loi Veil permet l’avortement depuis 1975. Si l’avènement de ces droits est sans conteste une avancée essentielle de ces dernières décennies, l’idée selon laquelle les femmes étaient antérieurement soumises à la seule loi de la nature n’en est pas moins fausse. Ce serait oublier que l’extrême majorité des civilisations connues ont depuis toujours tenté de contrôler leur fertilité et y sont parvenues avec une efficacité non nulle.
Connaissance empirique des cycles menstruels. Stérilet Mirena : les femmes "maltraitées" par les hormones et la gynécologie ? C'est l'hebdomadaire allemand Spiegel, après les révélations d'effets secondaires sévères — de troubles psychiques pour une grande part — subis par de très nombreuses femmes porteuses du DIU Mirena, qui donne une piste.
Le journal allemand s'appuie sur une étude scientifique récente, d'une équipe de médecins, dirigée par le docteur Steven Kushner, professeur américain en neurobiologie psychiatrique à l'Université Erasmus Medical Center de Rotterdam, en Hollande. L'article du Spiegel (du 3 juin 2017, en allemand) , intitulé "La maladie mentale causée par la contraception ? " La méthode Karman, une histoire oubliée de l'avortement illégal en France. Temps de lecture: 17 min Pour la génération de femmes dont je fais partie, le droit à l'avortement est une évidence.
Grossophobie médicale : «C'est une angoisse à chaque fois que je dois consulter» Stop aux mutilations des personnes intersexuées. Chaque jour, un enfant intersexué vient au monde, en France ou ailleurs. Protéger les enfants intersexués, soigner la société, pas l'inverse. Comme recommandation cette semaine, je vous invite à écouter ce que France Culture fait en ce moment sur la neutralité du genre dans les Nouvelles Vagues : écoutez donc ceci, vous m'en donnerez son pesant de cacahuètes.
La racisation des patientes : les femmes « Africaines » Ma sage-femme, pendant les cours de préparation à l’accouchement, m’avait dit que les femmes noires accouchaient plus vite. Césariennes à vif, épisiotomies imposées… Le grand tabou des violences durant l'accouchement. L'accouchement, le plus beau jour de la vie d'une femme ? A l’origine de la gynécologie… La torture des femmes noires – Momi M'buze. Rina Nissim. Une sorcière des temps modernes. "J'ai dit non, elle l'a fait quand-même" : les touchers vaginaux non consentis ont la vie dure - LCI.
DROIT DU PATIENT - Une femme enceinte raconte avoir subi un toucher vaginal non consenti lors d'une consultation de suivi de sa grossesse. Une pratique théoriquement interdite sans l'autorisation du patient, mais encore bien ancrée chez médecins et sages-femmes, malgré une récente prise de conscience. Lors d'une grossesse ou d'une simple visite de contrôle, à l'hôpital ou en cabinet : c'est une situation que peuvent expérimenter de nombreuses femmes. Quatre résidents de maisons de repos sur 10 sont mis sous contention la nuit. Parmi les résidents de ces maisons de repos, 41% sont mis sous contention la nuit, apprend-on notamment à la lecture du document.
Avec les Françaises de la gynécologie DIY. Image via le site Healthyliketricks. Luce, 25 ans, est tombée enceinte en janvier dernier. Portrait de Rina Nissim. L'école des soignants. Tutoriel : Comment réagir si un pharmacien vous refuse la contraception d’urgence ? – La Coupe d'Hygie. 1967 : La loi Neuwirth autorisant la contraception en France est adoptée. 1975 : la loi Veil légalise l’IVG. 1999 : la première pilule du « lendemain » est disponible sans ordonnance. 2002 : délivrance gratuite et anonyme de la contraception d’urgence aux mineures. 50 ans maintenant que la contraception est un droit.
Plus de 15 ans que la contraception d’urgence est accessible sans ordonnance. « Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco. Martin Winckler « Les préjugés des médecins sont des préjugés de classes. L’instrumentalisation de l’homme pendant l’accouchement de sa compagne. Explorations politiques et féministes autour de la naissance. Articles de presse - ESSURE FRANCE : Alerte ! *Primipare* « Le blog de Lucile Gomez. La maltraitance médicale est (vécue comme) un viol. Bibliographie violence obstétricale 2016. Qu’est-ce que la violence obstétricale ?