Coronavirus. Face à l’épidémie de Coronavirus, de nombreuses questions se posent. Ci-dessous quelques rappels sur les droits des personnels, obligation des employeurs et chefs de service, et des réponses à certaines questions (droit de retrait, voyages, hygiène et sécurité dans l’établissement etc). Cette page sera régulièrement mise à jour. Mise à jour lundi 23 mars. Notre-Dame: six mois après l’incendie, les coulisses d’un scandale sanitaire caché. Christophe Brusset : « Les grands industriels fabriquent des produits pollués, nocifs et le cachent » Article réservé aux abonnés L’assiette en tête. Ancien industriel de l’agroalimentaire, Christophe Brusset dit avoir fourni pendant plus de vingt ans des grandes surfaces en cèpes pleins d’asticots, en miel composé de sirop de fructose, en piments broyés avec des crottes de rat… Trois ans après avoir écrit Vous êtes fous d’avaler ça !
(Flammarion), il raconte dans un livre paru en octobre, Et maintenant, on mange quoi ? , les coulisses de la fabrication des aliments industriels et analyse pour le consommateur les techniques de marketing, les tromperies d’étiquettes et les additifs cachés. Lire : Qu’est-ce qu’on mange en France ? Roundup : un juge américain ouvre la voie à des centaines de procès. « Ras-le-bol », « découragement », « perte de sens » : le malaise de l’AP-HP. Parmi les 12 400 médecins et les 53 800 personnels soignants qui font tourner les 39 établissements du « navire amiral » de la santé publique en France, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer un hôpital au bord du « désastre ».
Enquête. LE MONDE | • Mis à jour le | Par François Béguin L’hôpital public, pour elle, c’est terminé. A la fin du mois, après douze années comme infirmière de bloc opératoire dans un hôpital de la banlieue parisienne de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Agathe (tous les prénoms ont été modifiés) va raccrocher la blouse. A 43 ans, elle se dit « fatiguée » et « triste » d’avoir dû se résoudre à ce choix. Psychiatrie : des « traitements inhumains » à l’hôpital de Saint-Etienne. Echec de l’abrogation de l’Obamacare : un revers de plus pour Donald Trump.
Incapable d’imposer la réforme du système de santé aux élus républicains, le président américain a dû retirer le texte, pourtant présenté comme une priorité de son mandat.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gilles Paris (Washington, correspondant) L’alerte est sérieuse. Pour sa première tentative, Donald Trump s’est heurté aux divisions républicaines du Congrès. Elu sur la promesse d’abroger l’Obamacare, la réforme de santé qui porte le nom de son prédécesseur, il a été contraint, vendredi 24 mars, de retirer un projet alternatif, faute de majorité à la Chambre des représentants. Cet échec est principalement le fruit de l’intransigeance du Freedom Caucus, l’aile droite du Grand Old Party, qui estime insuffisante la refonte du dispositif. Camouflets Pragmatique, le président a aussitôt tiré un trait sur cette défaite en assurant, vendredi, qu’il se consacrerait désormais à une autre promesse de campagne, la réforme de la fiscalité.
Divisions à la Maison Blanche. Donald Trump pour l’instant en échec sur sa réforme de santé. Le vote du Congrès sur le remplacement et l’abrogation de l’Obamacare a été reporté en raison des désaccords au sein du Parti républicain.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gilles Paris (Washington, correspondant) Donald Trump, qui se flatte régulièrement de sa capacité à réussir des « deals », a échoué, jeudi 23 mars, à convaincre les différentes factions du Parti républicain de soutenir la réforme de la protection sociale qui doit remplacer celle mise en place par son prédécesseur, l’Obamacare. Faute de garanties sur l’existence d’une majorité pour faire passer le texte à la Chambre des représentants, le speaker (président) Paul Ryan a finalement préféré renoncer au vote prévu en fin de journée.
La date ne devait pourtant rien au hasard puisque Barack Obama avait signé le texte de loi consacrant sa réforme il y a précisément sept ans. Opposition du « Freedom Caucus » Psychiatrie : des règles pour mieux cadrer le recours à l’isolement et à la contention. Un document de la Haute Autorité de santé fixe de nouvelles limites afin d’homogénéiser les pratiques.
Certains hôpitaux enfermeraient les patients par manque d’encadrement. LE MONDE | • Mis à jour le | Par François Béguin Un patient violent hospitalisé en psychiatrie et susceptible d’être dangereux pour lui-même ou pour les autres ne devrait pas être enfermé plus de douze heures et attaché plus de six, même si des prolongations limitées sont possibles. C’est ce que préconise la Haute Autorité de santé (HAS), lundi 20 mars, dans un document qui fixe pour la première fois depuis 1998 « des règles claires et un cadre explicite » en matière de recours à l’isolement et à la contention, soit l’utilisation de liens, attaches ou autres camisoles. Des mesures de « dernier recours », selon elle.
Lire aussi : « Nous ne voulons pas voir que les enfants peuvent avoir des problèmes psychiatriques » Santé : des millions d’Américains doutent de la « formule magique » promise par Trump. Ces assurés s’inquiètent pour l’avenir de leur couverture.
Rencontre avec des familles dans l’attente de la nouvelle réforme et qui redoutent la fin de l’Obamacare. LE MONDE | | Par Stéphanie Le Bars (Washington, correspondance) La famille d’Eden Reck, une petite fille de dix ans atteinte d’une grave déficience du foie détectée à l’âge de deux ans, fait partie de ces Américains opposés à toute réforme du système de santé. Et le texte de loi présenté, lundi 6 mars, par le Parti républicain, n’est pas forcément de nature à apaiser les millions d’assurés, qui comme elle, craignent pour l’avenir de leur couverture santé. Ce plan, censé remplacer l’Obamacare – dispositif mis en place il y a sept ans par les démocrates et jugé « désastreux » par Donald Trump –, ne fait pas l’unanimité au sein même du Parti républicain. Tarifs plus élevés A première vue, rien de tout cela ne semble avoir entamé leur humeur joyeuse.